[Mangas] Un point de vue fascisant

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Comment rester insensible ? Un petit garçon blond aux yeux bleus qui parle de prendre la tête de la société afin d'imposer ses vues : on réadapte purement et simplement les prémices du Fuhrer.

Naruto aura su enseigner des vertus incontestables à ses lecteurs alors qu'il œuvrait de sorte à frapper tous ceux qui n'étaient pas en accord avec ses principes. Et cela, jusqu'à ce que ces derniers rejoignent ses postures ou meurent en s'opposant à l'avancée inéluctable de ses saines doctrines.
Je salue ce chef d'œuvre d'un bras fièrement dressé à la diagonale. Écraser la vermine bolchevique (les nuages des manteaux de l'Akatsuki ne sont-ils pas rouges ?), voilà comment, moi aussi, je conçois mon Nindô.

Eh puis... le sigle dissimulé sous le bandeau frontal de Neji est un subtil appel du pied à notre idéologie. Le fait que ce personnage soit le seul à mourir à la fin m'aura en tout cas quelque peu contrarié. Kishimoto s'est renié sur la fin, et pas seulement sur le plan artistique.

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Alors les jeunes ? On fait de la moto sans casque ? On arbore des coupes de punk ? Eh bien plus pour longtemps. Kenshirô, c'est l'enfant du pays. Il est simple, gentil et juste. Et au nom de la Justice, il vous fera recracher les entrailles par chacun de vos orifices ; car tel est le juste sort des déviants de la société.

Contre la laideur, le mauvais goût et l'infamie, Kenshirô nettoie plus blanc que blanc. D'ailleurs, les doubleurs français ne s'y seront pas trompés et auront saboté leur travail pour subvertir cette œuvre intellectuelle de salubrité publique. Je reconnais bien là les méthodes des rouges. Rouges, ils le seront encore lorsque Kenshirô aura fait d'eux une flaque.

Le doublage situait l'intrigue de Hokuto no Ken en France, citant notamment Montélimar entre autres communes avoisinantes. Alors Kenshirô, j'ai envie de te dire : «en avant Guingamp, en avant le Hokutô Shinken».

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«Kinder, Küche, Kirche» Je l'ai toujours dit et martelé pour le plus grand bien de la gent féminine. L'acronyme de cet adage me plaît d'ailleurs particulièrement pour une raison que je ne saurais expliquer.

Voilà la femme aryenne telle qu'il nous est permis de la rêver ! Malléable, sotte avec juste ce qu'il faut d'intelligence afin de se plier aux quatre volonté d'un homme plus avisé qu'elle ne l'est. Un homme aryen, bien entendu.

Cette jeune fille au cœur de l'intrigue est une telle cruche que de l'eau tiède lui sort des oreilles si on la penche trop sur le côté. Comme le rapportait si bien le brillant - car germain - philosophe Schopenhauer : «La femme est un animal à cheveux longs et à idées courtes». Cela, Tohru le comprend parfaitement. Enfin... si tant est qu'elle ait les moyens cognitifs de comprendre quoi que ce soit. On lui demande de savoir tenir sa cuisine, pas de nous rédiger une encyclopédie en quinze volumes.

Docile et stupide, elle est perméable et donc plus ouverte à un totalitarisme qui œuvre à son bonheur. Heureux les simples d'esprits ; à ce titre, la femme aryenne suivant les enseignements du parti ne saurait que baigner dans le plus parfait bonheur.

Fruits Basket est un manuel de propagande privilégié par le Reich afin de dicter la conduite des jeunes femmes ; un incontournable pour tout ce qui a deux pattes et se trouverait dépourvu de chromosome Y.
Mesdemoiselles, votre idéal est tout trouvé. Pliez-vous aux injonctions de Natsuki Takaya et soyez une femme modèle en épousant les traits de ce spécimen d'imbécile heureuse qui se présente ici à vous.
La morale vous y enjoint, le Reich vous y astreint.

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Nein. Juste.... nein.

La propagande, ça me connait et ça, c'en est une. Une mauvaise en plus.

Mais qui a pu avoir une telle idée de scénario.... QUI ?

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Sans Rudolf von Stroheim, Joseph serait mort.

Sans Rudolf von Stroheim, il n'y aurait pas eu de lignée de Joestar.

Sans Rudolf von Stroheim, il n'y aurait pas eu de stands.

Alors chaque fois que vous lirez Jojo's Bizarre Adventure, ne manquez pas de saluer d'un bras tendu et fraternel le sacrifice de ce chevalier aryen à qui vous devez les meilleurs moments du manga. C'est pour cette raison qu'il est mort à Stalingrad. Un peu de respect et de révérence je vous prie.

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L'amitié entre un nazi et un mongoloïde est impossible.

