Cover Les meilleurs films des 70' en France - 1979

Les meilleurs films des 70' en France - 1979

Cette liste conclut la série consacrée au cinéma français des années 70 - et confirme l'orientation observée depuis quelques années, l la fin de la parenthèse enchantée. c'est désormais le temps des désillusions (bien illustré par le film Série noire) - et si le goût de la provocation demeure ...

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22 films

créee il y a plus de 9 ans · modifiée il y a plus de 9 ans

Tess
7.2
1.

Tess (1979)

2 h 50 min. Sortie : 31 octobre 1979 (France). Drame, Romance

Film de Roman Polanski

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Beau, lent et profond - une adaptation réussie (pour la puissance des thèmes comme pour la réalisation) du grand roman de Thomas Hardy.

Série noire
7.7
2.

Série noire (1979)

1 h 51 min. Sortie : 25 avril 1979. Policier, Drame

Film de Alain Corneau

pphf a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Patrick Dewaere, immense, joue, presque à en jouer sa vie.
Avec Alain Corneau et Georges Pérec à la baguette, le film traduit bien les désillusions de cette fin de décennie, entre terrains vagues boueux et pavillons décrépits, entre misère noire et folie absolue, dans un univers bleu et blême, sans soleil, où tous viendront se fracasser derrière la folie Dewaere.

La Dérobade
6.4
3.

La Dérobade (1979)

1 h 51 min. Sortie : 17 octobre 1979. Drame

Film de Daniel Duval

pphf a mis 8/10.

Annotation :

Film noir, réaliste, bien réalisé(la grosse tache rouge de la grosse Ford du maquereau dans un univers uniformément gris) et remarquablement interprété par Miou-Miou et Daniel Duval en premier lieu, mais aussi par leurs comparses (Martine Ferrière, Maria Schneider, Marie Pillet) et par quelques silhouettes connues, croisées ici ou là dans un contexte constamment violent (Arestrup, Dreyfus, Benguigui).
La peinture de ce monde-là, atroce, né dans un monde déjà sordide (où les gens savent à ;peine parler) traduit aussi la "chute", la descente qui marque la fin de la décennie. Au début des 70', sur un thème très semblable, jusque dans les détails, un (très mauvais) film, la Bonzesse, présentait la prostitution comme un moyen évident (et rose !) de libération de la femme ...

Et la tendresse ? Bordel !
6
4.

Et la tendresse ? Bordel ! (1979)

1 h 42 min. Sortie : 28 février 1979 (France). Comédie

Film de Patrick Schulmann

pphf a mis 7/10.

Annotation :

Décalé, surréaliste, provocateur, vulgaire (mais d'une vulgarité qui par instants frôle la poésie), avec un montage dynamique et habile, un travail probant, des dialogues gourmands et une très bonne interprétation (Bideau énorme) - P. Schulmann propose un cinéma assurément original.

L'Amour en fuite
6.5
5.

L'Amour en fuite (1979)

1 h 34 min. Sortie : 24 janvier 1979. Comédie, Drame, Romance

Film de François Truffaut

pphf a mis 7/10.

Annotation :

L'adieu à Antoine Doinel - avec l'évocation de toutes ses femmes (premiers flirts, épouse, amantes, mais aussi sa mère), avec les citations très troublantes des films passés, mais vieillis désormais, livrés au temps), pour une approche syncrétique, très propre à Truffaut, des arts, cinéma et littérature ; également un hommage à jean-Pierre Léaud, qui aura tellement contribué à l'édification de ce romantisme si personnel, celui du dandy, égocentrique et exaspérant, cynique et désespéré, mais d'un désespoir très léger.
Les réminiscences du passé sont plus réussies que les dernières aventures qui apportent peu à l'histoire de "l'homme qui aimait les femmes".

Buffet froid
7.5
6.

Buffet froid (1979)

1 h 29 min. Sortie : 19 décembre 1979. Comédie, Policier

Film de Bertrand Blier

pphf a mis 7/10.

Annotation :

Un film différent, très à part dans l'oeuvre de Bertrand Blier, absurde et surréaliste, délirant, évoquant davantage Luis Bunuel ou le pessimisme abstrait de Ferreri que les Valseuses. certains moments (l'ouverture dans le métro, le plaidoyer contre la chlorophylle / la verdure / la nature), certains dialogues ("je vous présente l'assassin de ma femme")sont inoubliables et la mise en scène est extrêmement travaillée : symétrie très savante des images, sons, décors ...
Un seul bémol, comme souvent avec Blier : la difficulté à tenir la distance, à garder le rythme jusquau bout.

Coup de tête
7.3
7.

Coup de tête (1979)

1 h 29 min. Sortie : 14 février 1979. Comédie dramatique, Sport

Film de Jean-Jacques Annaud

pphf a mis 7/10.

