Top 10 Films selon Chiourme

Annotation :

Un film sur la création, sur le fantasme de la création absolue et unificatrice. Un film qui nous montre que le plus important, le plus émouvant, l'attrait le plus vital dans la création, ce n'est pas le moment ou elle rêve d'elle-même, où elle fantasme sur une altérité abstraite. Le moment le plus transcendant c'est bien celui ou elle parle dialogue son créateur, qu'à travers ses besoin de représentation de races aliens, à travers son désir de réponses, elle questionne finalement la vacuité de son désir, le nihilisme de son esprit tourné vers l'absence plutôt que vers le réel, pour le ramener finalement à lui-même, à son essence la plus primitive, celle de l'art qui touche directement sa vitalité, sans les filtres du concept et du fantasme.
N'allons pas chercher ailleurs une connexion, un échange que l'on pourrait avoir ici. Les aliens (où les aliénés...) c'est nous. La fin du film nous fait redevenir humains.

Annotation :

La violence sourde du silence. Quand l'existence n'a plus rien à répondre à la perte de sens.

Annotation :

Le film est une allégorie de son réalisateur, juché au dessus de l'âme humaine et voyeur de ses mauvais penchants, se mêlant des affaires sordides des autres, plongeant son nez dans la fange avec la retenue hautaine et méprisante des jumelles (de la caméra). Un film sur l'observation des humains par son réalisateur mais pas uniquement. Un film quasi prophétique, sur le voyeurisme lui même, sur l'intrusion et la paranoïa orwellienne avant l'heure.
Le tout est servi dans un suspens à couper au couteau, d'une imagination de mise en scène au service de la tension. Tout un programme.

Annotation :

Le rêve est la seule porte de sortie à l'aliénation moderne.
A moins que ce ne soit le recours systématique au rêve qui soit devenu le symptôme de l'aliénation moderne. Peu importe. Le rêve est une nécessité humaine qui prend racine hors du carcan de l’infatigable besoin d'évasion.

Dans les nuages narcotiques, le processus d'individuation commence.

Annotation :

Le Monte-Cristo coréen se débat dans la grande tragédie grec.

Annotation :

Tout le drame de la vie, c'est justement d'attendre un drame qui ne vient jamais.
Ou alors au dernier moment, sur notre lit de mort, lorsqu'on a déjà plus rien à attendre.

On devrait faire autre chose qu'attendre. Aimer par exemple.

Annotation :

Raconter une histoire c'est bien, mais pourquoi le cinéma ? Pourquoi ne pas écrire un livre ? C'est plus de liberté un livre, plus de profondeur...

Pourquoi ne pas raconter la poésie en image ? Les poètes se font rares...La poésie perd sa plume mais gagne sa lorgnette.

Le film est sublime. Il parle du temps. Et du deuil mais surtout du temps. Il y a des plans dans ce film qui me provoquent la même sensation que ma première lecture de Rimbaud. C'est comme faire l'amour avec l'art pendant un bref instant.

C'est sublime.

Annotation :

Glacial, parfaitement cohérent de bout en bout, en commençant de sa musique génial jusqu’à sa mise en scène d'une beauté absolue.
Une vue graphique des rapports humains, dominés par leurs instincts de prédations et de symbioses.