Cette deuxième publication des aventures du célèbre détective souffre encore de digression peu enthousiasmantes, qui, une fois le mystère résolu, n'ont plus grand intérêt sauf de proposer un récit d'aventure exotique en guise de dépaysement.
Il faudra attendre les suivants pour assister à des enquêtes plus concises et captivantes.
On assiste tout de même au développement des personnages, Watson trouve l'amour, par le biais d'un coup de foudre amené assez maladroitement, et l'on apprend que Holmes, quand son cerveau n'est pas pris dans une enquête ou à tout autre occupation intensive de ses précieux neurones, s'adonne à la prise de cocaïne, ni plus ni moins.
Le récit est en outre, ponctué de propos au racisme assez dérangeant, mais qui, remis dans leur contexte peuvent s'expliquer.
Dans l'ensemble, le récit souffre de sa longueur notamment dans son dernier tiers, heureusement, y figure une sympathique poursuite en bateau sur la tamise, que l'imaginaire du lecteur a tôt fait de rendre spectaculaire.