Méditation du suicide - Ces personnages qui se suicident

Annotation :

Tout le long du livre Gaspard tente d'échapper à sa condition de fils de boucher, quitte à s'y perdre lui-même. A peine atteint-il le statut d'Etienne - noble qui l'obsède, qu'il s'éventre.
-> Gaspard n'a plus d’échappatoire et vit sans doute dans un dégoût de lui-même (il s'est prostitué entre autre). L'idéal qu'il voulait atteindre n'existe pas, confronté au "réel" il clôt l'histoire.

Annotation :

Récits croisés de Laura qui va se suicider & de Samuel dont le fils s'est suicidé.
Laura n'a plus trop de sens à donner à sa vie et veut partir.
Samuel ne comprend pas l'acte de son fils.
-> Laura n'a plus de but dans la vie, ses enfants ont quitté le nid, son mari aussi, elle vit seule, etc. Malgré sa nouvelle indépendance, elle est incapable de se relever et de trouver un but à sa vie... Le fils de Samuel lui a sans doute suivi ses pulsions d'adolescent.

Annotation :

La question du suicide plane dès le début du livre, avec le suicide du père de Pierre. Une malédiction à l'air de peser sur cette famille où on retrouve assez souvent les suicidés.
Pierre lui-même mettra fin à ses jours, dévoré par l'amour obsédant qu'il porte à Arthur Bruggle artiste assez virevoltant et qui ne le prend jamais au sérieux.
-> Pierre meurt à cause d'un trop plein de haine, d'amour, jalousie, etc... c'est un peu le récit de la montée crescendo jusqu'à l’exécution.

Annotation :

Pour ne pas avoir à assumer sa propre déchéance - entre autre, il se suicide.
-> Pas de grandes questions sur le pourquoi de la mort. Le choix est efficace et il permet au personnage de s'échapper.

Annotation :

Le personnage de Kirilov programme son suicide autour d'une réflexion sur l'existence de Dieu (ou plutôt sa non existence) qu'il distille tout au long du livre... Bon finalement sa mort est plus due à un meurtre qu'à son suicide.
Tandis qu'il calcule sa mort, Stavroguine lui, se suicide dans les dernières pages.
Préméditer ne mène à rien.

Annotation :

Peut-on dire que la mort d'Angustina est un suicide déguisé ?
Partir en beauté plutôt que vieux et sans panache.

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Une bande de gens qui veulent mourir...
Le livre n'est pas aussi négatif que son titre et on suit surtout le processus vers le suicide, que le suicide lui-même.

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des adolescents veulent se suicider, une réflexion à la Blue Spring, sur le manque d’échappatoire et la cohésion de groupe pour se diriger vers la mort.
Et la fin est déchirante par sa description froide.

Annotation :

Ah le suicide de la Bovary, au pied du mur !
Échec(s) de la vie d'un personnage qui part en mousse de cyanure.

Annotation :

Encore un classique sur le suicide.
Le traitement du suicide est finalement assez classique, donc il n'y a pas grand chose à ajouter qu'on ne sache déjà.
Cette manière de mourir reste en tout cas bien reprise par les fanfictions ahahah !

Annotation :

-> Yoshimura est un habitué de ce top.
Une femme se pend parce que trop battue par son mari qui lui en veut de l'avoir trompé.
Le conseiller du village se jette d'une falaise parce qu'il se sent coupable de la maladie qui décime le village.
Et même ceux qui ne se suicident pas, on se demande pourquoi ils ne le font pas.

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Ce n'est pas un personnage, mais Thierry Metz se suicide peu après l'écriture de ces textes. Et finalement, il médite.

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Ce n'est pas tant un personnage, qu'un artiste ayant réellement existé. Mais le portrait que Maubert dresse de lui et sa descente dans le cloaque artistique des années 80, en fait une "méditation" à ce sujet.

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La nouvelle "Des noms de fleurs" & quatre ados qui meurent, parce que :
"Je m'appelle Rose, je ne peux pas vivre sur une Terre irradiée."

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Vouloir mourir par le pistolet, une grève de la faim mais ne pas y parvenir (La Pérouse) ou le "suicide" du petit fils, finalement... ?

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C'est l'histoire d'un gars qui veut se suicider et...

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Absurdité de la société pour le personnage central. A mettre en parallèle avec Les Souffrances du jeune Werther

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En fond des faits réels : Stars qui se suicident. Un des Drugs aussi... Une époque en No Futur.

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Mme Ota qui, en disparaissant faire surgir davantage de troubles et son fantôme plus fort qu'elle-même vivante.

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B abandonne l'affaire.

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Korim a achevé son "oeuvre" il n'y a plus rien, après.

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Le hara-kiri alors qu'il aurait pu être gracié. Oui, mais, il faut boire la lie jusqu'au bout.

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Il se tue par amour, on ne le voit quasi pas venir et on le regrette tout au long.

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Alors que Glenn Gould meurt foudroyé d'une crise sur son piano, Wertheimer se suicide quelques mois après. Personnage d'échecs, de ressentiments, boule d'angoisses terribles. Wertheimer incapable de vivre pendant la gloire de Gould, après la mort de Gould.