Rahlala, ils sont partout vous dis-je ! Partout !
AC est une version modernisé et dramatique de l’inceste à la Japonaise.
L’histoire est assez complexe, tout en restant intéressante : il s’agit grosso-merdo d’une enquête où un « detective » de fortune va devoir élucider un meurtre, dans un monde où la « mort » est quelque chose de banale, mais où la « vraie mort » est quelque chose de beaucoup plus rare.
Et ce monde futuriste en background est particulièrement riche : un jour, quelqu’un s’est dit que, bon, crever, c’était con tout de même ! Alors cette personne a inventer un dispositif qui permettait de sauvegarder l’esprit d’un humain pour pouvoir soit le transférer sur le réseau, soit en faire une copie, soit le réimplanter dans un nouveau corps (un vrai, ou un clone, ou un synthétique, au choix, en fonction des moyens).
Alors, sur ce point, c’est assez intéressant, mais, boarf, je sais pas. Si tout le monde ne peut pas se payer le luxe d’aller à l’autre bout de l’univers en un claquement de doigt, ceux qui le font se rendent-ils compte qu’ils choisissent de se suicider à la première utilisation ?
C’est une des théories de la personnalité, et la série en parle ouvertement : lorsque vous mourrez pour la première fois, ou que vous faites un transfert de « conscience » (ou plutôt une copie de la mémoire, uniquement, la conscience elle…), et bien il s’agit de la disparition pure et simple de la personne d’origine, qui donnera naissance à un nouvel esprit, avec la mémoire de la précédente. Un peu comme l’on ferait avec un enfant, mais avec une sorte de continuité temporelle différente.
Prenons un exemple car je sens que je vous perd. Vous êtes A, bonjour A. Vous vous faites installé le dispositif, vous restez A, mais vous souhaitez aller voir B à pétaouchnok-les-bains, vous rapatriez donc votre mémoire dans le dispositif, vous mourrez. A’ nait dans le dispositif, mais n’est pas encore conscient, une copie est envoyé vers la localité de votre ami B dans un corps d’accueil (que nous ne noterons pas X, parce que y’en a déjà mare des lettres xD !). A’’ est à présent dans le corps de réception.
A partir de maintenant, il y a 2 solutions :
- a) Soit A’’ se copie dans le cerveau de l’hôte, qui fait donc naitre A’’’.
- b) Soit le corps est à présent piloté par le dispositif et la mémoire de A’’.
Je penche plus vers la solution petit « a » (ho bordel encore des lettres !), car les corps et les mémoires restent mu par des désirs chimique et physiologiques, et non « mécanique » comme pourrait l’être un esprit qui ne serait pas influencé par ces choses-là.
Donc, A’’’ nait et s’éveille dans le corps de substitution, il échange avec votre ami, puis décide de revenir. A’’’ se copie donc dans le dispositif de votre corps, et meurt. A’’’’ est dans le dispositif d’origine. La mémoire est copié dans le cerveau, et votre corps est à présent piloté par A’’’’’.
Bref, en un voyage, 5 meurtres, pfiou !
Alors je ne vous dit pas le bordel quand des mecs arrivent à faire des copies illégales d’eux même pour les transférer dans d’autre corps et ainsi former des armées !
(Le thème est abordé dans la série)
Cependant, si je comprends que se faire des clones (en les faisant pousser ou en les imprimants soit cher), j’ai du mal à concevoir qu’on puisse réutiliser de vrais corps pour héberger d’autres individue… Là ça m’échappe… Et malheureusement, c’est le pitch de départ de la série…
EDIT : Tiens d'ailleurs j'avais noté qu'ils prononcaient mal Osaka (qu'ils prononcent [Ozaka] >.> ...)