Liste de ma consommation de livres 2021

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Résumé: "il y a plein de choses dans notre tête mais je ne les expliquerais pas car je ne suis pas psychologue"
D'accord, merci Kaufmann et adieu j'espère

PS: très envie de lire son essai intitulé: "La guerre des fesses". L'apogée de la sociologie à n'en point douter.

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Relecture 5 ans plus tard

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Encore un livre de sociologie discutable sur bien des points. Le problème majeurs de la sociologie reste, à mon avis, sa volonté de progressisme sur tous les points en remettant en question la biologie elle-même dans le cas de ce livre. Parce que concrètement, le livre ne s’intéresse jamais au « pourquoi » (scientifiquement en tout cas ) et base la plupart de ses postulats sur les théories fumeuses du père Freud et des symbolismes qui en plus d’être absurdes au vue du sujet, me semblent être avant tout là pour donner une forme de crédibilité aux théories qu’il avance.
Donc le père Bourdieu, il nous dit que les femmes et les hommes sont dans un rapport d’opprimé/oppresseur et que toute convention sociale entre les deux est le résultat de cette construction sociale. Et pour étayer ce propos il nous donne de nombreux exemple très concret du style :La femme qui baisse les yeux et l’homme la regarde de haut avec pitié dans notre société ou encore le fameux exemple de la femme travaillant au foyer tandis que l’homme peut (ou plutôt doit) travailler aux champs (un sacré privilège qui lui coutera approximativement 5 ans d’espérance de vie en moins à l’époque). Le père Bourdieu nous explique ainsi que tout cela est le résultat d’une immense construction sociale (ou c’est tout simplement parce que l’homme est physiquement plus performant que la femme ce que semble étonnement oublier Bourdieu).
De même les comparaisons avec la société Kabyle sont très discutables puisqu’ils ne sont pas issu de la même histoire, époque et surtout elle ne prouve pas grand-chose puisque les arguments du bonhomme peuvent être retourné contre lui avec la même légitimité. On est loin des Alice Coffin ou des Pauline Harmange hein, mais ca vole pas très haut non plus. Ce combat reste définitivement pour moi le combat des femmes bourgeoises sans autre but dans la vie que de se donner le rôle de la vraie victime, du vrai prolétaire et qui se heurtera rapidement à l’absurdité qui la compose dans sa substantifique moelle.

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C'est un livre assez inégal malgré ma note, la première partie où l'on suit le complot contre Edmond Dantès et son évasion parvient à être à la fois épique et tragique. Le tout est sublimé par la plume de Dumas qui est, à mon humble avis, bien au dessus de tout ce que j'ai lu dans ses autres ouvrages; d'une élégance et d'une justesse que je n'ai jamais retrouvé dans un autre roman. Puis il y a la seconde partie assez décevante ou le récit décide de se détacher de son personnage principal pour se concentrer sur Franz D'Epinay dont j'aurais probablement oublié l'existence d'ici une semaine. Tout est plus morose et bien moins épiques. Les dialogues entre les petits bourgeois de la société mondaine parisienne m'ont assommés tant ces 400 pages paraissaient en faire trois fois plus. Et il y a enfin la troisième partie, qui justifie toutes les longueurs du monde, les trois arcs narratifs principaux (Caderousse, Morcerf et Villefort) de la vengeance de Monte-Cristo s'entremêlent à la perfection et cette vengeance malgré ses allures épiques commence à prendre des allures bien plus sordides que prévu. Le récit d'aventure passe ainsi à un récit emprunt de mélancolie, de folie et de regret. Bref, c'est trop bien.

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Malgré la qualité de l'écriture de Camus, subsiste quand même l'impression qu'on est là en face d'une réflexion existentielle bien moins intéressante que celle du Mythe de Sisyphe.

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Je suis probablement pas le public du livre malgré ma note.
Le truc avec Céline c'est que son style (aussi excellent soit-il) donne l'impression que chaque évènements qui ont lieu ne sont que formalités déprimantes qui donnent lieu à de belles réflexions et parfois à des fulgurances vraiment bien pensées. Le problème à ce coté "morose" de l'écriture c'est qu'elle mets le nez du lecteur dans cette même morosité à chaque scènes, ce qui, malgré le style général qu'elle donne à ces mêmes scènes ne m'impliquent pas vraiment dedans ; pire, elles ne m'ont pas fait vibrer une seule fois. Et c'est difficile de lui reprocher ca puisque c'est bien l'ambition de l'auteur de retranscrire ses histoires de la sorte, seulement pour un gamin de 19 ans comme moi qui adorent les récits passionnés et d'aventures, ben le livre ne me touche pas autant qu'il aurait dû.
Bon après ca ne reste qu'un point négatif très personnel et je me dois de reconnaitre le génie de Céline quant à son style et au delà de ca toute la vie passionnante qu'il a vécu et qui s'est révélé très agréable à suivre.

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Relecture en anglais

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Que dire si ce n’est qu’on a une nouvelle fois affaire à un chef d’œuvre d’el famoso Dostoïevski.
Bien que très long et surtout très flou lors de sa première partie, c’est dans les deux derniers tomes que l’histoire devient passionnante. Je ne vais pas développer concernant les qualités propres à tous les romans de Dostoïevski, les personnages sont fabuleux, leur psychologie incroyablement réalistes, l’écriture à la fois passionnée et désespérée est une des seules à pouvoir me faire tenir des centaines de pages en une journée et évidemment les réflexions métaphysiques (bien qu’un peu plus flou dans ce roman) sont impressionnantes de justesses.
Non ce qui fait la force de ce roman par rapport au Karamazov et à Crime et Châtiment est à mon avis son coté monstrueux sans réelle lueur d’espoir au bout du tunnel et c’est dans ce flou général que les personnages étayent leur réflexions le plus souvent imprégnées d’un nihilisme décourageant (et parfois volontairement absurdes). Enfin difficile de résumer un tel pavé alors plutôt que de développer inutilement ce commentaire, lisez-le si les 1200 pages ne vous font pas peur bien évidemment.

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Je l'ai cracké au cas ou certaines personnes pensent que je suis assez stupide pour débourser le peu d'argent qu'il me reste en fin de mois dans ce torchon. Sinon c'est effectivement de la merde bourré de fautes d'orthographe, d'inexactitudes historique et de catégorisations primaires des arguments de son "ennemi" (comprenez par là que son livre ne démonte que les arguments des jeunes adolescents un peu retardé et non de toute l'idéologie antiraciste) le tout sourcé avec des screens Wikipedia, des articles de Paris Match et el famoso Gustabe Le bon…