Tout commence dans une famille qui semble heureuse, même si l'on sent très rapidement qu'il y a une part d'ombre dans au sein du couple Tanetti formé par Jessica Biel et Christopher Abbott, et rien ne laisse présager l'extrême violence de la scène du meurtre inexplicable qui va rapidement se dérouler sur la plage.
A partir de cette situation, qui voit la meurtrière immédiatement avouer son crime effectué au vu et au su de tous, The Sinner déroule une enquête menée par un détective en mal d'amour - c'est le moins que l'on puisse dire - qui retrouve sa souffrance intime dans l'indéfendable coupable du meurtre.Construite de petites choses qui en entraînent d'autres, enrichie par des flashbacks issus d'une mémoire retrouvée, cette enquête avance imperceptiblement mais résolument vers l'explication de l'agression pour nous dévoiler in fin son mobile inconscient.
Ce déroulement est en soi très bien mené avec une montée en puissance progressive de l'émotion et de l'intensité au fil des épisodes, au point qu'on s'attend naturellement à un dernier acte encore plus fort que les précédents. Et c'est là que précisément, le bas de cette excellente série blesse. Le dernier épisode est très en deça des précédents avec une résolution finale trop rapide, effectuée en deux trois mouvements qui fait qu'on ressort désappointé de ne pas avoir vécu le plaisir qu'on anticipait.
En espérant que la saison 2 reprenne les ingrédients de la saison 1 et réussisse pleinement son épilogue.