Les facteurs raciaux empêchent naturellement que la jonction se fasse entre deux races aussi différentes. L'aryen ne peut se compromettre au contact de l'extrême oriental. C'est encore pour cela que l'amitié liant Brocken Jr. et Ramenman (dont le racisme du nom me séduit outrageusement) ne peut que tenir de la plus pure fiction.

Brocken Jr. aurait-il eu davantage de chances de combattre que Muscleman et ses amis auraient pu gagner leurs affrontements plus facilement encore. Parfois, oui, Brocken Jr. perdait un match. Mais n'oublions pas qu'il s'agit de catch, et que dans le catch, les combats sont truqués.
C'est comme la deuxième guerre mondiale. On a fait semblant de la perdre, mais faut pas croire : on leur a mis une dérouillée aux alliés. Et je ne dis pas ça parce que je suis ministre de la propagande, mais parce que c'est vrai.

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L'Angleterre, voilà l'ennemie.

Anecdote amusante. Nous nous étions entendus en 1943 avec l'état-major afin de constituer une armée aryenne strictement vampirique. Goering - ce gros con - m'avait alors objecté que vous avions déjà suffisamment mauvaise presse pour ne pas en plus nous mettre à boire du sang humain. Kôta Hirano aura, des décennies plus tard, concrétisé mon projet militaire.

Bien sûr, pour s'inscrire dans le moule du politiquement correct, il s'est assuré que les nazis perdent. Encore.
Alors qu'entre nous, avec des vampires dans nos rangs, c'était la victoire assurée. Là, le Reich n'aurait pas duré seulement mille ans vu qu'on serait devenus immortels.

Y'en a qui disent que c'est Barbarossa qui a signé le glas de notre campagne. La vérité, c'est que c'est l'absence de vampirisme qui nous a été préjudiciable.

Si, Goering ! Si !

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C'est Weimar qui recommence !

Voilà à quoi aurait ressemblé l'éducation nationale allemande si je n'avais pas repris les rênes à temps. On aurait eu partout des Onizukas (Onizukahn de son vrai nom) en train de semer la discorde et le désordre dans la tête (blonde, toujours) de notre glorieuse progéniture. Kanzaki, blonde aux yeux bleus - enfin, un œil sur deux - était le prodige de sa classe, plus tard corrompue par le venin d'Onizukahn qui annihilera son potentiel et son avenir. Avenir qui était de toute manière de finir en cuisine - mais là n'est pas la question !

Le vice-principal Uchiyamada est, à ce titre, le dernier défenseur de la race aryenne. Fièrement dressé, seul contre tous, face à la démagogie et au mensonge de nature - je dois bien le dire - strictement hébraïque. Pour lui la croix de fer, pour Onizukahn un billet de train.

L'œuvre suinte la corruption des mœurs ; les exemplaires du manga devraient figurer au centre d'un autodafé dont les flammes seraient - je l'espère - aussi ardentes que celles qui dévoreraient son auteur.

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Subtil, mais on ne me la fait pas.

Qu'ils deviennent blonds aux yeux bleus (verts, c'est pareil), c'est encourageant, mais ça ne suffit pas à masquer le sous-propos insidieux - «juif» dirons les plus avisés - d'un manga qui feint d'être ce qu'il n'est pas. Vous y voyez l'apologie de l'aryanité, j'y lis une ode au grand remplacement et à l'idéologie métissolâtre.

Souvenez-vous, tous ces terriens qui étaient autrefois maîtres de leur planète, eux étaient sur le devant de la scène. Puis, peu à peu, quelques immigrés illégaux firent leur trou. On apprit même que le personnage principal était un métèque - triste propagande pour justifier le règne de l'étranger sur nos terres.
Peu à peu évincés, les petits terriens s'effacent devant l'Homme nouveau, ce dernier venant évidemment d'au-delà nos frontières. Il ne sera bientôt plus question que des Saiyens, version abâtardie du terme hébreux Sayanim désignant des espions Israëliens (vous pouvez vérifier). Comme le hasard fait bien les choses...

Ne parlons pas du fait que tous les terriens soient chauves, allusion évidente à la mouvance skinhead rattachée au Reich. Krillin, Ten Shin Han, Piccolo, Chaotzu, Tortue Géniale... On leur intime de baisser les yeux et de laisser les «gentils Saiyens» s'occuper de gérer leur Terre à leur place.
Le comble de l'horreur étant le traitement de Yamcha. Il est ce petit blanc martyrisé par autant de forces anti-nationales venues le remplacer. Bolossé par des nains verts, des vieillards et par tout ce qui passe, il se fait en plus prendre sa copine par un immigré. Son traitement vise à décerner un message subliminal aux lecteurs : «Le Terrien (entendez «l'aryen») ne sait pas défendre son propre pays et ses femmes, laissons ceux qui en sont capables les lui subtiliser pour s'en occuper à sa place.»

Un travail de sape et de subversion immonde ; je connais un monsieur Toriyama qui va prendre des vacances prolongées en Pologne dans un avenir prochain.