Annotation :

La charge est parfois lourde, mais d'une efficacité certaine : au-delà d'Auxerre, où chacun aura reconnu ses notables odieux et pathétiques, c'est toute la beaufitude française qui en prend un vieux coup.
Autour de Patrick Dewaere, excellent, tous les comédiens assurent avec dynamisme.

La Drôlesse
6.9
8.

La Drôlesse (1979)

1 h 30 min. Sortie : 23 mai 1979. Drame

Film de Jacques Doillon

pphf a mis 7/10.

Annotation :

A partir d'un fait divers, Doillon compose un huis clos, une fable sans âge (peut-être un peu longue) sur les rêves de l'enfance et de l'adolescence, sur la ré-écriture des règles du jeu, face à la solitude et face aux adultes - dans un monde fruste, presque arriéré.
Très belle interprétation des deux jeunes comédiens - ell, plus que réaliste, à la fois étrangement mature et romanesque ; lui, plus que décalé dans un rôle déjà très décalé.

Corps à cœur
7.4
9.

Corps à cœur (1979)

2 h 01 min. Sortie : 4 juillet 1979. Drame, Romance

Film de Paul Vecchiali

pphf a mis 6/10.

Annotation :

Kitsch, invraisemblable, à la fois naïvement provocateur et intellectualisant (les dialogues, très chargés), d'un sentimentalisme top expressif, truffé de tics de réalisation, long - Corps à coeur propose aussi un hommage intéressant au cinéma français populaire, entre mélodrame exacerbé et portrait de groupe attachant.
Nicolas Silbert et surtout Hélène Surgère (non sans risque), tout en finesse, parviennent à rendre crédibles des personnages que le ridicule aurait pu guetter.

Le Grand Embouteillage
6.7
10.

Le Grand Embouteillage (1979)

L'ingorgo

1 h 46 min. Sortie : 21 novembre 1979 (France). Drame

Film de Luigi Comencini

pphf a mis 6/10.

Annotation :

Coproduction franco-italienne.
Une idée assez originale, presque une parabole, une oeuvre techniquement bien réalisée (montage, bande son), mais le film hésite entre comédie (pas franchement drôle) et charge sociale très pessimiste, caractéristique de la fin de la décennie - et manque souvent de rythme.

Les Sœurs Brontë
5.9
11.

Les Sœurs Brontë (1979)

1 h 55 min. Sortie : 9 mai 1979 (France). Drame

Film de André Téchiné

pphf a mis 6/10.

Annotation :

La mise en scène est très soignée, à commencer par la remarquable photographie de Bruno Nuytten, des ocres et des verts mêlés d ela lande, aux ocres des intérieurscomposés un peu à la manière des maîtres flamands et aux très beaux clairs obscurs éclairés par des lampes à huile ou par les éclats de l'âtre.
Mais le film reste constamment très froid, comme enfermé dans les cadres, les embrasures des fenêtres qui enserrent les personnages. Loin de l'embrasent romantique attendu, les trois soeurs restent enfermées dans leurs névroses et leurs frustrations.

Le Cavaleur
6
12.

Le Cavaleur (1979)

1 h 44 min. Sortie : 17 janvier 1979. Comédie

Film de Philippe de Broca

pphf a mis 6/10.

Annotation :

Des variations sur le thème de l'homme qui aimait les femmes, en mode doux amer, avec une réflexion sans lourdeur sur le temps qui passe, quelque part entre burlesque et dramatique.
Un peu prévisible, oubliable, bien interprété.

I... comme Icare
7.6
13.

I... comme Icare (1979)

2 h. Sortie : 19 décembre 1979 (France). Thriller

Film de Henri Verneuil

pphf a mis 5/10.

Annotation :

Cette énième réinterprétation de l'assassinat de Kennedy bénéficie certes d'une réalisation soignée (en particulier décors et photographie dans des gris très froids) mais elle est truffée d'emprunts, d'invraisemblances, avec des références parfois ridicules (les noms des personnages, des lieux) au point que face à un dialogue très stéréotypé et peu crédible la plupart des comédiens, pourtant réputés, finissent par jouer très faux. A l'évidence, le film n'avait pour but que de présenter l'expérience de Milram, peu connue à l'époque, et qui avait fasciné H. Verneuil.
Le film est par ailleurs très prévisible et surfait.

Les Bronzés font du ski
6.7
14.

Les Bronzés font du ski (1979)

1 h 30 min. Sortie : 22 novembre 1979. Comédie

Film de Patrice Leconte

pphf a mis 5/10.

Annotation :

Malgé son statut de film culte, cette première séquelle (on ne parlera pas de la suivante) déçoit beaucoup : déséquilibre entre la première partie composée d'une succession de petits sketchs, lourds, rarement drôles (même pour les moments "cultes" - "Etoile des neiges" ou la fondue au fil dentaire) et la seconde partie, par contre très étirée et assez indigeste - à l'exception d ela séquence du chalet.

À nous deux
5.7
15.

