Rock prog quand tu nous tiens (liste en devenir)

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Premier virage des Pink Floyd qui après leurs expérimentations psychédéliques se tournent définitivement vers le rock progressif atmosphérique. Un chef-d'oeuvre, qui occupe toute la face B de l'album demeure un monument à lui tout seul de ce qu'est le rock progressif : Echoes, symphonie extraordinaire et stratosphérique où le groupe pose les jalons ces futurs grands albums : The Dark Side of the Moon, Wish You Were Here, Animals et the Wall.

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Totalement délirant. Moi qui voyait Demis Roussos comme un chanteur pour octogénéraires séniles, je ne me doutais pas qu'avec Vangélis ils avaient pondu un album concept monstrueux (et apocalyptique, c'est son thème), inclassable, provocateur, bordélique mais cohérent dans son bordel, rempli d'exploits à la guitare, empli de la voix superbe de Roussos et du génie de la compo de Vangélis pour un élange de rock, de pop, de jazz, de musique orientale... Le morceau "infinite sign" est probablement l'illustration ultime de cette expérimentation extrême et provocante. Le morceau "the four horsemen" est quant à lui génial avec un solo de guitare irréel.

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Cet album est l'ambassadeur du rock prog, son best-seller pourrait-on dire et pour cause il est l'un des albums les plus vendus de tous les temps, rien que ça. Galvaudé pour certains, insurpassable pour d'autres, sa qualité est néanmoins admise. Outre une remarquable production, un enchainement de morceau cohérent, des paroles profondes et passionnantes, une instrumentalisation complexe et étoffée, le disque brille par sa noirceur cynique et désabusée, par son flegme britannique et par sa pochette, bien entendu, qui dit tout.

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Décidement, les années 73-74 sont l'apogée du genre. Hamburger Concerto est un album pourtant à part, empreint de musique classique voire religieuse (La Cathédrale de Strasbourg) le montre. L'usage du piano, de l'orgue, de l'accordéon ainsi que des choeurs renforce l'atmosphère très spirituelle de l'album. Mais il ne faut pas s'arrêter là. L'album développe aussi des thèmes très jazz, chaloupés et dansants et prolonge ses mélodies par de lumineux accords de guitares éléctriques et des trips purement progressifs. Ambitieux, iconoclaste, cet album est à écouter pour ses nuances et ses contrastes, mélodies soignées et construites, symphonies classiques, richesse instrumental : du progressif en somme.

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Dernier véritable monument de King Crimson cet album outrepasse largement le rock progressif, ose s'aventurer dans le heavy métal, le jazz expérimental. Le travail sur les basses et les percussions est remarquable. La guitare, overdumbée, est surpuissante. Le son est grave, violent, sombre, l'ambiance totalement démente. S'en dégage un vrai souffle, une vraie puissance. Et que dire de Starless, condensé de ce qu'il y a de meilleur : ballade sombre et triste, montée crescendo et très progressive atonale, improvisation de jazz psychédélique et métal, percussion millimétrée, saxo virtuose, coda du thème principal avec une basse monstrueuse et un final d'une violence inouie.

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Le classique des classiques, le graal absolu, le saint des saint, l'inévitable. L'archétype du genre, qui l'a assis définitivement sur la scène mondiale de la musique. Et pour cause, la messe est dite dès les premières notes de Shine On You Crazy Diamond, un morceau symphonique, extraordinairement riche et long, fait de retours, de rappels, d'hommages, rempli de sens cachés, culte de chez culte.

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Le premier titre de l'album dit déjà beaucoup : long, avec différentes phrases, une progression dans la mélodie, avec une construction rythmique et tonale précise, apparition de différents instruments, usage du synthétiseur et des instruments classiques du rock. Steven Wilson qui a fait une partie de cet album seul (sous le nom de ce qui deviendra ensuite son groupe) frôle le génie, notamment à la guitare sur certains titres et dans sa manière toute particulière d'amener des atmosphère. Envisageant son travail comme un art total, il cherche aussi à produire des histoires, une culture autour de ces disques, comme c'était le cas pour les Pink Floyd avant lui.

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Compliqué à classer dans le rock progressif car album très à part, mais il s'inscrit dans la lignée des grands groupes qui l'ont précédé : expérimentation sonore, mise en avant d'ambiance, différents genres musicaux mêlés. Album admirablement produit et étrange, très étrange.

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Le rock progressif n'est pas mort ! Steven Wilson le prouve bien avec ce très récent album à la frontière entre le rock et le jazz expérimental. C'est un disque complexe à écouter car profondément avant-gardiste, ce qui prouve que des musiciens font évoluer le genre et l'enrichisse. Drive Home témoigne encore de l'influence de ce genre musical sur Steven Wilson qui en profite pour offrir à Guthrie Govan un solo exceptionnel. L'univers de l'album est très travaillé, comme en témoignent les clips.