Les meilleurs albums de Pink Floyd selon Azertherion

Annotation :

Plus prévisible tu meurs.

Annotation :

A mi-chemin entre les expérimentations psychédéliques de l'époque Syd Barret et la période prog ronflant qui suivra, Meddle parvient à ne garder globablement que le meilleur. Tout n'est pas parfait, la faute à un morceau de Waters dispensable et une plaisanterie canine, mais cela ne fait à mon sens que lui donner plus de charme.
En plus, la pochette est superbe.

Annotation :

Cracher sur DSOTM est une étape obligatoire pour tout intellectuel qui se respecte, tant un tel virage assumé vers une esthétique plus lisse et ronflante, propre à conquérir le monde, ne peut décemment être célébrée par un esprit qui souhaite s'élever au dessus de la masse et du débat. J'aime malheureusement beaucoup cet album malgré ses limites et sa propreté revendiquée, au grand dam de ma crédibilité.

Annotation :

La première sortie sous le reigne du dictateur Waters, qui se trouve également être le seul bon album de cette période. Aucun morceau n'est vraiment parfait, le groupe tend à recycler quelque peu ses bonnes idées, Wright est relégué au rang de figurant et Waters se taille la part belle au chant, ce qui fort regrettable (mais relativement à propos au vu du concept abordé, son timbre rageur étant cohérent avec la verve des textes, à défaut d'être le plus beau qui soi) et malgré tout cela, l'album est excellent. On va pas se plaindre.

Annotation :

Le plus cohérent et agréable des albums plus psychédéliques du groupe. Un effort quelque peu sous apprécié à mon sens.

Annotation :

Mis à part Alan's Psychedelic Breakfast, aucun morceau n'est vraiment une totale réussite, ni tout à fait mauvais. Un album à l'ambiance sympathique malgré une production un peu datée, dont la pochette participe grandement au capital sympathie.

Annotation :

Entre beau, planant, chiant et nombriliste, The Division Bell laisse présager de ce qu'il adviendra de la carrière solo de Gilmour, tout en constituant une très noble conclusion à la carrière du groupe.

Annotation :

J'aime bien cet album, allez savoir pourquoi. Il a beau être composé à moitié d'interludes sans grand intérêt, il dégage une ambiance nostalgique et ensoleillée qui me plait et signe en prime l'une des plus belles ballades du groupe en la présence de Wots...The Deal.

Annotation :

Même constat que pour Obscured by Clouds, à ceci près que More n'a rien d'ensoleillé et qu'il vaut principalement pour ses deux essais hard rock, qui illustrent le groupe tatonner dans bien des directions, l'absence de Syd Barret se faisant ressentir quand à l'identité sonore du quartet à l'époque.

Annotation :

Je sais, je sais. Je tiens à présenter mes excuses par avance.

The Wall est le premier album solo de Waters, avec en guest l'apparition des autres membres de Pink Floyd (sur certains morceaux seulement, pas vrai Wright), et est à ce titre la première partie d'une entreprise arthérapeutique en deux fois avec The Final Cut. Le concept est très simple, il consiste à établir l'anamnèse d'un personnage de fiction inspiré du nom du groupe, objet projectif attitré de Waters afin de reconstituer l'histoire tumultueuse et difficile du quelque peu mégalomane bassiste.

Prévoyez au programme une métaphore bien explicite du désinvestisement du monde, une foultitude d'interludes inutiles, une critique un peu naive de l'enseignement scolaire ainsi que des morceaux sympathiques (quoi qu'un peu surcôtés) engloutis sous une tonne d'effets sans saveur et dispersés au milieu d'une succession de bricolages sonores inintéressants. Pas de quoi faire un chef-d'oeuvre, je le crains.

Annotation :

Sous la tonne d'effets psychédéliques, des pop songs sans grand intérêt. Un album ayant bien mal vieilli, bien que je comprenne parfaitement qu'il puisse faire l'objet d'un fort capital sympathie auprès de certains. Sans moi, malheureusement.

Annotation :

Ummagumma est un bordel total et absolu dont ne s'extrait de ses chaotiques compositions que la volonté de bien faire ainsi qu'une douloureuse recherche d'identité. Il mérite à ce titre un meilleur placement que les suivants, même si chaque écoute constitue un grand et long regret.

Fuyez l'album studio comme la peste, n'écoutez que le mini-live.

Annotation :

On s'emmerde assez largement sur ce disque qui n'a même plus l'ambition de faire passer sa musique pour autre chose que de la variété internationale.

Annotation :

Pourquoi ?

Annotation :

Il est quand même hilarant qu'afin de faire son petit laius sur l'isolation, le retrait sur soi et la nécéssité de s'ouvrir au monde, Waters se soit coupé de musiciens beaucoup plus talentueux que lui, tout ça pour nous offrir ce magnifique présent. Un disque sans saveur, sans rythme, sans âme.