37°2 le matin par -Shivaree-
Zorg (Jean Hugues Anglade), est un trentenaire sans grande ambition, écrivain à ses heures perdues, mais en mal de reconnaissance. Betty (Béatrice Dalle), est une jeune femme dont le tempérament exalté et entier confine à la folie. Tous les deux vivent une histoire d'amour intense, fusionnelle, dévorante. Mais peu à peu, Betty se laisse submerger par son impulsivité et sombre dans un délire auto destructeur.
Probablement une des histoires d'amour les plus atypiques qu'il m'ait été donné de voir. Les corps jeunes et vigoureux de Dalle et Anglade, magnifiés par la caméra, érotisent intensément le film. Même dans les scènes les plus légères, l'ambiance est asphyxiante, les moments heureux ne sont que des sursis au-dessus desquels plane la folie de Betty, telle une épée de Damoclès.
Le film, très intense laisse une impression très forte, un arrière gout doux-amer laissant poindre l'effroi. L'effroi face à l'inexorabilité de la démence et face au désespoir de Zorg qui assiste impuissant, au déclin de son amour.
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