Tout juste installée à Londres sous une fausse identité, Enola reçoit sa première enquête d’un allié inattendu : le docteur Watson, venu lui demander de l’aide pour retrouver la petite sœur de Sherlock Holmes, lui avoue que ce dernier est accaparé par l’affaire de la disparition d’une lady. Enola décide donc de se lancer sur cette affaire.
C’est avec beaucoup de plaisir qu’on retrouve Enola et qu’on nous présente le docteur Watson qui, un peu nigaud, va voir un détective qui vient tout juste d’avoir pignon sur rues (autrement dit dont il n’a aucune idée de la réputation du bonhomme) et lui déballe LE plus gros secret de son meilleur ami en plus que L’affaire sur laquelle ils travaillent en ce moment.
Avec le recul, on se rend quand même facilement compte que le docteur est un gros gros GROS vénard de n’être tombé QUE sur la petite sœur de Sherlock en pleinement cachette.
Blague à part, ce tome est excellent, meilleur que le précédent. On sent que l’autrice s’envole enfin avec ses personnages, son style et sa recette. Plus que jamais, on sent qu’elle s’amuse à tenir toutes ses promesses et on adore enquêter avec Enola !
De plus, la recherche de la mère n’est ni trop encombrante, ni trop légère et c’est un mystère qu’on a hâte de développer dans les prochains livres.