SensCritique
Cover Les meilleurs jeux Assassin's Creed

Liste de

12 jeux vidéo

créee il y a environ 8 ans · modifiée il y a plus d’un an

Assassin's Creed II
7.6
1.

Assassin's Creed II (2009)

Sortie : 20 novembre 2009. Action-Aventure, Infiltration

Jeu sur PC, PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4, Xbox One, Mac

Yayap a mis 9/10.

Annotation :

Aaah Assassin's Creed II. A l'époque, le jeu a bien marqué les esprits en reprenant les bases du premier opus tout en tenant compte d'à peu près tous les reproches qui lui avaient été faits. La structure du second opus est plus classique mais ô combien plus dynamique, le gameplay s'assouplit, il y a un vrai contenu annexe et de vraies possibilités de personnalisation, et la narration parvient enfin à être engageante.

On s'implique dans l'histoire d'Ezio parce qu'on y croit, que la perte d'innocence brutale du personnage est bien traitée et que le personnage évolue de manière cohérente tout au long du jeu, sans perdre son charisme. Sans compter que le coup du mec lambda dont la perte d'un proche le mène sur la voie des Assassins n'a pas encore été exploité jusqu'à la moelle (Ubi nous refera tout de même le coup trois fois). L'histoire n'est pas grandiose mais parvient à entretenir le mystère autour de son méchant et à mystifier comme il se doit la Confrérie.

Le jeu doit également beaucoup à son ambiance et à la qualité de son monde ouvert. L'Italie de la Renaissance et les villes de Florence et Venise (et San Gimignano et Forli, ne les oublions pas) sont magnifiquement représentées et demeurent un vrai plaisir à explorer, grâce à la direction artistique mais également à la musique de Jesper Kyd, qui offre tous simplement les plus beaux thèmes de la saga et de loin les plus mémorables (le cultissime "Ezio's Family" est d'ailleurs devenu le thème principal de la saga). Je continue à croire que l'habillage musical joue un rôle fondamental dans le plaisir que l'on peut prendre à explorer un jeu, et ACII en est l'un des exemples les plus probants.

Il y a plus généralement dans ce jeu une aura de mystère, d'envie d'exploration d'un monde qui a encore bien des secrets à livrer, quelque chose qui contribue pleinement à rendre l'expérience d'open-world d'ACII si plaisante et que je peine à retrouver dans les opus ultérieurs. Ce feeling inexplicable que j'ai pu ressentir par exemple en explorant une cathédrale pour dénicher le tombeau d'un Assassin.

Je suis sûr qu'en y rejouant, je trouverais que le jeu accuse son âge. Malgré les progrès faits depuis le premier opus, les mécanismes restent assez rigides, avec notamment des combats plus spectaculaires que vraiment intéressants à jouer. Mais ACII reste mon préféré, pour la claque qu'il a été à l'époque et les souvenirs qu'il m'a laissé, qui restent les plus beaux de toute la saga.

Assassin's Creed IV: Black Flag
7.2
2.

Assassin's Creed IV: Black Flag (2013)

Sortie : 29 octobre 2013. Action-Aventure, Aventure, Action

Jeu sur Xbox 360, PlayStation 3, Xbox One, PlayStation 4, PC, Wii U, Nintendo Switch

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Après la déception d'ACIII, Ubi s'est concentré sur l'aspect le plus plébiscité du jeu : les phases en bateau. Black Flag exploite le concept jusqu'au bout et vous place cette fois-ci aux commandes non pas d'un Assassin mais bien d'un pirate ! Un choix surprenant mais qui s'est révélé payant pour l'un des volets les plus appréciés par les fans.

Tout ce qui touche à la piraterie est terriblement fun. On est laissé libre d'explorer la mer avec son navire, personnalisable, et on peut s'en donner à coeur joie pour prendre d'assaut, couler, aborder des dizaines de navires ennemis en vue d'augmenter son équipage, sa flotte ou simplement le contenu de son coffre. Autant dire que j'ai passé la majeure partie de mon aventure à attaquer des navires ennemis tant cette partie du gameplay est fun et dynamique. Le jeu était une vraie invitation à explorer et à faire ce qu'on voulait : s'arrêter sur une île pour vider un coffre, chasser des baleines, prendre des forts marins d'assaut... Un contenu énorme dont je me suis rarement lassé.

