Leurs enfants après eux par CapitaineNemo

Je viens de finir de me cogner cette longue et dispensable lecture, chronique de l’ennui d’une vie provinciale médiocre dans les années 90.

540 pages de « yspasspagranchoz » a petaouchville mais attention, c’est les annees 90 alors on glisse de la madeleine de proust pour quadra... moment souvenir de la finale... petit placement des marques de notre enfance...

On suit 4-5 ados qui vont devenir des adultes sans histoire avec des problèmes a la con. Bon a la fin y a pas d’histoire et c’est chiant.

Mais y a deux ou trois scènes de cul pour un petit gout de souffre dans la lecture de la ménagère qui a lu dans teleramasse que c’etait hyper bien parce que hé ! C’est le goncourt !

Ça aurait pu durer encore 500 pages de plus de name droping souvenir souvenir.

Long long long. Ennui.

Pour faire la part des choses, je precise que cet avis n’est que mon ressenti propre de lecteur qui aime qu’on lui raconte des histoires.

Et que là le propos de l’auteur semble être justement de faire le portrait d’une population sans histoire.

Si vous êtes férus d’ambiance et de portraits de personnages, il semblerait que vous vous y retrouviez ici.

Et c’est vrai que c’est bien rendu. Juste cent pages me suffisaient. Pas cinq fois ça.

Bizarrement ce livre m’a rappelé le film Boyhood (que pour le coup j’avais adoré alors qu’il etait bien long)