Akira, le manga

Akira est un manga de science-fiction appartenant au genre seinen écrite et illustrée par Katsuhiro Otomo. D’abord prépubliée dans le magazine Young Magazine, de 1982 à 1990, la série est ensuite publiée en six volumes reliés de 1984 à 1993. Ils sont actuellement en cours de réédition chez Glénat, qui en a fait de très beaux objets, avec une jaquette soignée, des pages en couleurs, un résumé en français et en japonais, qui reflètent très bien l’esprit de cette saga.

En l’an 2019, la mégapole de Neo-Tokyo est sillonnée par de jeunes junkies qui se baladent en bandes à moto. Ils prennent une drogue qui augmente leurs capacités et font régner la loi dans la ville. Une nuit, Tetsuo, un de ces jeunes, a un accident en tentant d’éviter un petit garçon ridé qui se tient en plein milieu d’une route. L’armée japonaise va venir capturer Tetsuo et l’utiliser pour des expériences. Lorsqu’il sort de l’hôpital, il a développé de nouveaux pouvoirs dont il se sert pour devenir le leader de la bande des Clowns. Les amis de Tetsuo, dont leur chef de bande, Kaneda, en cherchant ce qui lui est arrivé, vont découvrir un projet militaire ultrasecret qui cherche à trouver et à former les êtres dont les pouvoirs psychiques sont très développés.

Akira est souvent considéré comme la base en matière de manga de science-fiction. Bien que je ne sois pas une experte en la matière, je suis d’accord pour dire que les auteurs japonais maîtrisent très bien le genre.

Le découpage des case, bien que le manga se lise dans le sens japonais, ressemble beaucoup à de la BD franco-belge. Le dessin est très beau, Katsuhiro Otomo ayant un style propre à lui, immédiatement reconnaissable. Il maîtrise parfaitement les expressions du visage, la perspective, les corps en mouvements et les décors. C’est un manga qui se lit facilement, tant le découpage est fluide. Il est bourré de scènes d’action, de combat et de rebondissements, ce qui lui donne un rythme effréné. Un des points discrets mais important de ce manga, c’est la petite touche d’humour toujours bien placée, comme par exemple Kaneda qui tire la langue aux personnes qu’il a réussi à berner. On s’attache très rapidement aux différents personnages, et l’intrigue vous emporte dès les premières pages.

Pour conclure, Akira est un chef-d’œuvre de science-fiction autant par le dessin que par l’intrigue. La suite de cette dernière étant très bien développée dans les tomes suivants.

Coccinelle Solitaire