A côté, le jeu n'est pas le plus intéressant sur sa partie Assassin, le rapport à la Confrérie semble vraiment forcé pour justifier le titre, les assassinats sont loin d'être mémorables, les mission d'écoute ou de filature plus encombrantes que jamais, et l'histoire autour des templiers est fort peu passionnante. On a malgré tout de sympathiques villes à explorer : la Havane, Kingston et Nassau, plus colorées que les fadasses New York et Boston.

Malgré un scénario encore une fois assez léger et une sous-exploitation de figures emblématiques de la piraterie (Barbe Noire...), j'ai vraiment apprécié le personnage d'Edward Kenway et son traitement plutôt mélancolique derrière ses airs d'Ezio-bis.

Un Assassin's Creed dont les atouts sont tout ce qui n'a pas directement trait aux Assassins donc, mais l'un des derniers volets de la saga à avoir su me passionner.

Assassin's Creed Odyssey
7.2
3.

Assassin's Creed Odyssey (2018)

Sortie : 5 octobre 2018. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Streaming

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ubisoft continue sur la bonne lignée initiée par Origins pour accoucher de l'opus le plus complet de la saga, et sans doute mon préféré depuis le 2. L'orientation RPG s'accentue encore avec la présence de choix à faire tout au long du scénario. L'impact n'est de ce côté pas énorme, tout au plus aident-ils à orienter l'éthique de notre personnage, entre désir de vengeance et volonté de souder ce qui reste de sa famille. Etonnamment, c'est plutôt du côté quêtes secondaires que j'ai trouvé de vrais choix déchirants et aux conséquences parfois inattendues.

Globalement, l'écriture est dans le haut du panier de la saga, en parvenant à développer un semblant de coeur émotionnel autour de notre quête personnelle. Hélas, les défauts de la saga restent les mêmes : pas mal de passages clés sont trop vite expédiés, les dialogues et la mise en scène restent tristement fonctionnels, et la méta-histoire me laisse toujours aussi perplexe (on sent qu'ils ne savaient absolument plus quoi en faire passé le cycle de Desmond).

En dehors de ça, c'est sans doute l'open-world le plus riche et immense de la saga. C'est super grand, rempli d'endroits à l'identité propre et je prenais un vrai plaisir à explorer la Grèce antique. Le retour de la composante navale héritée de Black Flag permet un peu de changement dans la dynamique du jeu, même si je suis loin d'avoir passé autant de temps à bord de mon bateau qu'au cours du jeu précité. Et il y a évidemment des tas de trucs à faire même si, c'est l'un des autres gros défauts du jeu, au bout d'un moment la répétitivité finit par s'installer puisqu'on répète toujours les mêmes tâches (explorer une grotte, nettoyer un fort, assassiner machin...). Au bout des 80 heures que m'a pris le jeu (!), j'ai fini par laisser tomber le contenu secondaire.

D'ailleurs, la division de l'intrigue principale en trois branches indépendantes fait qu'on a beaucoup de contenu a priori secondaire et déconnecté de la trame principale qui se révèle indispensable pour accéder à toutes les fins. D'un côté, ça renforce cette impression de contenu gargantuesque, mais de l'autre le jeu nécessite forcément un investissement en temps énorme, plus que n'importe quel autre jeu de la saga.

Malgré ces réserves qui empêchent le jeu de toiser les meilleurs open-worlds de la génération, on a malgré tout un très bon jeu qui toise les sommets de la saga. En espérant qu'Ubi continue à apprendre de ses erreurs et ne retombent pas dans les mêmes travers.

Assassin's Creed: Brotherhood
7.2
4.

Assassin's Creed: Brotherhood (2010)

Sortie : 19 novembre 2010 (France). Action, Infiltration, Aventure

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, Mac, PlayStation 4, Xbox One

Yayap a mis 8/10.

