On a la pochette de ses musiques

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Les pochettes qui créent un univers entier sont souvent les meilleures, et c'est le cas de celle-ci. C'est un monde fantaisiste au possible, détaillé, où on peut presque voir les personnes y vivre, jouer au golf, partir explorer l'horizon... Au dos, on peut voir un donjon au sommet d'une colline. Bref, y a un vrai voyage qui a lieu dans l'album au travers sa pochette.

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On peut dire ce qu'on veut du supergroupe Asia, il n'empêche que quasiment toutes ses pochettes sont sublimes et regorgent de créativité. Ici, juste l'idée de mettre une faune marine dans l'espace est géniale, nous lâchant dans une bataille de dauphins ailés contre un vaisseau cachalot. J'ai toujours trouvé aussi que l'ambiance de "Who will stop the rain" collait parfaitement à ce qu'il se passe sur la pochette.

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Les pochettes de Dream Theater sont souvent très recherchées, mais sont souvent très moches (mention spéciale à Images and Words). On sent souvent l'aspect photoshop trop présent. Mais pour celle-là, ça marche du tonnerre. La gestion de la couleur est parfaite, on se sent vraiment transporté dans une autre dimension, tout en ayant différents éléments se référant à différents morceaux. Mention spéciale à l'intro de "Count of Tuscany" qui colle très bien avec l'ambiance de la pochette.

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"The 12 faces of humankind" de Tammo de Jongh, la pochette est très fournie, et chargée de symbolismes, comme c'est souvent le cas avec Pete Sinfield, en résonnance avec la musique, surtout In the wake of Poseidon, où les 12 visages (les 6 autres au dos de la pochette) sont mentionnés dans les paroles. Les 12 visages sont séparés dans la couleur, et pourtant coexistent, formant une sorte de panthéon mythologique. Enfin, on note la dualité entre chaque visage, le jour et la nuit, la joie et la tristesse, la guerre et le jeu...

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Assurément la plus belle pochette de King Crimson (bon c'était pas très compliqué de l'être). Mais elle est vraiment sublime, rien que l'idée d'enluminures pour décrire les scènes des différentes musiques est géniale, mais en plus ça renforce considérablement l'ambiance médiévale présente dans l'œuvre.

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C'est assez sobre, la nébuleuse Trifide, mais cela reste magnifique, surtout avec le dos de la pochette et le contraste entre le bleu et le rouge.

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Toujours plus sobre, jusqu'à l'être trop puis carrément moche, la cinquième pochette de King Crimson brille cette fois par sa simplicité. Il faut noter d'abord le cadre blanc entouré de rouge, très agréable à l'œil, puis bien sûr le centre, une lune embrassant (encroissant ?) un soleil, entourés de ses rayons. J'aime beaucoup la dimension alchimiste du symbole, un peu comme étant une conclusion à quatre albums déjà très emprunts de symboles alchimiques, dû au parolier Pete Sinfield.

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Seul album de Pete Sinfield, et on peut dire que le dessinateur s’est lâché pour la pochette. Une espèce de créature digne des légendes vikings, tenant dans ses crocs une fille de lumière allongée et paisible, et ce dans un style ultra-détaillé et fin.

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L'image exprime par les couleurs cet univers aquatique qu'on explore au travers d'Echoes. Elle est assez mystérieuse et on sait difficilement ce qu'elle représente. Pour moi, c'est un corail, résonnant aux ondulations de la mer. En réalité, c'est une oreille immergée dans l'eau.

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Ce deuxième album qui voulait trancher avec la fantasy du premier avec de la science-fiction, utilise une pochette mélangeant une sorte de vaste jardin avec un combat intergalactique. Et pour cause, c'est un collage avec une page d'un comics de Doctor Strange face au Tribunal Vivant. Assurément la pochette la plus psyché de toute la discographie Pink Floyd !
L'image de Doctor Strange : https://pm1.narvii.com/6936/04f1b37219c84cc9a5cdbbf469bf1339b16f597fr1-384-640v2_hq.jpg

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La période Paul Whitehead a vraiment produit les meilleures pochettes de Genesis. Si celle de Trespass reste très belle aussi, avec son ambiance très antique, je trouve que ça fait un peu trop "collage" d'objets. Sur Nursery Cryme, l'image a une vraie homogénéité, sans pour autant être avare en détailles. On a cette ambiance de la haute british, ce regard dérangeant de la petite, ce terrain dont les plate-bande convergent vers l'horizon, la nounou sur des rollers en fauteuil roulant (je crois)... Sans oublier le dos, où l'on voit la villa et ces statues qui renouent avec l'aspect antiquité, de Trespass.

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Bon ben là, tout comme l'intro de l'album, ça nous mène dans une autre dimension. Un océan primitif du futur où se côtoient une mini-baleine avec une femme renard. Et ça faut tellement conte de fée, fantaisiste à souhait, sans oublier là non plus le dos de la pochette, avec quatre chasseurs à cheval, comme les quatre cavaliers de l'apocalypse version british. Bref, c'est tout un bordel créatif cette pochette, en plus du fait qu'à peu près toutes les musiques de l'album y sont référées.

