Who’s Next
7.9
Who’s Next

Album de The Who (1971)

-"Baba O'Riley": intro fabuleuse. J'adore les Who. Ce morceau constitue une entrée en matière dans l'album qui est plus que formidable. On ajoute un à un les éléments pour que la chanson décolle et l'auditeur avec.

-"Bargain": j'ai la guibole qui me démange : spasmes garantis, envie pressante de gigoter, de faire danser mon vieux corps. Ça balance. J'aime beaucoup la variété, les changements de direction dont le groupe fait preuve à l'intérieur de l'album entre les morceaux mais également à l'intérieur même de chaque chanson. Quelle invention! Quelle richesse! Que c'est bon, nom de dieu!

-Love ain't for keeping": morceau plus doux. Tellement agréable... que j'aime cet album. Il me semble avoir clamé mon amour immodéré, ma préférence pour Tommy, mais celui-là est tout aussi bon, si ce n'est plus finalement. Je l'adore, que j'te dis!

-"My wife": pas ma préférée, mais elle ressemble beaucoup aux who. Un morceau whoesque au plus haut point. J'aime.

-"The song is over": très douce, on marque une rupture, un temps. La voix de Roger Daltrey se fait plus caressante, aidée par des échos qui la portent plus loin encore... et d'un coup, le tempo éclate à nouveau. Pur style des Who. J'adore cette chanson.

-"Getting in tune": nouveau crescendo, on part de loin, de quelque chose de tendre et calme et petit à petit on monte. Dieu que c'est bon! Ces mecs étaient plus que bons! Je prendrais volontiers cet album sur une île déserte.

-"Going mobile": morceau particulier. Je ne sais pas pourquoi, je le mets de côté. Il y a quelque chose de très différent des autres morceaux. On ne dira jamais assez comme c'est agréable de suivre un album aussi innovateur, plein de virages et de surprises, de recherche dans les chansons comme dans les sons. J'adore.

-"Behind blue eyes": petite douceur. Toujours crescendo. Ils maitrisent les salopards! J'ai les poils qui se hérissent. Plaisir. Sublime. Génie.

-"Won't get fooled again": pas fou de cette sonorité saccadée au départ, le reste me plait bien.

-"Pure and easy": morceau assez calme, à la mélodie sereine, une peu rock sympa. Toujours tellement whoesque que j'aime beaucoup.

-"Baby don't you do it": rock un peu énervé, avec de la grosse beat et des guitares bien couinantes. J'adore ce rythme un peu saccadé, comme un arraché haltérophile. Un truc bien costaud. Rock, dur, poilu, qui sent sous les bras, superbe.

-"Naked eye": retour au calme avec un morceau bien écrit, comme d'hab. Belle construction, bonne montée de sang, de la richesse, de la complexité toujours élégante. Un très joli morceau.

-"Water": la voix de Roger se fait très grave. Chanson toujours aussi bien foutue. Que c'est bon... indispensable!

-"Too much of anything": retour au calme avec un morceau gentil. J'aime bien mais moins que le reste. Trop mollasson?

-"I don't even know myself": belle intro à l'harmonica, les grattes donnent un style très roots puis le morceau redevient whoesque. Mais le piano en fond laisse des traces américaines, far-west je trouve. Morceau original, en décalage. La note finale est surprenante.

Album génial, groupe génial.
Alligator
10
Écrit par

Créée

le 3 janv. 2013

Critique lue 1.2K fois

10 j'aime

2 commentaires

Alligator

Écrit par

Critique lue 1.2K fois

10
2

D'autres avis sur Who’s Next

Who’s Next
Nordkapp
9

Fool me again !

Who's Next est peut-être resté dans les mémoires comme la plus grande réussite des Who, mais il ne faut pas oublier que c'était, à sa sortie en 1971, d'abord un échec. Après le succès planétaire de...

le 5 mars 2015

31 j'aime

7

Who’s Next
Erw
9

Critique de Who’s Next par Erw

Je tuerais tout ceux diront "Oh c'est la musique des experts !" quand je mets cet album, je les exterminerais ! TOUS ! JUSQU'AU DERNIER ! MUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH ! P.S. : Le 10 n'est pas...

Par

le 21 déc. 2011

19 j'aime

5

Who’s Next
MartinArnaud
10

Les Who à leur Paroxysme

The Lifehouse Project est une sorte d’Opéra Rock exclusivement destiné à être enregistré en live, et devant servir de B.O. à un film. Il en aurait probablement découlé le meilleur album des Who,...

le 3 sept. 2017

14 j'aime

6

Du même critique

The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
Alligator
5

Critique de The Handmaid's Tale : La Servante écarlate par Alligator

Très excité par le sujet et intrigué par le succès aux Emmy Awards, j’avais hâte de découvrir cette série. Malheureusement, je suis très déçu par la mise en scène et par la scénarisation. Assez...

le 22 nov. 2017

54 j'aime

16

Holy Motors
Alligator
3

Critique de Holy Motors par Alligator

août 2012: "Holly motors fuck!", ai-je envie de dire en sortant de la salle. Curieux : quand j'en suis sorti j'ai trouvé la rue dans la pénombre, sans un seul lampadaire réconfortant, un peu comme...

le 20 avr. 2013

53 j'aime

16

Sharp Objects
Alligator
9

Critique de Sharp Objects par Alligator

En règle générale, les œuvres se nourrissant ou bâtissant toute leur démonstration sur le pathos, l’enlisement, la plainte gémissante des protagonistes me les brisent menues. Il faut un sacré talent...

le 4 sept. 2018

50 j'aime