Annotation :

Brotherhood était le premier jeu de la saga à sortir un an après son prédécesseur, et ça plus la réutilisation d'Ezio, de l'Italie de la Renaissance, et l'inclusion d'un mode multijoueur avaient de quoi rendre méfiant. Heureusement, Brotherhood a su faire les bons choix pour justifier son statut de suite et reprendre le meilleur d'ACII.

La structure change légèrement puisqu'on est cette fois confiné à une seule zone : Rome, avec pour objectif principal de libérer la ville de l'emprise du clan Borgia. Ce qui allait devenir trop systématique dans les volets ultérieurs a tout d'une très bonne idée ici : la progression est rafraîchissante et ça a quelque chose de captivant de libérer Rome quartier après quartier pour ensuite en rénover tous les commerces. Il faut dire que la ville est magnifique et assez variée, en particulier grâce à la campagne et aux ruines qui apportent une variété certaine et offre à la saga certaines de ses ambiances les plus mémorables, encore une fois le travail de Jesper Kyd est à souligner, jamais plus la saga ne connaîtra une telle grâce musicale.

La nouveauté réjouissante est la possibilité de recruter des apprentis assassins, pour ensuite les utiliser au combat et les voir progresser de bataille en bataille. Le principe est un peu limité et allait être perfectionné par Revelations, mais permet malgré tout de se sentir comme un vrai maître assassin et un meneur de troupes de l'ombre. Jamais la saga n'aura réutilisé cette idée de cette manière après la trilogie d'Ezio et c'est bien triste. Le contenu en dehors de ça reste enthousiasmant : des assassinats, des missions liées aux différentes factions du jeu, le retour des tombeaux, les inventions de Leonardo et leur côté décalé... Le jeu offre suffisamment de choses à faire sans que l'on ne soit lassé par l'opulence d'activités à accomplir.

L'écriture est un peu en deçà du reste et se limite à un face-à-face entre Ezio et Cesare Borgia, un méchant charismatique mais pas très intéressant. La trame se laisse suivre sans toutefois être un vrai point fort.

Assassin's Creed Origins
7.3
5.

Assassin's Creed Origins (2017)

Sortie : 27 octobre 2017. Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One

Yayap a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le semi-échec de Syndicate a poussé Ubi à repenser sa formule en profondeur. Le studio s'est octroyé une année supplémentaire pour peaufiner son produit, et en a fait le premier AC à ne pas sortir un an après son prédécesseur.

L'inspiration majeure du studio, c'est évidemment The Witcher 3 et les nouvelles normes établies par CD Projekt Red pour le genre du RPG open-world. On a donc droit à un vrai jeu de rôle, avec système de levelling étendu et découpage en quêtes principales/secondaires, au lieu des "activités" des précédents jeux. Le moindre assassinat ou mission de nettoyage a donc désormais un vrai contexte, ce qui aide à s'impliquer davantage. Il manque toutefois un vrai talent à Ubi dans l'écriture et la mise en scène pour qu'il y ait une vraie implication dans ces quêtes secondaires, dommage.

Mais Origins, c'est surtout l'Egypte antique en tant que monde ouvert immense, immersif et varié à explorer, fourmillant de détails et de choses à faire tout en étant un appel à la contemplation. A ce niveau, c'est sans doute le volet le plus abouti de la saga, tant on a l'impression d'évoluer dans un vrai pays avec ses villes, ses villages de pêcheurs, ses déserts, sa faune... Pour l'occasion, le système de parkour est plus libre et permissif, se reprochant de l'escalade d'un Zelda BOTW.

Je note aussi le meilleur système de combat de la saga, inspiré lui aussi de TW3 mais aussi des jeux de From Software. Il faut désormais gérer l'espace, la puissance de ses coups et ses esquives plutôt que de simplement attendre que les ennemis attaquent un par un, ce qui rend les affrontements nettement plus dynamiques et jouissifs.

