Suite de trop... mais toujours mieux que beaucoup de choses

Ma vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=IKgRikgsnoU


Et bien non, j'ai trouvé que ce deuxième tome était de trop. La fin avait conclu toutes les intrigues, premières et secondaires. Ici, le père d'Ari est malade, et celui-ci tente de lui parler vraiment, profondément une dernière fois. On suivra aussi Margret, dont la trajectoire a un peu évolué : de femme sans doute malade (peut-être bipolaire, dans le précèdent tome, avec une alternance entre mélancolie et euphorie), elle devient femme qui s'émancipe, en suivant son coeur auprès d'un instituteur. On se questionne : est-ce que Stefansson a voulu coller plus près à son personnage, quitter le qu'en dira-t-on, la folie si facilement attribuée aux femmes libres ? ou est-ce l'inspiration qui l'a guidé vers d'autres contrées ? On ne saura pas, et ce n'est pas bien grave. En revanche, ce qui l'est, c'est que la légèreté du précédent tome a disparu, que celui-ci est à nouveau plombé par une lourdeur mélancolique qui me rappelle plus la trilogie du gamin que D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds.

Je suis en train de préparer une vidéo sur Jon Kalman Stefansson " La naissance d'un poète", je vous partagerai le lien très prochainement

YasminaBehagle
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le 8 juil. 2022

Critique lue 29 fois

YasminaBehagle

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