Flibustier_Grivois

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Ami(e) de la flibusterie, bien le bonjour !

Te voilà sur une page SensCritique bien singulière, puisque ton interlocuteur – Moi, bougre d’âne – a décidé de revendiquer sa subjectivité absolue quand tant d’ouailles persistent à tenter de (se) convaincre qu’elles ont un avis on-ne-peu-plus-objectif.

Sur mon ponton, ça file droit ! J’encense ce qui me plaît et je tire à boulets rouges sur ce qui me gonfle. T’es pas content ? Tu peux toujours descendre, je ne te retiens pas. Mon phrasé te donne le mal de mer ? Prends un seau, vomis tes tripes et retourne sur ton rafiot. Tu veux rectifier une erreur de ma part ou juste palabrer des heures durant pour m’expliquer à quel point j’ai tort ? Fais-le, tu y es cordialement invité. Mais poliment et dans le respect, ma patience trouve vite ses limites. Et à défaut de pouvoir t’enfoncer ma jambe de bois dans le fondement, je t’ignorerai pendant que tu t’égosilleras tout(e) seul(e).

Je le répète, alors ouvre bien tes esgourdes : la notation ici, c’est à ma manière et t’as pas vraiment ton mot à dire là-dessus. Tu veux voir ton dernier jeu adoré mieux noté que chez moi ? Va te créer un barème perso ! Tu ne me manqueras pas.

En tout cas, sur mon vaisseau, un 6 est déjà une bonne note et la recommandation n’est pas un demi point, c’est une reco, un coup de cœur.

Voyons en détail la notation, histoire que tu l’intègres une bonne fois pour toutes.

Si je colle :

– 1 : c’est que c’est de la bonne grosse merde. Il est probable que si j’avais pu mettre 0, je l’aurais fait. SensCritique ne le permettant pas, je réserve la note la plus basse aux œuvres les plus malfaisantes/infâmes/éthiquement dégueulasses. En ce qui me concerne, celui ou celle qui se cache derrière devrait finir comme appât à requins.
– 2 : non seulement l’œuvre m’a exaspéré, mais j’ai probablement poussé le vice à la terminer en espérant un trait de génie qui n’est jamais venu, en maudissant l’artiste/auteur(e) de m’avoir fait perdre tant de temps. Sans doute ai-je songé durant ce calvaire à lui planter mon crochet dans l’œil et à tourner façon tire bouchon pour le lui arracher.
– 3 : ennuyeuse, pénible, trompeuse, irréfléchie, sans le moindre intérêt autre que la plastique de ses artisans, cette œuvre mérite à elle seule que l’on mouille dans la première crique venue pour aller allumer un bûcher sur la plage ; que son auteur(e) réfléchisse un peu à ce foutage de gueule généralisé quand les flammes lui lécheront les orteils.
– 4 : Inutile, rétrograde, surcoté, « suite de trop », « second œuvre ratée », « essai non transformé » ; dans cette catégorie finiront ces œuvres qui ont tout misé sur leur esthétique, leur forme au détriment du fond, leur plan marketing bien ficelé ou encore la renommée d’un premier opus adulé. Tout n’est probablement pas à jeter, il y a peut-être même quelques bonnes idées. Mais rien que pour avoir fait preuve d’autant de suffisance, c’est un boulet autour de la cheville et balancé(e) en eaux peu profondes. Si l’auteur(e) s’en sort, il/elle aura eu le temps de s’en vouloir et ne recommencera pas.
– 5 : de bonnes idées gâchées par une réalisation quelconque et un manque d’ambition, des promesses intenables et/ou non tenues, un lamentable gâchis, l’auteur(e) s’est ici mis(e) une balle dans le pied sans aide. La sanction sera moins cruelle : abandonné(e) sur une île déserte, en plein cagnard, pendant un bon mois avec quelques bouteilles de rhum bien râpeux pour méditer.
– 6 : c’est loin d’être parfait et c’est pas nul non plus. Disons que ça a le mérite de ne pas me prendre pour un mérou de l’année. Petite déception ou agréable surprise, cette catégorie verra un bon nombre d’œuvres parfaitement oubliables, loin d’être essentielles, mais qui méritent quelques attentions sans en attendre des merveilles. Je déboucherai une de mes très bonnes bouteilles pour trinquer avec son auteur et le charrier sur ce qui a mal tourné.
– 7 : alors là, on a affaire à du sérieux, pas à de la piquette de boucanier. Sans comporter de défauts majeurs, l’œuvre manque de peu d’intégrer la liste prestigieuse de celles qui comptent pour un pirate digne de ce nom. Sûrement lassante par moments ou techniquement imparfaite, voire carrément déséquilibrée en tutoyant la perfection et le tout juste bon, quelque chose en elle m’a cloué au grand mat quand le reste m’a donné envie de hurler « A l’abordage ». Pour les efforts, les bonnes intentions et la qualité générale de l’ensemble, je me contenterai de tirer dans sa barque pour que l’auteur(e) rame plus vite jusqu’à la plage se remettre au travail.
– 8 : on touche là à une qualité peu commune qu’on aimerait rencontrer bien plus souvent. L’œuvre est perfectible, mais en cherchant la petite bête. Globalement bien rythmée, rusée et peut-être même audacieuse, elle laisse la même impression de joie qu’une première gorgée tirée d’une outre pleine et fraîche après des jours sans eau. Je viderai moi-même le poisson du jour et le ferai cuire pour l’auteur(e) qui me racontera quelques secrets de production pendant qu’il se remplira la panse.
– 9 : il s’agit d’une œuvre qui compte, qui m’accompagnera jusque dans mes vieux jours, que je reverrai/relirai/rejouerai/réécouterai probablement avec plaisir. Il ne manquait pas grand-chose pour intégrer le rang des chefs d’œuvre. En plus de ma reconnaissance éternelle, l’auteur(e) aura le droit, à la demande, de prendre la barre quelques minutes.
– 10 : à coup sûr un trésor qui vaut à lui seul la peine de voguer désespérément sur ces mers sans fins, emplies d’œuvres inutiles et de déceptions. Une seule de ces œuvres mérite tout ce temps perdu, toute cette énergie et cet or dépensés. L’auteur(e) d’une seule de ces œuvres gagne un droit de passage à vie sur mon navire ; qu’importe le reste de sa production. À coup sûr, elle m’aura fait grandir.

Avec un barème si détaillé, tu ne pourras pas dire que tu ne savais pas. Maintenant, forban, si tu veux échanger sur mes notes et/ou critiques, fourbis tes armes, je t’attends.

Répartition des notes

  1. 44
  2. 115
  3. 207
  4. 316
  5. 748
  6. 1117
  7. 1618
  8. 1196
  9. 529
  10. 270

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