Dommage qu'Ubi n'ait pas évité l'un de ses plus gros problèmes : l'écriture boiteuse de ses jeux. La trame aurait pu être passionnante mais est survolée et sous-exploite ou simplifie les grands évènements historiques qu'elle couvre (principalement l'histoire de Cléopâtre et César, je trouve le traitement du célèbre dictateur romain très limite). Le couple principal manque d'alchimie, les méchants sont peu développés et l'origin story de la confrérie semble grossièrement rattachée à la fin. Reste un Bayek pas complètement antipathique et une backstory relativement émouvante même si vue mille fois.

On a malgré tout l'un des jeux les plus réussis de la saga et le meilleur depuis longtemps, comme quoi la remise en question d'Ubi a été payante.

Assassin's Creed: Unity
6.1
6.

Assassin's Creed: Unity (2014)

Sortie : 13 novembre 2014 (France). Action-Aventure, Infiltration

Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4

Yayap a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Petite réévaluation en ayant refait le jeu en 2021 : Unity est toujours très perfectible et ne concrétise pas parfaitement sa volonté de renouveler le principe de base de la licence. Mais il y a derrière ces imperfections un jeu avec de vraies ambitions, notamment le monde ouvert urbain le plus beau et détaillé de la saga et une histoire étonnamment cohérente thématiquement et engageante émotionnellement. Voir ma critique pour plus de détails.

Assassin's Creed: Revelations
6.4
7.

Assassin's Creed: Revelations (2011)

Sortie : 15 novembre 2011. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, PC, Xbox 360, PlayStation 3, Xbox One

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Dernier volet de la trilogie consacrée à Ezio, Revelations devait conclure l'arc du personnage mais également celui d'Altaïr, tout en préparant le terrain pour Assassin's Creed III. A ce titre, Revelations était apparu comme une légère déception.

Le jeu reprend avec efficacité la formule de Brotherhood et perfectionne notamment le système de recrues, qui reste ici mon favori de la saga. Au-delà de ça, les nouveautés sont plutôt maigres et on avait pour la première fois l'impression que la saga se reposait sur ses acquis, malgré une Istanbul très réussie. La trame est finalement aux antipodes de ce que laisse entrevoir le titre : peu de révélations signifiantes, ni même grand chose à se mettre sous la dente, en dehors d'une très belle conclusion pour le personnage d'Ezio, plus sage mais toujours aussi charismatique. Les passages d'Altaïr sont quant à eux une douche froide, bien trop succincts et limités en terme de gameplay. Le présent m'a en revanche pas mal plu avec son côté puzzle game sur fond d'univers virtuel cubique, au moins ça changeait un peu.

Bref, Revelations possède de belles qualités et reste un titre sur lequel j'ai pris énormément de plaisir mais marquait pour moi la première (petite) déception au sein de la saga. Et pas la dernière...

Assassin's Creed
6.7
8.

Assassin's Creed (2007)

Sortie : 16 novembre 2007 (France). Action-Aventure, Infiltration

Jeu sur PC, PlayStation 3, Xbox 360, Xbox One, Mac

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Le premier jeu, quelle nostalgie !

Il faut se remettre dans le contexte de l'époque : en 2007, c'était mon premier jeu sur Xbox 360 avec Halo 3 et la claque graphique avait suffit à me souffler. Sans compter le concept à l'époque plutôt novateur de mélanger monde ouvert médiéval, déplacement libre en mode parkour et assassinats.

Le jeu a toutefois les défauts que tout le monde connait : un gameplay bien trop rigide, que cela soit au niveau des combats ou des assassinats, une structure extrêmement répétitive, du contenu annexe sans intérêt, une narration lourde passant par d'interminables scènes de discussion, des retours au présent trop systématiques et encombrants... AC1 était très imparfait et apparaît, avec le recul, plutôt comme une ébauche de ce qu'allait pouvoir devenir la saga, un potentiel qui ne demandait qu'à être exploité.

Assassin's Creed III
6.6
9.

Assassin's Creed III (2012)

Sortie : 31 octobre 2012. Aventure, Action, Infiltration

Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3, Wii U

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Je l'ai attendu, ACIII, j'ai bavé devant les annonces, les multiples trailers, je l'ai acheté day one en version collector, j'ai joui devant les premières heures de jeu et l'énorme twist qu'elles nous balancent... Puis j'ai progressivement décanté. Perdu entre sa volonté d'offrir une expérience open-world jamais vue dans la saga et une trame complexe, non-manichéenne et tragique, le jeu se perd et ne parvient à aboutir aucune de ses ambitions.

