Envoûtant.

Mick Jenkins, a annoncé son dernier EP, The Circus - en parallèle de la sortie de Carefree, le premier single produit par Black Milk - le 3 janvier 2020.
Avec une date de sortie le 10 janvier, The Circus arrive 15 mois après Pieces of a Man.
Voilà une des premières excellentes nouvelles de 2020.

7 titres, 20 minutes plus tard,

The Circus est une affaire de rap. La polyvalence mélodique qui imprègne la discographie de Mick n'a pas une présence substantielle ici. Là où le chant est absent, de nombreux "bars" apparaissent. Au mieux, les sept titres donnent une voix aux réflexions sur l'esprit de Mick Jenkins alors que nous entrons dans 2020. Il réfléchit sans laisser aucune idée s'attarder trop longtemps; un penseur qui ne pense pas trop à son message.

Musicalement, l'EP n'a pas l'audace et l'énergie d'un événement rap planétaire. Même l'intro produite par Hit-Boy n'a pas la dynamite d'un banger Billboard. Mick n'a jamais été le genre de maître de cérémonie qui a cherché les paysages sonores exubérants pour sa poétique étroitement tissée. C'est un joueur d'échecs, pas un dompteur de lions, et The Circus renforce à quel point l'introspection douce est une approche pratique pour sa marque de lyrisme réfléchi. Et ça fait un bien fou.

Le matériel que Mick comprend sur The Circus EP n'est pas conceptuellement cher, mais il a un moyen envoûtant de vous faire sentir en accord avec vous même, une sérénité.
The Circus est le début d'une conversation significative plutôt que la fin d'un discours monumental.

7/10