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Et ici c'est pareil, les personnages présentés sont tous issus des histoires racontées dans les musiques. Le style parchemin de la pochette est du plus bel effet.

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Après moultes pochettes fournies en détails et évocatrices d'univers fantastiques, Genesis a pour dixième album un dessin d'enfant de 10 ans. Pourtant j'aime bien, y a quelque chose de terriblement apaisant dans cette image, ça colle vraiment bien à ce que veux renvoyer l'album, qui nous montre la vie banale d'Albert, avant qu'il ne s'en extirpe. Bon et puis ce n'est pas vraiment un enfant qui a fait la couverture, mais bien Lionel Koechlin, Français, connu pour ses illustrations pour livres d'enfants.

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Pochette peinte par Kim Poor, la femme de Steve Hackett, et sûrement la plus belle qu'elle ai faite pour son mari. Je ne sais pas trop qu'est-ce que ça représente précisément, peut-être la prêtresse de High Priest (comme l'ermite sur une autre peinture de l'artiste), regardant un couple, qui sait quelle importance il a dans cet univers ?

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Là on est totalement dans un conte de fée, au paysage bucolique et s'étendant à perte de vue. Un ménestrel rencontre un fée du lac, peut-être le début d'une longue quête vers des châteaux ou églises abritant des soldats oies...

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Pour moi, ça évoque un mélange entre de la science fiction et Noël. Pour la science fiction, la lune, les planètes... mais Noël je saurais pas trop, peut-être les couleurs chatoyantes sur fond noir, l'écureuil... En tout cas, cet univers animalier mélangé à certain éléments de notre vie, rend la pochette explosant de milliers de détailles.

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Ce style peinture à l'huile est vraiment du plus belle effet, nous montrant un SDF, au regard malsain et envieux, qui décrit bien l'ambiance assez crade de la musique Aqualung.

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L'album a beau ne pas être fou, sa pochette le rattrape. C'est un peu l'univers sale et satirique de Jethro Tull qui rencontre la high-fantasy. C'est donc un Ian Anderson version farfadet sortant d'un tableau (aux contours écrit en elfique), et tenant une large épée. Bref, manque plus qu'un dragon surgisse de la mer pour qu'on ai tous les éléments de base de la fantasy.

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Voici Sunhillow, la planète de lumière, remplie d'arbres géants et de reliefs gigantesques (apparemment). Mais au dos de la pochette, on remarque que cette planète est en voie de destruction.

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L'angle de l'image montrant une pyramide aztèque sous un ciel étoilé est parfait. On est là, au loin, derrière les rochers et scrutant l'horizon pour explorer des terres inconnues, ce qui est d'autant plus retranscrit dans les 1h20 de musique contenues dans l'album.

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Dernier album de Yes fait par Roger Dean avant Going for the One (malheureusement), où nous sommes une fois de plus plongé dans un univers fantastique, entre l'espace euclidien et non-euclidien, où des soldats sembles traverser un canyon sauvage, à moins que ce ne soit le lieu où mène le "Portail du délire"...

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Ahlala, Roger Dean, toujours des artwork aussi... attendez, on me dis que ce n'est pas lui qui a fait cette pochette, mais David Fairbrother Roe pour ce premier album solo de Jon Anderson, qui s'est pourtant inspiré de la pochette Fragile pour faire cette image. Que dire ! c'est détaillé, créatif, cette arche spatiale pour quitter la planète Sunhillow, et ce entourné d'une gravure qui rappelle presque des couvertures de contes de fée.

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J'ai l'impression que selon la distance à laquelle on voit l'image, on y voit quelque chose de différent, que ce soit un dragon, un cerbère, des chiens démoniaques, ou encore un château d'ivoire...

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Sur le devant et le dos, ce sont les mêmes deux mains ailées jouant du piano sous un écran de fumé, sauf qu'une face est de couleur chaude, rappelant l'enfer, et l'autre de couleur froide et bleue, évoquant les hauteurs du paradis.

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Le tarkus, une créature devenue culte dans les milieux progueux, mi-tatou mi-tank, nous regardant d'un air menaçant. Au loin, doit se trouver un squelette de manticore, l'animal que le tarkus affronte dans la musique, et dont certains forment le nom du tatou de combat. Pour ceux qui veulent en savoir plus, non ne lisez pas les paroles de la chanson titre, mais regardez à l'intérieur de la pochette où l'on voit la naissance et la vie du tarkus.

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Rien qu'avec le style graphique et la ballade en forêt de nuit, cette pochette a quelque chose de très apaisant.

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C'est sombre et inquiétant, une grosse lune hurlante dans un style crayonné chaotique.

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Autant je trouve les pochettes de Camel assez moches en général, autant celle-là a vraiment une espèce de magie, qui par ailleurs fonctionne particulièrement avec l'écoute de Lunar Sea. C'est un vaste désert seulement éclairé par une énorme lune, et au milieu duquel se dresse un rocher, un peu comme une bosse de dromadaire.

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C'est kitch, mais l'idée d'un château-guitare sous un arc-en-ciel méritait d'être peinte.