La cinéphilie à mains armées

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Un must du genre. Un des plus violent de la liste avec " La rançon de la peur". Comportant, qui plus est, un état des lieux de l'Italie des plus pessimistes. On en prend plein la gueule pendant près d'une heure avant de prendre part à une fin d'une jouissance et d'un nihilisme inégalables.

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On est ici en marge du polar. Lizzani réalise ici un film à la frontière du documentaire. Un instantanée d'une jeunesse milanaise fasciste prête à toute les ignominies pour servir son idéologie. A noter une partition (martiale) exceptionnelle de Morricone.

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Un film d'enquête de haute tenue. Intrigues parallèles, personnages attachants et impuissance face à la corruption : tous les bons ingrédients sont là. Le tout profite d'une réalisation au poil. Un grand polar populaire, très plaisant à voir.

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Tomas Milian incarne ici un des pires méchants que j'ai pu voir dans un film. Le personnage pousse les curseurs tellement loin que l'on frôle parfois le grand guignol. Cependant la grande maitrise de l'ensemble rend ce film particulièrement hypnotisant et terrifiant. Ne pas oublier la présence d'Henry Silva, impeccable (dans la peau d'un flic pour une fois) comme à l'habitude.

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Société anonyme anti-crime confirme mon affection pour les héros aux prises avec une conspiration. La superbe construction narrative sert un film qui observe finement les dérives de son époque sans doute aidé par la douce interprétation d'Enrico Maria Salerno.

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En Sicile, deux organisations se font face (littéralement ): la police et la mafia. Le film de Damiani est une étude précise et classieuse de l'influence mafieuse sur la vie des habitants. Beaucoup d'enjeux restent hors-champs et ne sont révélés que par miettes. Il ne s'agit pas tant de dérouler une grande intrigue que de dresser un constat.

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Un film de guerre des gangs un peu foutraque mais remplit de séquences marquantes parfaitement exécutées. Silva en voyou sauvage et amoral fait merveille, un de ses rôles les plus badass et (aussi) émouvant.

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Rosi signe un film d'enquête crépusculaire dont l'ambition va au-delà de son genre. La fin, cynique et ambigu, vient clore un film hanté par le mystère et le hors-champ.

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Un polar intelligent et riche en action. Le film, par le biais de son protagoniste, fait preuve d'une grande finesse quant à sa caractérisation des criminels. On retrouve certes ce qui fait le sel des polars plus bourrins (escouades de motards, self-justice des civils) mais le discours général atténue le manichéisme des situations.
Le film s'offre un final d'exception, respectant la logique du film et dévoilant un propos sans concessions.

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S'il est un peu grossier dans sa narration, les chiens enragées, tient par sa mise en scène impeccable qui tient ses enjeux avec maestria dans un décor de 2 m2 .

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Un revenge-movie d'une grande qualité, porté par un Luc Merenda à son meilleur (je dois avouer que la plupart du temps je le trouve très fade). Un film très représentatif du cinéma de Di Léo (pas de compromis dans le scénario et une galerie de personnages secondaires des plus intéressants).
Pas mal de courses-poursuite à moto, pour les amateurs..

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Un traitement autour de la corruption d'une finesse certaine et mené avec grande sensibilité (Di Leo recentre la question centrale autour d'une relation père-fils qui fait merveille).

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Fernnado Di Leo réalise avec ce "Milan Calibre 9" un film choral qui a vocation a étudié la mafia avec un angle proche de la synthèse. Un film très apprécié mais qui m'a personnellement laissé de coté. La faute sans doute à un personnage principal sec, avec des enjeux un peu trop épurés.

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Un scénario atypique et original porté par un acteur aussi méconnu que savoureux : Mario Adorf (sorte de José Garcia badass).
Le film tient sur les épaules de son personnage : un mac paumé, dépassé par la situation, qui au fil du récit va découvrir toute la violence qui sommeille en lui.

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Un film pleinement inspiré par French Connection (coucou Fernando Rey). Cependant le traitement diffère légèrement et au final on se retrouve face à un polar noble et valable. La fin (très noire et assez marquante) transcende un film parfois redondant. Mention spéciale à Franco Nero, génial en flic obsessionnel.

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Un poliziottesco qui tire franchement vers la comédie (en 76, le genre est en queue de comète). Beaucoup d'éléments de ce qui deviendra le "buddy movie" sont là. Ça reste léger mais on passe un assez bon moment. Le duo Casinelli / Milian, tout comme la BO de Canfora, font merveille.

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https://www.senscritique.com/film/Torino_Nera/critique/182895351

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Le film de Margheriti emprunte beaucoup au cinéma Américain (Brynner oblige). On s'imagine parfois chez Winner.
Malheureusement "L'Ombre d'un tueur" enchaine les gros ventres mous. Il faudra attendre les 5 dernières minutes et un final d'une grande beauté pour sublimer le film dans son ensemble et y injecter une profonde mélancolie.

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Un film de justicier qui file droit au but. Milian en vengeur motard est parfait. Les courses-poursuites valent le coup. Simple et bien.

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Reprise de "la dernière maison sur la gauche" le film se démarque de l'original par sa mise en scène et l'interprétation de ses acteurs (Macha Méril en tête). On perd la frénésie du Craven certes, mais pour un rendu plus équilibré au final.

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On est chez Sollima, donc c'est évidemment très politique. Le résultat est très léché et maitrisé.
La finesse du film, étonnante pour le genre, m'a empêché d'imprimer ce polar dans mon esprit. Il ne m'en reste pas grand chose 2-3 mois après le visionnage.

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Un polar tendu et riche.

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Vu en Italien sans sous-titres. Difficile d'en parler donc tant le film repose sur ses dialogues (promis je vais le revoir).
A noter que l'ensemble est (à première vue) très solide. La réalisation d'Infascelli se permet de très belle séquences (pour un genre reposant sur des constructions bien plus brutes).

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Un best-of du genre. Je ne sais pas si tout y est mais on en est pas loin. Les interprétations de Merli et Millian galvanisent un film déjà haut en couleur. Pas le meilleur de la liste mais un des plus divertissants.

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76, fin du genre toujours. Un film plus léger pour Di Leo avec toutefois de très belles scènes (la pré-générique, comme très souvent chez le bonhomme).
En reste un film très sympathique mais mineur.

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Encore une collaboration Lenzi/Merli. On garde le coté best-of (3 affaires s'enchainent) mais au contraire des autres films, celui-ci est plus orienté vers l'action.
Sous influence de "Peur sur la ville" le film ne manque pas de cascades (Merli au dessus d'un tram/ Une course contre la montre à moto).
Également, "Opération Casseur" se paye une chouette histoire entre le personnage principal et un petit garçon rusé.

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On est au début du genre, plus proche du film d’enquête que du polar musclé.
Une scène pré-générique monstrueuse suivie d'un film un peu plus plan-plan. La problématique du film mérite cependant de l'attention.

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Inscrit dans la série des "Mark il poliziotto" le film est une histoire de flic infiltré. Le résultat est propre et se suit bien. Pas de quoi fouetter un chat, mais la qualité d’exécution est là.