À nous deux (1979)

1 h 52 min. Sortie : 23 mai 1979 (France). Aventure

Film de Claude Lelouch

pphf a mis 5/10.

Annotation :

Le film aurait pu s'inscrire dans la série des récits simples, de voyous et d'aventures (souvent les films les plus sympathiques de Lelouch), mais celui-ci ne peut s'empêcher, malgré lui, de "voir grand" : saga, fresque familiale sur plusieurs générations, en auto, en moto, en bateau (petit et gros), en camion, en avion, en train, de Paris à la Provence, de la Provence au Québec, via le gang des tractions (Villeret et Paul Préboist en truands ...), avec sa manie des sentences, des formules, jusqu'au karaoké final en vers de mirliton - ce qui finit par ôter toute cohérence à un scénario (insuffisamment travaillé) et même toute vraisemblance.

Le Maitre-nageur
5.9
16.

Le Maitre-nageur (1979)

1 h 30 min. Sortie : 28 mars 1979 (France). Comédie, Drame

Film de Jean-Louis Trintignant

pphf a mis 4/10.

Annotation :

Décalé, surréaliste, le récit fonctionne pendant une demi-heure avant de s'éterniser très lourdement dans un interminable marathon aquatique.

La Femme qui pleure
6.6
17.

La Femme qui pleure (1979)

1 h 32 min. Sortie : 10 janvier 1979. Drame

Film de Jacques Doillon

pphf a mis 4/10.

Annotation :

Plusieurs années après la maman et la putain, la crise du ménage à trois - qui traduit bien la fin de l'illusion libertaire. Mais les dialogues, très artificiels, sonnent faux, comme une psychothérapie conduite par une très mauvaise thérapeute.L'ensemble est assez indigeste, plombé par le sur-jeu de Dominique Laffin (pourtant encensée), par des tics de mise en scène (les passages au noir toutes les deux minutes), par le sous-jeu encore plus inadapté de Doillon lui-même, à la fois mou et bizarrement tranquille dans un rôle dramatique.

La Guerre des polices
5.8
18.

La Guerre des polices (1979)

1 h 30 min. Sortie : 14 novembre 1979. Policier, Drame

Film de Robin Davis

pphf a mis 4/10.

Annotation :

Mis à part le prologue assez prometteur (des masques de Mickey, Marlène Jobert en full frontal), tout, du thème d'ensemble au moindre détail est soit totalement convenu, prévisible, vu et revu ou à l'inverse invraisemblable.

Martin et Léa
7
19.

Martin et Léa (1979)

1 h 30 min. Sortie : 31 janvier 1979 (France). Drame, Romance

Film de Alain Cavalier

pphf a mis 3/10.

Annotation :

Très décousu, sans rythme, peu crédible, le film , mal situé entre fiction confuse et fragments de réalité, ne parvient pas à installer le spectateur dans l'intimité des participants.
Première apparition, sans relief, de François Berleand.

Retour à la bien-aimée
5.6
20.

Retour à la bien-aimée (1979)

1 h 40 min. Sortie : 2 mai 1979. Drame, Policier

Film de Jean-François Adam

pphf a mis 3/10.

Annotation :

Un thriller psychologique et bourgeois, à trois personnages, un peu à la façon de Chabrol - mais très pesant, plein de plans inutilement prolongés, interprété par des acteurs en mode apathique. malgré la présence de scénaristes réputés (dont Georges pérec et Jean-Claude Carrière) l'ennui l'emporte.

Roberte
21.

Roberte (1979)

1 h 46 min. Sortie : 14 mars 1979 (France). Comédie dramatique

Film de Pierre Zucca

pphf a mis 2/10.

Annotation :

Seconde rencontre avec Pierre Zucca après le peu convaincant Vincent mit l'âne ...
En réalité il s'agit plutôt d'un film de Pierre Klossowski (scénariste, adaptateur de son propre roman et même interprète), personnage très singulier : fils de peintres reconnus, frère de Balthus, grand ami de Georges Bataille, féru de théologie, spécialiste de Nietzsche et de Sade, et peintre reconnu pour finir. Il déroule ici ses obsessions contradictoires- religion officielle et mystique sexuelle, art et censure, morale et scandale, littérature et peinture (et cinéma)

Le discours est abscons, éprouvant - d'autant plus que le choix de sa propre compagne dans le rôle titre fait songer à une thérapie de couple infligée au spectateur. La réalisation, sans rythme et très affectée (tableaux vivants, longs travellings sur les décors, fétichisme des costumes) n'arrange rien.

Laura ou les ombres de l'été
4.5
22.

Laura ou les ombres de l'été (1979)

1 h 35 min. Sortie : 28 novembre 1979 (France). Drame, Romance, Érotique

Film de David Hamilton

pphf a mis 2/10.

Annotation :

La passage de David Hamilton au cinéma se limitera au dépôt de buée sur l'objectif de la caméra.

pphf

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