En terme d'écriture, j'apprécie le fait de vouloir remettre en cause la guerre d'indépendance américaine et le revers de ses idéaux libertaires. Malheureusement, la narration reste trop évasive, les personnages trop survolés, et en particulier Connor m'est apparu comme une belle tête à claque, un héros énervé et naïf qui se fait mener en bateau sans parvenir à évoluer vraiment, sa relation avec son père est également un beau pétard mouillé alors que le potentiel était là.

J'apprécie l'idée de faire un AC moins citadin, notamment en offrant cette vaste région qu'est la Frontière et une nouvelle manière d'appréhender le jeu et le gameplay. Malheureusement, cela se fait au détriment des villes, New-York et Boston sont sans doute les endroits les plus fades à visiter de la saga et m'ont bien fait regretter Rome ou Venise. Sans compter qu'autant le contenu est plus fourni que jamais, autant les activités proposées par le jeu perdent en intérêt tant il répète les mêmes mécanismes et habitudes énervantes (et cela concerne tant le contenu annexe que les missions principales), ce jeu est le premier de la saga dont je me suis vraiment lassé.

Ah et le présent est un beau ratage, on donne cette fois de l'importance à Desmond pour réaliser que c'est juste un pleurnichard sans charisme, les missions souffrent d'un gameplay absolument pas adapté au contexte contemporain et la fin est un beau coup de pute alors qu'il y avait une belle occasion de conclure l'histoire du présent.

Je salue néanmoins le jeu sur pas mal de points : son ambition, même non-aboutie, les missions du Domaine qui étaient de loin les plus engageantes et tous les passages en bateau, réussis au point qu'ils seront le focus de l'épisode suivant.

Assassin's Creed: Rogue
6.6
10.

Assassin's Creed: Rogue (2014)

Sortie : 13 novembre 2014 (France). Action-Aventure, Aventure, Action

Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3

Yayap a mis 7/10.

Annotation :

Triste destin que celui de Rogue. Le jeu a été conçu avant tout comme un épisode de remplissage pour que les joueurs PS3/360 aient droit à un AC en parallèle de la sortie d'un Unity conçu pour les consoles de nouvelle génération. Résultat : on reprend le principe de Black Flag, on change le skin pour que les mers d'Amérique du Nord succèdent aux Caraïbes, on ajoute quelques nouveautés, et hop on a un nouveau jeu à livrer au public. C'est dommage, car derrière ses airs d'opus mineur, Rogue a une proposition audacieuse : celle d'incarner, pour la première fois, un Templier tout au long du jeu et ainsi de jeter un autre regard sur les actions de la Confrérie des Assassins. Ce principe alléchant reste sous-exploité, malgré un personnage principal plutôt charismatique et un retour bienvenu de personnages de Black Flag et ACIII (le jeu se déroulant entre les deux). En dehors de ça, c'est toujours aussi fun de se prendre pour un pirate, mais les mécaniques étaient plus vieillissantes que jamais et la saga avait besoin d'un bon lifting..

Assassin's Creed Valhalla
6.3
11.

Assassin's Creed Valhalla (2020)

Sortie : 10 novembre 2020. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, PC, Streaming

Yayap a mis 6/10 et a écrit une critique.

Assassin's Creed: Syndicate
6.1
12.

Assassin's Creed: Syndicate (2015)

Assassin's Creed Syndicate

Sortie : 23 octobre 2015. Infiltration, Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC

Yayap a mis 5/10.

Annotation :

Malgré quelques nouveautés sympas (l'alternance entre deux personnages principaux, le grappin...), ce Syndicate incarne pour moi toute la paresse caractéristique de la licence : la trame est anecdotique et sans ambition, le système de jeu n'a que peu évolué et les différentes tâches à effectuer sont toujours aussi vides de sens au sein d'une ville correctement modélisée mais manquant de souffle, de vie. Le signe que la saga avait besoin d'une pause.

Yayap

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