Des années que j'attends, que je rêve, que je transpire l'envie de me replonger dans l'univers de la trilogie A la croisée des mondes, et voilà qu'elle arrive, miracle !
Cette trilogie a marqué mon enfance, les livres de Pullman ont amorcé ma passion pour la lecture et pour l'écriture, mon attente était donc, comme vous pouvez l'imaginer : gigantesque.
Ma déception a été tout aussi gigantesque. La première partie reprend plutôt assez bien l'ambiance des Royaumes du Nord, la découverte du personnage de Lyra est comparable à celle de Malcolm, dans le sens où on rentre rapidement dans l'univers, et on s'attache facilement au petit bonhomme. L'intrigue monte les escaliers petit à petit, et on finit par être surpris par de petits éléments. Ça, c'est le positif.
La seconde partie est très lente, même absolument longuette, prévisible, poussive, ennuyeuse. C'est terrible. Le pire arrive avec les dernières pages du livre, Pullman, comme s'il avait été pris par la panique, a tenté une envolée artificielle en nous pondant tout un tas de personnages plus ou moins mystérieux ou nostalgiques dans un environnement fantastique, mais qui ne sont ni intéressants, ni marquants. L'envolée ne prend pas, elle s'avère fade et finit dans un lac de boue.
Un lac de boue... Un bon résumé pour ce premier tome de la trilogie Le Livre de la Poussière...
Plus qu'à espérer que le deuxième tome avec Lyra comme personnage central sera meilleur.
S'il vous plait Monsieur Pullman.
Entendez ma prière.