L'aventure cinématographique de Matthieu en 2018

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(revu) (=)

Quoi de mieux que de commencer l'année avec son film préféré. Lucas finit sa saga de la meilleure manière qu'il soit, et le climax reste de toute beauté. Certes ce n'est pas le meilleur film de tout les temps au niveau de la technique (quelques dialogues gneugneu, une direction d'acteur parfois critiquable, l'amour de Lucas pour les fonds bleus...) mais c'est celui qui me touche le plus.

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Première découverte de l'année et c'est assez plaisant. Revoir Kate et Léo 10 ans après Titanic apporte une saveur supplémentaire au film, qui rappelle en bien nombre d'aspect American Beauty (du même réalisateur je conçois bien).

*Merci Netflix*

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Un classique qu'il fallait que je vois depuis beaucoup trop longtemps. Pas vraiment peur d'être déçu et au final c'est du grand art. De Niro et Walken offrent une prestation comme ils savent le faire, et le film se construit sans incohérence pour conclure d'une manière qui nous prend aux tripes.

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(vu au cinéma)

Première séance en salle de l'année et 2h20 assez divertissante. Jessica Chastain joue à parfait le rôle de Molly. Quelques moments dans la deuxième moitié du film sont assez long, et on se lasse un peu de la voix off qui prend une part de plus en plus abondante, au détriment de l'analyse subjective que peut se faire le spectateur.

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Film vu au détriment de ma volonté. On est pas loin du navet mais quelques moments sont assez bien menés, et l'intrigue nous tient quand même en haleine un bon moment du film. La fin est dépourvue de sens et Schwarzy frôle parfois le ridicule, mais bon je n'espérais rien au départ de ce film.

*Fuck you Netflix*

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Parmi les films que j'ai raté en 2017, il y en a trois dont je regrette vraiment de ne pas avoir vu en salle: Laissez bronzer les cadavres, Au revoir là haut, et 120 BPM. Je commence donc mes rattrapages par ce film que tout le monde encense, en étant assez confiant. Le début du film est assez jouissif, le sujet est intéressant et certains acteurs assez convaincants. Mais plus on avance, plus on perd en intensité et en intérêt. Le film raconte peu de choses en trop de temps et ne possèdent (à mon goût) pas assez de séquences marquantes et poignantes. Là où j'attendais une succession au chef d'œuvre de Dolan, Mommy, j'y trouve un film trop simpliste, dont la réalisation très appliquée ne sauve pas le cœur du sujet.

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(vu au cinéma)

Un film qui joue entre l'intérêt historique et la caricature du personnage de Churchill, épique par moment, soporifique par d'autres, pour au final un film intéressant qui souffre d'un manque de rythme régulier. La métamorphose de Oldman est bluffante, son jeu un peu moins. Le Churchill de la série The Crown est mieux développé, et beaucoup plus attachant. Lily James quand à elle est réussie, et permet une bonne approche de la femme des années 40. En soi ce film est plaisant mais aurait pu franchir un palier s'il avait visé plus loin que d'être un simple film à trophées.

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Ma filmo de Spielberg s'agrandit et Jaws est l'un des films qu'il me tardait le plus de voir à la fois de ce cinéaste mais également du genre d'horreur. Jaws possèdent deux parties distinguables. La première met (trop) en avant la débilité humaine, car la plage aurait dû être fermé dès les 10 premières minutes du film. La deuxième adopte un style plus survival, et arrive à faire maintenir à la fois une tension et un suspens excitant.

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Plus je regarde des films de Malick, plus j'aime ce gars! Son cinéma est tellement intime, contemplatif et tellement rare que chaque film est comme une séance de relaxation pour le cerveau. Dans la catégorie des odyssées, on a ici celle d'un Homme qui cherche son but dans la vie. Une intrigue simple portée par un cinéaste qui sait ce qu'il veut. On pourrait reprocher la répétitivité de Malick, mais ce n'est pas moi qui le fera.

