Les plus grandes scènes de la décennie

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"C'est notre trésor national !"

La scène où les trois protagonistes dansent sur du Céline Dion est beaucoup trop chargée en bonnes ondes émotionnelles !
Un grand moment de bonheur dans leurs vies compliquées. On en profite avec eux un moment, mais Dolan tient à nous rappeler que c'est LEURS instants de bonheur ! Il termine la scène en éloignant doucement la caméra de nos personnages, comme pour les laisser dans leur bulle.

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"Bonne route, partenaire !"

Cette scène d'adieux... Qu'est-ce que je peux dire de nouveau ? Une conclusion parfaite pour une trilogie, un magnifique symbole du passage de l'enfance à l'âge adulte... La vie avance, et on doit souvent laisser quelque chose derrière soi qu'on ne retrouvera pas, sauf en replongeant avec nostalgie dans nos souvenirs !

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Le Braquemard Noir

Ce fameux monologue où le Major Warren (Samuel L. Jackson) humilie en public le général confédéré Smithers (Bruce Dern) est tellement jouissif ! Aù delà de la situation extrêmement drôle, Tarantino donne, dans un contexte de post-guerre de sécession, l'occasion à un homme noir de détruire l'honneur d'un PUTAIN de confédéré ! Belle grosse revanche où les rapports de force sont inversés !

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On a trouvé le nouveau Charlie Parker...

La scène finale, tout simplement ! C'est grandiose et galvanisant ! Chazelle parvient à filmer la musique de manière à faire ressentir toute la souffrance qu'endure Miles Teller pour la produire. On en ressort avec des courbatures... Et alors que le film est construit sur un duel psychologique entre le prof et l'élève, il se conclue en dressant les deux personnages comme victorieux de ce duel, mais chacun ayant payé le prix fort d'un point de vue relation humaine.

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Remember Me

Ma reprise préférée de cette chanson est le moment où Hector la joue avec délicatesse à sa fille Coco, lors de l'une des scènes les plus sensibles et déchirantes faîte par Disney.

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Le lac.

Une descente aux enfers terriblement saisissante. La violence de ce qui est montré est renforcée par l'atmosphère calme et sereine qui émane du lieu. Ca rend cette scène d'autant plus glaçante et tétanisante. Et ces deux acteurs sont au sommet de leur art.

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Bouchons sur l'Autoroute

L'une des meilleurs ouvertures de films de l'histoire du cinéma pour moi ! C'est tellement euphorisant !! La chorégraphie, les couleurs, la chanson, le plan-séquence qui donne l'impression aux spectateurs de danser avec eux... Je veux vivre ce genre d'embouteillage !!

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Impro face au flic

Une scène d'une intensité extrême, qui retransmet avec une vraie fureur tout le propos du film, grâce au flow incroyable de Daveed Diggs ! On n'en sort pas indemne...

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Soin dentaire dans le bain

La séquence la plus érotique de la décennie. L'atmosphère y est parfaite avec cette vapeur d'eau qui envahit la pièce, cette baignoire où flotte des pétales de fleurs... C'est aussi le premier vrai moment intime et très rapproché entre nos héroïnes. Une vraie tension charnelle se dégage de cette scène, avec beaucoup de subtilité.

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L'enfant perdue

Cette scène arrive dans le feu de l'action, sans qu'on s'y attende... Mais elle élève "Toy Story 4" au rang de grand film ! C'est tout simplement la meilleure conclusion de tous les Disney / Pixar pour un(e) antagoniste. L'arc narratif de Gaby Gaby est brillant de bout en bout, et représente pour moi le coup de génie du film.
De la même manière que pour Woody, elle symbolise le fait que lorsqu'une porte se ferme, une autre peut s'ouvrir, même quand on pense ne plus rien attendre de la vie. Cette séquence est à la fois très émouvante du point de vue de Gaby, mais aussi de la petite fille qui retrouve confiance grâce à ce jouet.

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Premier rituel sur la falaise

Sans rien en dévoiler, ce qui s'y passe est tout simplement affolant et tétanisant. Le réalisateur sait choisir le cadrage parfait pour générer le malaise et le dégoût le plus intense possible, chez le spectateur. La force de cette scène vient aussi du fait que l'on se raccroche aux protagonistes, qui ont des réactions appropriés face au déroulé des événements. Cela aide le spectateur à avoir un point d'encrage, et à ne pas se sentir complètement en dehors de ce qui se passe.

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Everytime I try to fly, I fall

La séquence de montage montrant nos personnages faire preuve d'une extrême violence à diverses occasions, sur un tube de Britney Spears. Le contraste entre le doux et le brutal fonctionne vraiment bien ! C'est le point culminant du film, où l'on déteste le plus ces trois pétasses et ce connard ! Comment peut-on avoir une telle sensibilité musicale, et être aussi cruel face à des êtres-humains ? Une vraie énigme psychologique face à laquelle Harmony Korine nous place sans prévenir.

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Vous voulez voir un truc sympa ?

Une petite virée à trois, en voiture, sur une sorte de fleuve asséché (je ne sais pas du tout où ils sont pendant cette scène...). C'est tout simplement un moment hors du temps, paisible et extrêmement agréable, porté par un excellent morceau de College et Electric Youth.

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Le sifflet

Un final qui a des allures de fin ouverte, mais en observant la manière dont le regard de Jake Gyllenhaal se pose au tout dernier plan, on comprend qu'il n'y a qu'une seule issue possible. Cette scène arrive quand-même à générer de la frustration tout en disant l'essentiel, et crée aussi une atmosphère tendue grâce au jeu de Gyllenhaal, et à ce petit son à peine audible. Parfois, en faire et en dire le minimum, ça décuple tout.

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Je mords

Comment rendre une scène d'exposition aussi captivante et intense... Tout passe par le discours de Chief qui raconte un épisode de son passé aux autres chiens. Le ton, les mots employés, la musique, la caméra qui zoome lentement sur le narrateur. Cela parvient à en dire beaucoup sur le personnage, sans rien montrer des événements. Parfois, la règle "Show, don't tell" n'est pas la meilleure chose à appliquer, quand on a le talent pour s'en passer.