The Temptations
7.1
The Temptations

Série NBC (1998)

A la base une mini serie, produite par la Motown,racontant l'histoire des Temptations à la sauce D'Otis Williams, membre fondateur du groupe et leader naturel grâce à sa longévité au sein du groupe.
Au niveau talent et chant, c'est une autre histoire, c'est celle de Eddie kendricks, de David Ruffin, de Paul Williams (pas celui de Phantom of Paradise), de Melvin Franklin et d'Eldridge Bryant.
Ce film est le fruit de la confrontation de ces deux visions, la famille de l'un contestant la vision de l'autre, un tribunal a décidé de couper certaines scènes et voici le montage final.
C'est bête à dire, mais l'histoire de ce film, c'est aussi l'histoire du film, ces visions qui se confrontent, celui qui est encore là pour raconter qui se donne le beau rôle, ceux qui sont partis qui ne peuvent s'exprimer que par l'enregistrement de leur talent, quelques anecdotes rock n' roll et hop, emballé c'est pesé.
En gros, l'histoire des Temptations commence comme toutes ces histoires de groupe musicaux, ils se rencontrent, ça marche pas, puis ça commence à marcher, un brin de soleil et hop le méga succès, les tournées, les dissensions, les séparations, quelques drames et on se dirige comme on peut vers la fin .
Comme les plus réussis de ce genre de film, on peut saluer la performance des acteurs, la fidelité des costumes, la beauté des décors et bien sûr la musique, à savoir qu'on y entend "My Girl" au moins 15 fois et qu'elle pourrait revenir une dizaine de fois sans que ce soit de trop.
Sauf que l'histoire des Temptations comporte quelque chose de plus, au milieu surgit un conflit (celui qui régentera le montage final), une guerre des tranchées entre les membres du groupes, qui ne se résoudra jamais, d'où les multiples formations, re formations et même versions du groupes par la suite.
On arrive alors dans les défauts du film. A mon sens, il se concentre trop sur la formation justement nommée le classic 5, celui qui transforme le groupe de la Motown, the "Hitless" Temptations en groupe numéro 1 de l'écurie, celui dans lequel, le conflit se larve. En ne proposant la formation suivante que comme décor (on ne voit même pas Damon Harris, voix la plus mémorable dans Papa was a rolling stone), on reste dans le discours d'Otis Williams et on survole les dissensions suivantes qui tacheraient le beau rôle que celui ci s'est donné.
Mais s'il doit y avoir une justice sur terre, on ne retiendra pas plus Otis Williams à la fin du film que dans les disques des Temptations. Si l'acteur qui assure son rôle remplit sa fonction correctement, une sympathie énorme se dégage des autres personnages, autant membre du groupe, que de Berry Gordy et Smokey Robinson jeune. A signaler l'apparition du vrai ancien membre des Miracles.
Vous avez deviné, je suis amateur du groupe, de la Motown et les quelques plans devant Hitsville, dans les bureaux avec Martha Reeves en receptionniste, Tammi Terrell au bras de David Ruffin me font bien plaisir, l'aperçu de l'ambiance du chitlin' circuit avec le "même" bus utilisé dans Ray m'est agréable et l'ensemble mixé au son des Temptations (titres seulement issus du best of) m'a offert une projection très agréable.

Toshiba
7
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le 4 mai 2018

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