(revu en avril) (=)

Ce second visionnage m'aura permis de confirmer les pensées que j'avais à propos de ce film. On obtient un résultat parfaitement propre, mais qui connais quelques passages à vide un peu évitable. Heureusement on passe assez vite à autre chose mais c'est dommage. L'harmonie de certaines scènes avec la musique est vraiment impressionnante.

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Second film de l'aprem et second Malick de la journée. Ici un documentaire qui est constituée incontestablement d'images magnifique (notamment celles dans l'eau). On pourrait regretter les quelques images CGI de dinosaures qui font un peu sortir du film, tout comme la voix off de Cate Blanchett à quelques moments. J'aimerai pouvoir voir un jour la version Imax, mais dieu sait comment.

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Un crime du cinéma. Tout ce que je déteste réuni en un seul film. La fin se devine dès le générique de début, les personnages sont tous aussi con et caricaturaux les uns les autres. Au final, toujours pas de film original Netflix qui me plait à ce jour. Je ne sais pas si c'est censé m'inquiéter pour The Irishman..

*Fuck you Netflix*

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Le troisième film de Dario Argento ne le démarque pas encore des autres en tant que grand cinéaste. Sa patte commence à se préciser mais ce qui peine dans ce film est l'intrigue. Le tueur est facilement deviné trop tôt et le monologue de fin n'est pas assez poignant. Par contre au niveau du travail sur le son, le maestro ne déçoit pas et nous permet de trouver une valeur en son film.

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(revu) (=)

LE film de 2017. Une histoire fascinante qui fait passer par toutes les émotions. Le duo Gosling-Stone prend de plus en plus d'importance au cinéma et ce film n'y est pas pour rien. Chapeau à Chazelle pour nous fournir son cinéma. Par contre découvrir ce film en salle est un énorme +. J'espère qu'il y aura un film du même acabit en 2018, même si il est vrai que la barre est haute.

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(revu en version longue) (+5.5)

Huit ans après mon premier et seul visionnage, je revois cette trilogie avec un nouveau regard. Les personnages sont introduits sans incohérence, le mythe est très bien développé, les décors sont très beau. Sur une durée de 3h30 on s'ennuie très peu (le moment chez les elfes est quand même un peu longuet) et la musique est mashalla.

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Je fini la filmo post 2010 de Malick avec To the Wonder, et c'est loin d'être le meilleur. L'idée et la mise en scène reste toujours assez similaire et on ne pourra pas reprocher ça au cinéaste, mais ici peut être que l'histoire ne m'a pas inspiré et on rentre dans du 100% subjectif, mais j'ai du mal avec le personnage de Bardem. Sa présence substitue quasiment la voix off habituelle, et donne une portée spirituelle au film à un moment où on pouvait vraiment s'en passer. Hâte maintenant d'attaquer ses vieux chefs d'œuvres et notamment La ligne rouge.

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L'ambiance 90's est présente, l'intrigue de base est assez stylée. Le traitement aurait peut être pu prendre un autre format (mini série?), car on s'attache difficilement aux personnages secondaires. Il n'empêche que pour un premier long métrage, Philips s'en sort très bien, et si on fait abstraction de quelques absurdités des choix des personnages vers le milieu du film on obtient un bon résultat.

*Merci Netflix*

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(revu en version longue) (+2)

Deuxième volet de la trilogie et de loin le moins plaisant. Les longueurs y sont décupler, les intrigues n'avancent pas tellement, et au final un film de 4h dont 2h20 aurait amplement suffis. La bataille de fin reste quand même impressionnante. Il ne manque plus que de revoir celui qui m'a laissé le meilleur souvenir, Le retour du Roi, mais quand ?

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Une Biopic qui s'avère intéressante, du moins jusqu'au crash d'avion. Par la suite l'action se ramollit et seul le jeu de DiCaprio nous tient en haleine. Scorsese a habitué à mieux, d'autant plus que certains effets aériens sont assez ratés.

