Quelques albums +/-rock pas trop connus et tous différents, pour se faire plaisir

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Ron Sexsmith est un vrai fabricant (pas trafiquant) de perles : une dizaine par album et 15 albums. Sur celui-ci, ambiance très cool avec Miracles, Late Bloomer, Michael And His Dad, Every Time I Follow, Love Shines, etc…
Ne cherchez plus le roi de la mélodie… mais il ne fait rien pour être couronné et c’est cela que j’aime aussi chez lui.

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Cela démarre fort avec In It For The Money, Richard III et surtout Tonight. Guitares bien branchées, voix pêchue, bonnes mélodies bien envoyées, ici ou là une petite surprise dans l’arrangement. Un petit faible aussi pour It’s Not Me et Going Out avec ses cuivres.

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10eme album de XTC et l’un des plus remarquables avec toujours ce duo magique : Andy Partrige omniprésent avec ses mélodies incroyables un peu déjantées et Colin Moulding plus discret et sombre mais redoutablement efficace.
À savourer en priorité Humble Daisy, The Smartest Monkeys, The Disapointed, Holly Up On Poppy, Then She Appeared, Wrapped In Grey, Bungalow, Books Are Burning

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Bien sûr, la guitare est toujours là et très électrique avec ce toucher caractéristique de Tom Verlaine. Quelques notes de piano aussi comme sur l’excellent Souvenir from a dream.
À savourer particulièrement : Kingdom Come, Flash Lightning, Red Leaves (avec son riff obsédant), Last night

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Cuivres vitaminés à tous les étages avec quelques notes d’orgue Hammond pour une grosse et agréable coloration soul, la voix expressive, pas complètement maîtrisée de Mister Kevin Rowland sur quelques bonnes mélodies. Une sacrée recette pour un bel album qui a marqué son époque même si le groupe n’a pas vraiment tenu la route très longtemps.
A déguster sans fin : Geno et There, There, My Dear
Cela a peut-être un peu vieilli mais plutôt comme certains bons vins : plus d’ouverture et de rondeur tout en étant charpenté et en gardant suffisamment d’acidité pour amener une pointe de nervosité bien agréable ! Soul un jour, Soul toujours

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C’est léger au sens d’aérien et non pas de vide.
C’est lent au sens d’apaisant et non pas d’ennuyeux.
C’est No No No l’album avec lequel j’ai découvert Beirut (merci Ludo). J’ai l’impression de n’avoir jamais écouté un mix pareil : une belle voix posée, des harmonies superbes, des accords de piano électrique très en avant, des touches de cuivre apportant une nuance d’originalité supplémentaire.
À savourer en priorité : At Once, August Holland, Perth, So Allowed
Le petit break de Fener est aussi sympa !
Finalement, j’aime beaucoup et je ne suis pas loin de sortir le 8.

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J’aime beaucoup les critiques de @Eric BBYoda et je vous conseille particulièrement celle de ce superbe album pop. Tout est dit dans le titre : une luxuriante bénédiction.
Depuis le 1er jour, j’ai un faible énorme pour Cars And Girls mais The King Of Rock’N’Roll, Hey Manhattan, Nancy et The Venus Of The Soup Kitchen sont aussi des incontournables … et toutes les autres pièces méritent un gros détour afin de profiter de cette luxuriante bénédiction !

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The Coral a le talent pour créer des chansons simples, assez classiques dans la forme et légères en apparence.
Mais derrière cette approche presque modeste, il se passe quelque chose qui transforme ces morceaux : la sincérité de la voix de James Skelly, le son aérien des guitares, les mélodies, …
Même si le début de l’album tient bien la route (Who’s gonna find me, Jacqueline, …) impossible de résister aux 3 derniers morceaux : Rebecca you, She’s got a reason et Music at night. La grande classe et cela fait le plus grand bien !

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Hindsight n’est pas une simple compilation mais une relecture acoustique (avec quelques touches d’électricité et de percussions) des meilleurs morceaux des 6 ou 7 premiers albums d’Anathema.
Les morceaux prennent une autre dimension avec de magnifiques moments mêlant émotion, mélancolie, apaisement tout en gardant la puissance nécessaire quand il faut. Acoustique et mélancolique mais pas mou.
À savourer particulièrement : One last goodbye, Are you There ?, A natural disaster (ah la voix de Lee), Tempory peace (ah la voix de Vincent) …
Je ne tomberai pas dans la facilité en disant que Anathema c’est une histoire de familles et que cela joue sur la cohésion du groupe. Mais 3 frères + 1 frère et 1 sœur ce n’est pas un casting courant !

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Magnifique compilation de chansons d’amour dont certaines ont légèrement été réorchestrées.
Peter Hammill nous raconte toutes les facettes de l’amour. S’appuyant sur des compositions d’une qualité exceptionnelle, les émotions sont portées par cette voix unique, capable de basculer instantanément d’une douceur apaisante à une tension inouïe.
C’est sans compromis mais c’est tellement « touchant », « vrai », « beau ». Même si ce disque ne révèle pas toute la palette de Peter Hammill, finalement c’est probablement un de ses albums les plus adaptés pour découvrir cet artiste passionné et passionnant !

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J'aime la patte de Grizzly Bear et le nom aussi. Une voix, des chœurs, des mélodies évidentes ou pas et souvent un peu cachées, une ambiance mi-sereine mi-intrigante ... Il se passe toujours quelque chose avec Grizzly Bear, même quand on croit qu'il ne se passe rien ! Parfois, je pense à un Sufjan Stevens qui aurait trop écouté Peter Hammill (respect pour mes 2 références et ma tentative de cocktail).

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Rock dépouillé avec une pointe de blues, une pincée de folk et un zeste de country. L’intérêt de cet album c’est d’abord la voix de Michelle Shocked un peu traînante. C’est aussi la présence de quelques bonnes compositions. À savourer sur la route ou chez soi au coin du feu : Memories Of East Texas, (Making The Run To) Gladewater, Anchorage, The L&N Don’t Stop Here Anymore, Black Widow

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J’imagine bien Hugh Coltman - tiens j’ai failli écrire Coltrane - un verre de whisky pas trop loin du piano au cas où son côté crooner commencerait à l’emporter !
Un album cool avec des ingrédients sympathiques : une bonne voix, une bonne guitare suffisamment électrique, un piano bien présent, quelques petites touches d’orgue ici ou là et des compositions anciennes qui tiennent la route.
Pour passer de l’album agréable et vraiment recommandable au niveau d’un très bon disque, il manque peut-être un peu d’originalité et de peps dans certaines reprises.
À savourer particulièrement : What’ll I Do, Walkin’, I Never Had A Chance

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Écouter Success et Get Started Start a Fire et, peut-être, vous comprendrez pourquoi j’aime tant Graham Parker - avec ou sans the Rumour - depuis très longtemps, quoiqu’il fasse. Sa voix, ses compositions, son style … Ses 4 premiers albums sont au top avec, pour moi, le sommet Squeezing Out Sparks. Après un début des années 1980 un peu en retrait - un album moyen de GP est toujours largement au-dessus de la mêlée - The Mona Lisa’s Sister est un petit miracle paru en 1988.
Retour à des arrangements simples sans fioritures pour un bon paquet de bonnes chansons.
À savourer en priorité en plus des 2 déjà citées : Back inTime, I’m Just Your Man, Blue Highways