4.48 psychose retrace l'expérience d'une jeune femme souffrant de psychose suicidaire face au monde médical. On ne peut s'empêcher de penser qu'il annonçait directement le suicide de Sarah Kane, ce qui rend sa noirceur et sa violence encore plus insupportables.
Critiques : avis d'internautes (17)
4.48 Psychose
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1.48 Psychose
Ce qui est cool avec Sens Critique, c'est que c'est un super outil pour découvrir des trucs qui n'auraient sans doute eu aucune chance d'atterrir dans notre vie en temps normal. C'est le cas avec cette pièce de théâtre: je ne connaissais absolument pas Sarah Kane auparavant, et a priori ce titre aux allures de graffiti dans la cour du lycée avait tout pour me déplaire (même si j'aime bien les...
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Critique de 4.48 Psychose par Kamila-Alice Volsteadt
Je vais dire les choses sans détour : Sarah Kane a écrit ce que je voudrais écrire sur cette horreur que de vivre et de se dégueuler soi-même.
Cette piéce est la restitution de ce déchirement intérieur, de cette douleur, cette souffrance.
Merci Sarah pour ton théâtre. Facile à dire mais c'est tellement vrai. Tellement ressenti.
Le talent d'être violente c'est Sarah Kane.
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Quitte ou double.
Autant j'ai détesté Manque pour ce qui m'a semblé être un vide abscons camouflé sous une apparence de profondeur (vous me suivez ?), autant j'ai beaucoup aimé 4.48 Psychose. J'ai haï l'espèce de dialogue creux, décalé, incompréhensible et soi-disant existentiel et fondamental de Manque, ce genre de chose abstraite, conceptuelle, moderne, où à force de vouloir aller trop loin on ne va plus nulle...
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"Je n'ai aucun désir de mort / aucun suicidé n'en a."
D'un côté il y a évidemment le drame, Sarah Kane qui se pend à 28 ans dans les toilettes de l'hôpital psychiatrique où elle est internée, un an avant la sortie de son chef d'œuvre. Pas vraiment de quoi rire. Et pourtant.
Quand je lis cette oeuvre, qui est une pièce de théâtre, un long monologue - apparait parfois ce qui semble être un psy - découpé en petites scènes, je me sens enveloppé d'un...
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Critique de 4.48 Psychose par Thybalt
Dernière pièce de Sarah Kane, écrite lors d'un séjour dans un établissement psychiatrique (qui se conclut par le suicide de l'auteur à 27 ans), "4.48 Psychose", sous un titre étrange voire énigmatique, est en fait le dernier cri de rage de l'auteur. Vivement critiquée à ses débuts pour des textes d'une rare violence (violence qui cachait pourtant un message), et souvent considérée comme une ado...
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