Cette série me tient particulièrement à coeur, et le premier de ses atouts : son générique! En effet, un vrai travail sur cette partie, si essentielle d’un film ou d’une série, à été fait. Il s’agit d’un assemblage de photos et de vidéos de lieux insolites dans New-York et la chanson I need a dollar d’Aloe Blacc vient sublimer le tout. Néanmoins, cette série ne peut se résumer à son simple générique, mais à une vraie interprétation des acteurs qui sont tous surprenant par leur fraîcheur et leur talent, tant au niveau des premiers rôles ( Bryan Greenberg qui incarne Ben Elbstein et Victor Rasuk pour “Cam”), que pour les plus secondaires (Lake Bell pour Rachel Chapman et Scott Mescudi “Kid Cudi !” pour Domingo).
Le sujet traité est déjà rare pour une série, la création d’une chaîne de vêtements, dont le nom sera “Crisp”, par deux jeunes branchés, New-Yorkers pure souche qui ne vivent que pour réaliser leur rêve américain. Et comme dans tout projet, les ennuis ne tardent pas à survenir... Dès le financement pour réaliser les patrons de leurs futurs habits. La solution, une magouille de dessous les fagots avec le cousin ex-tolard de Cam, qui cherche à se lancer dans des investissements plus honnêtes. Une deuxième personne va aider au financement, un ancien camarade de Ben, devenu trader, en mal avec les femmes (sauf s’il les paient!) et qui ne cherche qu’une chose: entrer enfin en boîte!
Tout au long de leur périple, des histoires de coeur surviennent (ce sont deux “presque” trentenaires sans relations fixent, qui ne cherchent que des “coups” d’un soir!), ce qui pimente et révèle certaines facettes des personnages qu’on ne pourrait supposer. L’autre point qui permet de placer cette série dans les meilleures, est la réalité avec laquelle les évènements se passent. En effet, une multitude de productions auraient sans doute tout miser sur l’aspect “American Dream”, sans jamais faire allusion à toutes les galères et rouages du système américain que l’on découvre... Aussi, on observera les astuces et l’ingéniosité de ces deux hommes pour réaliser leur objectif, même s’ils doivent passer par des plans D ou F !
Un vrai travail de fond à été fourni pour les plans, la manière de filmer, et surtout pour la qualité des images (on est face de magnifiques paysages urbains avec des éclairages sublimes), ce qui permet de regarder la “Big Apple” sous ses plus beaux atours. Pour moi, cette série est la plus belle graphiquement parlant, pour une série urbaine. Ainsi, elle s’adresse à toute personne en quête de nouvelles aventures citadines tant au niveau de ses déboires que de ses réussites.