Ah? Pas sûr que ce soit si fabriqué que cela. A la limite, peu m'importe. Pourquoi tant de haine?
Ce docu peut se justifier comme un témoignage sur les coutûmes juvéniles étatsuniennes, peut-être aussi plus politiquement sur le néocolonialisme et l'ethnocentrisme nord-américon ou européen.
Je penche plus facilement pour le premier spectre, montrant une jeunesse somme toute normale, superficielle sur bien des aspects, mais pas autant qu'elle le voudrait, fragile, insousciante surtout et assoiffée de vie, avec les peurs et les angoisses inhérentes. Quoi de plus normal qu'une adolescence fièvreuse, paumée, exhubérante? Les ados ici sont tour à tour cons, beaux, laids, stupides, amoureux, tristes, charmants, patauds, pitoyables, heureux, malheureux, sensibles, etc. Un portrait intéressant, avec concessions sans doute, peut-être une part aussi de "cinéma", mais somme toute assez révélateur.
Il ne s'agit pas de dresser un constat moral, de porter des jugements, ils seraient forcément injustes ou inapropriés. Quoiqu'il en soit, c'est une photographie d'un instant T avec une population particulière.

Ca m'a intéressé de voir comment ces jeunes se démerdent avec leurs problèmes, leurs envies, histoire de voir combien j'ai vieilli, combien ma génération est loin de tout ça, combien d'espace et de temps nous séparent. Finalement, je crois plus que ce sont des classes sociales qui nous séparent, parce que derrière toute cette efferverscence futile, c'est l'argent qui pullule.
Alligator
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le 27 déc. 2012

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