C'est le deuxième bouquin de Dan Simmons que je découvre après avoir lu le premier volet de Hypérion, auquel je n'ai pas donné suite. Si j'avais apprécié ce dernier, je ne l'ai pas aimé suffisamment que pour vouloir me plonger dans la saga.
Terreur est d'un tout autre style. Se basant d'une expédition britannique qui disparaitra sans laisser de trace à la recherche du passage du Nord-Ouest dans l'Arctique. Les deux navires - le Terror est accompagné par l'Erebus - sont vus pour la dernière fois en 1845. On apprendra plus tard que les navires ont été coincés de nombreux mois dans la glace et que les hommes ont dû abandonner les bateaux pour tenter de rejoindre la terre ferme par le sud. Ils n'arriveront jamais, mourant principalement de froid, de faim et de maladies.
C'est sur cette base que Simmons propose un livre qui m'a par moment fait penser à The Thing, à un récit d'aventures pur et dur, à de l'horreur et, aussi, à une plongée un peu plus culturelle avec le monde des Inuits. Le tout donne un mélange par moment très indigeste, par moment un peu plus réussi.
Il y a chez Simmons une façon d'écrire et d'étirer en longueur son récit qui ne me convient absolument pas. Ici, on reste des centaines et des centaines de pages à lire que les hommes sont coincés, comptent leurs rations, que les maladies approchent et qu'en prime, un monstre chope quelques hommes pour en faire leur repas. Ce qu'est le monstre, on ne l'apprendra que dans les dernières pages du bouquin. En plus de tous ces malheurs, faut que certains se méfient car la sédition n'est pas loin. Sans oublier qu'il y a aussi des mecs qui sont fans des petits culs des autres et qu'il valait mieux pas que ça se sache dans la marine, sous peine de coups de fouet et de morts. Alors quand il y en a deux qui se font choper...
Bref, il y a un mélange de plein de genre de choses qui fait que le récit trouve que trop rarement un équilibre. En fait, j'ai commencé à apprécier le récit que lorsque les bonhommes se décident enfin à quitter le navire. Mais 700 pages étaient déjà passées depuis. Trop tard que pour pour que je mette véritablement à apprécier le bouquin dans son ensemble.