My Golden Globes Séries 2023

Annotation :

MEILLEURE SÉRIE DRAMATIQUE : Un pronostic qu'on pense perdu d'avance, entre les récents événements royaux qui ont fait grimper en flèche la popularité de The Crown (qui ne démérite pas non plus, mais fait son hold-up à chaque saison, il faut partager, très chers sujets royaux), et le grand favori qui reste Severance (un concept vraiment pas mal, mais on a du mal à accrocher au rythme).
Il n'en reste pas moins que cette première saison de House of the Dragon réussit l'exploit d'être un soap-fantastique (moins bourrin que Game of Thrones) qui nous a fait enchaîner les épisodes avidement, fait comprendre profondément les psychologies de chaque personnage (le Roi, juste incroyable à quel point on arrive à le comprendre, sans jamais le trouver prévisible pour autant : notre personnage préféré), et réservé quelques twists sympas en fin d'épisodes. Dédicace à Matt Smith, toujours dans les très bonnes séries.

Annotation :

MEILLEURE SÉRIE COMIQUE : Un retour de Tim Burton (pour les premiers épisodes) qui fleure bon la nostalgie, qui offre à Jenna Ortega une porte ouverte sur le grand public (elle a rassemblé les spectateurs, remis à la mode "le gothique", et donné une idée de danse pour à peu près tous les Tik Tokeurs, ça les occupera), avec Danny Elfman à la musique (miam miam), un scénario carrément maladroit (l'enquête est trop facile, et résolue n'importe comment) mais passionné pour ses personnages. Une très bonne surprise.

MEILLEURE ACTRICE SÉRIE COMIQUE : Elle a eu chaud, Ortega, car en la positionnant dans la catégorie "comique", les producteurs évitent astucieusement la confrontation avec Zendaya (Euphoria, qui devrait l'avoir, enfin on l'espère fortement), Imelda Staunton (qui pourrait bien bénéficier du regain de popularité de la Reine récemment disparue), et Emma D'Arcy (une belle découverte, qui a malheureusement trop peu de temps d'écran sur la saison). Dans la catégorie "comique", on se l'avoue : il n'y a qu'elle. Jenna Ortega devrait donc obtenir son prix sans trop de difficulté, ce qui n'enlève absolument rien à son interprétation impeccable, et qui attirera l'attention sur les pépites de sa filmo (on vous le donne : The Fallout, incroyable. Juste incroyable de sincérité).

Annotation :

MEILLEUR ACTEUR SERIE DRAMATIQUE : Bob Odenkirk, car c'est la dernière saison, il est l'éternel nommé qui ne l'a jamais eu, il vient de faire une attaque cardiaque qui a secoué tous les fans de Breaking Bad et Better Caul Saul... Vraiment, ça serait vilain de ne pas lui donner.

Annotation :

MEILLEURE ACTRICE SERIE DRAMATIQUE : La concurrence est très très rude (Imelda Staunton et Emma d'Arcy ont marqué), mais on se rappelle de la frustration de ne pas l'avoir vue repartir avec la statuette ronde pour sa prestation transcendée dans la saison , que Zendaya mérite son coup.

Annotation :

MEILLEUR ACTEUR RÔLE SECONDAIRE : Jonathan Pryce, en pronostic totalement incertain de lui-même (on n'a pas vu Barry et The Old Man), mais dont l'absence de récompense depuis le Festival de Cannes 1995 est une surprise (pour un si brillant acteur). Allez, on mise dessus, à l'aveuglette.

MEILLEURE ACTRICE RÔLE SECONDAIRE : N'ayant pas vu Hacks et Ozark, la faveur va à Elisabeth Debicki, qui pourrait profiter de la notoriété de Diana dans la narration de ce qui fut sa fin de vie. Pour dire vrai, on pense que le prix ira à une des deux actrices de Abbott Elementary, qui sont sympathiques sans être extraordinaires...on vous le parie d'avance.

Annotation :

MEILLEUR ACTEUR SÉRIE COMIQUE : On n'est pas franchement fan de la série (cette première saison ne nous a pas convaincu), mais on reconnaît la qualité de l'interprétation de Jeremy Allen White, qui n'a jamais décroché le prix avec son ancienne série Shameless, alors pourquoi pas.
[C'est surtout que l'on n'a pas vu encore Barry ni Atlanta, et que les deux Martin de Only Murders en surjeu complet durant toute la saison, ce n'est pas possible de les imaginer monter les marches...]

Annotation :

MEILLEURE MINI-SERIE : Profitant de l'élégance naturelle de Taron Egerton (très en forme), d'un bon rythme, de bons seconds rôles, d'un scénario qui a réussi à nous faire accrocher fortement alors même que les synopsis de "gangsters" ne sont d'ordinaire pas notre came... Il faut croire que Black Bird a juste trouvé le bon rail qu'il nous fallait, on a vraiment accroché.

MEILLEUR ACTEUR ROLE SECONDAIRE MINI-SERIE : Paul Walter Hauser, qui offre un binôme irréprochable à Taron, qui mérite déjà lui-même sa statuette, pour une mini-série qui repose sur la performance de ses deux acteurs, et pour une fois : elle a bien raison.

Annotation :

MEILLEUR ACTEUR MINI-SERIE : Honnêtement, le choix a été plus que rude dans cette catégorie (Taron Egerton et son rôle sobre qui lui va très bien, Colin Firth toujours aussi classe, Andrew Garfield nous a stressé avec ses yeux affolés qui font des va-et-viens dans les scènes de tension, Sebastian Stan arrive à donner de la pitié et de la compréhension à un personnage qui aurait facilement pu passer pour simplement détestable : bref, cette année, tout le monde mérite sa statuette). On fait seulement le choix de la logique, sachant que Taron et Andrew ont déjà eu la statuette il y a peu, que Sebastian n'a pas assez marqué, et que Colin Firth n'est pas à un trophée près, mais que Evan Peters, lui, n'a rien sur son étagère, lui qui a terrifié tous les utilisateurs de Netflix avec son personnage flegmatique inquiétant... On a beau s'être profondément ennuyé dans cette mini-série, on sauve amplement l'acteur, qui devrait logiquement avoir bientôt son premier bibelot doré à poser sur son meuble.

Annotation :

MEILLEURE ACTRICE MINI-SÉRIE : Sans aucune conviction (on n'a pas vu toutes les concurrentes), on salue tout de même la prestation dénudée de Lily James (tous les acteurs n'oseraient pas s'exposer autant), qui campe une Pamela Anderson sensible, et totalement victime de la bêtise de son époux et de la méchanceté gratuite de tout un monde qui se moque d'elle... On a eu pitié pour son personnage, et on salue la performance de l'actrice.

Annotation :

MEILLEURE ACTRICE ROLE SECONDAIRE MINI-SERIE : Daisy Edgar Jones, qui n'a de cesse de nous fasciner avec ses yeux profonds, qui arrive à passer de la fragilité à la puissance en quelques secondes, sans qu'on ne doute jamais de son personnage.
[Cette série aurait dû figurer dans la catégorie Meilleure Mini-Série... Damned. Andrew Garfield est comme à son habitude brillant, et le scénario est plus que glaçant... On a le sang qui a tourné plusieurs fois, on vous la recommande vivement !]