Moi je, moi je, moi je, moi je, moi je...C'est rare que je note un livre en fonction de son message, mais là c'est vraiment un condensé du nombrilisme d'une certaine bourgeoisie parisienne.
A la lecture de ce livre, un élément saute aux yeux : l'autrice a complètement mésestimé les effets de sa liaison avec l'un des ex de sa mère. Je ne juge pas, mais en se comportant ainsi, le risque de problèmes relationnels familiaux augmentent évidemment très sensiblement....Le livre ne se résume pas à ça, mais tout de même.
Je n'aime ni le rapport de V. Linhart aux hommes, ni à l'argent, ni sa façon d'utiliser ses relations pour se loger et /ou travailler. Ce n'est pas sain d'évoluer comme ça dans la vie, c'est trop égocentrique et ça manque singulièrement d'empathie. En outre, on s'expose à des catastrophes, ce que l'autrice ne semble jamais avoir envisagé.
Un dernier point, mais qui me semble troublant : de toute évidence, ce récit comporte des omissions, des ellipses, des "trous"; bref il ne respire pas la transparence. C'est la liberté de V. Linhart, naturellement, mais cela saute aux yeux, et on se demande bien ce que contiennent ces omissions.