Quand nos stars françaises se lâchent au doublage !

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Jusqu'à il n'y a pas si longtemps, jamais je n'avais imaginé que Francis Lalanne puisse être la voix française de Quasimodo dans "Le Bossu de Notre-Dame".
Et pourtant, il livre, à mes yeux, l'une des meilleurs performances vocales : méconnaissable quand il parle, bourrée d'émotion quand il chante, un timbre de voix léger difficilement associable avec Lalanne, tout simplement surprenant.

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Là c'est tout un quintuple d'acteur français pour jouer nos 5 émotions plus attachant et amusant les uns que les autres : Charlotte Le Bon en Joie, Pierre Niney en Peur, Marylou Berry en Tristesse, Mélanie Laurent en Dégoût et Gilles Lelouche en colère.
Chacun s'éclate dans un rôle qui semble unidimensionnel mais que Pete Docter exploite brillamment sur une heure et demi, rendant chacune de ces émotions tantôt touchante ou amusante.

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Ce Dreamworks est plutôt sympa sans être extraordinaire, par contre : Antoine De Caunes et José Garcia en Miguel et Tulio, j'y ais cru dure comme fer.
Le duo de comique français donnent tout le charme qu'il faut pour suivre nos deux héros et ont sent une belle alchimie réel entre les deux comédiens quand ils jouent ces deux faux dieux. Rien que pour ces deux humoristes, je dirais pas non pour revoir le film en VF.

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Là encore, c'est plus d'un ensemble de star dont on va parler comme pour "Vice-Versa", et autant dire que tout le monde y met du sien, même pour les plus courtes apparitions : Teddy Riner, Fred Testot, Pascal Elbé, Thomas N'Gijol, Claire Keim, chacun joue le jeu à fond et est bien choisi pour son protagoniste.

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Dany Boon en Olaf ? Selon moi, ça marche, et pas qu'un peu même si on sait qu'il est derrière le micro il donne de la personnalité au bonhomme de neige à qui Elsa a donné vie.
Mais je reste éperdument amoureux de la voix de Anaïs Delva (qui, à la base, chantait dans une comédie musicale sur Dracula... y'a du parcours).

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Je ne partage pas une hype incroyable pour le doublage de Franck Dubosc en Marin dans ce film, même si j'aime bien l'humoriste pour plusieurs raisons.
Mais force est de reconnaître que : oui, Dubosc est terriblement convaincant dans le doublage du père peureux veillant à la protection de son fils et déterminé à le retrouver quitte à aller à l'autre bout du monde. Je pense même que sans internet ou les médias, on aurait beaucoup de mal à imaginer que c'est lui qui le double.

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Là aussi on a un ensemble de célébrité derrière le micro, mais j'en retiens surtout une : Cécile de France pour le personnage de Raksha qui a le droit à un rôle plus fort que dans la version du classique Disney.
Rien que la scène d'adieu entre elle et Mowgli m'a convaincu, en ce qui me concerne.

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José Garcia (encore) pour le compagnon de voyage de Mulan : Mushu, le petit lézard rouge qui crache du feu. Difficile de ne pas rire lorsque le comédien se lâche pour interpréter l'animal.

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D'accord là je triche un peu : Philippe Manoeuvre est plus reconnaissable et facile à imaginer derrière le micro qu'autre chose pour jouer Paul, l'extra-terrestre tellement loin de la vision futuriste de Graham et Clive.
Mais si je le met dans ce top, c'est parce que : je le trouve tellement fun pour le coup, j'adore sa voix, j'adore la décontraction et la façon avec laquelle il parle vulgos pendant 1h44, notamment lors de ses échanges avec le duo Pegg/Frost, comment ne pas avoir le sourire aux lèvres quand on l'entend ?

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Je ne parlerais pas de Jamel Debbouze ou de Malik Bentalha parce que j'en suis pas fan et qu'on reconnait, ici, bien trop leur voix pour être convaincu. Par contre, Catherine Deneuve en Abigail Hardscrabble, la directrice sévère de l'académie des monstres, ça oui, j'y ais cru entièrement.

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Faut reconnaître que là, sur ce coup, on a un sacré festival au doublage français pour la VF : Vincent Lindon, Romain Duris, Isabelle Huppert, Léa Seydoux, Mathieu Almaric ou même Jean-Pierre Léaud, et tous se prêtent très bien au jeu sur ce coup.

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Quoi de mieux qu'un vieux chanteur au bon coeur comme Charles Aznavour pour incarner le grincheux et triste Carl Frericksen dont la vie a viré à l'ennui et à la morosité après une ouverture particulièrement brillante dans le meilleur des Pixar.

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Ce n'est que très récemment que j'ai appris que Tokina, l'amie de Tarzan, était un personnage féminin et non pas un personnage masculin... et celui qui se foutra de ma gueule pour ça, il finira comme Clayton.

Muriel Robin n'a quand même pas la voix la plus féminine du monde quand même, comment voulez vous croire que Tok est une gorille femelle avec ça ?

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Anthony Kavanagh a fait Marty dans "Madagascar", un cheval pas drôle dans "La Ferme se rebelle" (triste souvenir), mais c'est dans le rôle de la luciole Ray dans le dernier classique Disney en animation 2D traditionnel qu'il arrive à vraiment s'effacer derrière le micro pour jouer un personnage d'animation. Là pour le coup, on a du mal à reconnaître sa vrai voix.
On n'oubliera pas de citer la présente, également, de Liane Foly.

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J'aurais pu mettre "Le Roi Lion" pour Mufasa ou "Porco Rosso" pour le héros du même nom, mais Jean Reno, je l'adore surtout pour avoir doubler le personnage de Enzo dans un classique Disney qui a une réputation bien particulière.
Alors là, donnez lui un personnage à accent russe, dont la folie n'a pas de limite et qui sait avoir des belles punchlines pour être classe, et Jean Reno vous le fera aimer sans mal.
On notera aussi la présence de Patrick Timsit en Gaëtan.

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La révélation du film niveau doublage français c'est sans mal Andrea Santamaria, mais ça ne veut pas dire qu'Ary Abittan démérite pour autant. Bien au contraire, dans la peau d'Hector il s'en tire à merveille et lui donne toute son humanité à ce squelette en apparence comic-relief mais avec la profondeur inattendu que Pixar sait nous servir dans ses grands jours.

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Elie Semoun en Sid, le paresseux de notre trio d'animal préhistorique devant fuir l'ère glaciaire. Sans oublier Gérard Lanvin et Vincent Cassel pour Many et Diego.
Un trio de comédien français pour un trio de héros dans l'un des rares films de Blue Sky Studios qui retiennent pleinement notre attention. Et chacun, encore une fois, surprend dans le bon sens du terme.

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Bon... on va pas parler de la franchise "Moi, moche et méchant", parce que si j'aime plutôt bien le premier, le spin-off et le second volet... je préfère ne rien dire.
Par contre, Gad Elmaleh en Gru, ça je veux bien en parler parce que si l'humoriste est bon, là encore, c'est du très bon boulot de doublage avec son accent mexicain en méchant chauve finalement plus minable que jamais.

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Place ici à Laetitia Casta et Lorant Deutsch pour Perla et Blu, et à vrai dire je n'ai pas énormément d'histoire à faire : juste que le travail est très bien fait et que Deutsch est mieux servi en terme de personnage que dans cette daube qu'est "Chicken Little".

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Patrick Bruel : au chant, tu crains, mais au doublage... ben tu crains pas du tout.