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Dernier film de ces vacances et un gros classique en ligne de mire. C'est d'ailleurs sa force et sa faiblesse, car oui Brazil se dote d'atouts indéniable qui font que c'est une référence en terme de film de science fiction, ou même de cinéma tout court, mais Brazil c'est aussi du kitch forcé pour faire du kitch (je n'ai rien contre ce genre en particulier), et du coup, ou on adhère, ou on est réticent, voir plus. Ainsi à part la fin qui est très belle, et la performance de quelques acteurs (De Niro comme à son habitude), ce film me laisse un peu sur le banc de touche.

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Un film rempli en émotion qui permet également de nous interroger sur les choix que l'on prendrait à la place du personnage de Viggo. La BO est de très bonne qualité, et l'ambiance froide nous immerge de plus en plus profondément dans leur monde post apocalyptique. Le découpage est très dynamique, et c'est ce qui fait sa force mais aussi sa faiblesse au film. Parfois on passe trop peu de temps sur des scènes marquantes, et d'autres fois cela permet à l'histoire de ne pas tomber dans un cynisme agaçant. En soi La Route est l'un des meilleurs Road Movie, et reste une très bonne découverte.

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L'erreur vient peut être de regarder ce film peu après The Road. Le propos y est similaire, même si ici l'ambiance reste quand même plus claire et plus propice à l'espoir, ce qui donne donc une part d'empathie beaucoup moins élevée. Malgré tout ce film reste assez intéressant sur certains points. Tout d'abord la musique et l'esthétique sont très beau, et même si les personnages sont assez agaçantes par moments, elles restent assez attachantes au final. Par contre le film donne la sensation qu'il est dénué de fin (volontaire ou non?) et confirme mes pensées grandissantes de minutes en minutes. Pour moi le format d'une série aurait été plus intéressant qu'un film, car là on à vraiment l'impression de voir une saison 1, qui ouvrirait à un tas de possibilités pour le futur.. petit regret sur ce coup.

*Merci Netflix*

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NWR est un génie de l'esthétique du cinéma il n'y a pas de doutes. Ce film à portée plus psychologique qu'autre chose permet une réflexion plus ou moins poussée sur ce personnage incarné par Mads Mikkelson, qui d'ailleurs livre une prestation excellente, comme à son habitude. Le travail sur le son est très plaisant même si à l'inverse des derniers NWR, il n'y a pas de son marquant.

*Merci Netflix*

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Fan de la première heure de la saga de 7 films, ce film est une horreur. Le gore habituel est délaissé pour laisser place à de la pseudo-terreur psychologique qui obéit comme un chien aux codes actuels, et le nombre d'incohérences est proche du 1 par minutes. La musique est majoritairement gardé, mais remixée d'une façon extrêmement mal. Le jeu du fusil est vraiment stylé et assez bien pensé (c'est d'ailleurs le seul du film). Le twist de fin est TELLEMENT moins marquant que d'habitude, il sert juste à justifier l'existence de ce film, et sérieux c'est quoi ce tueur en carton qui sort de nulle part.
*SPOIL Si c'est le premier collaborateur de Jigsaw (puisqu'il parait que la piège rouge serait le premier qu'il ait construit), alors pourquoi on en jamais entendu parlé pendant 7 films, puisqu'il n'a jamais quitté son maître (dont la relation entre les deux est COMPLETEMENT tirée par les cheveux). FIN SPOIL*
Bref rien de nouveau au niveau des slasheurs intéressent, je pense retourner voir mes potes Jason et Freddy, ou même John Kramer à l'époque où il savait ce qu'il foutait dans ce film.

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(vu au cinéma)

Un film qui techniquement reste impeccable, avec une touche d'humour intéressante mais parfois désagréable. Nahuel Perez Biscayart s'affirme comme la révélation de 2017 et sa prestation est encore une fois marquante. Sinon, quelques longueurs vers le milieu ont manqué de me faire sortir totalement du film, mais la fin reste vraiment magnifique et c'est là qu'on ressent comment Au revoir là-haut s'articule pendant 1h50 pour nous offrir un final grandiose.

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Mieux vaut tard que jamais, enfin un Besson que j'apprécie. Portée par 3 prestations excellente du trio principal (mention ++ à Oldman), Léon définie la relation père-fille mais surtout maître-élève avec une telle délicatesse qu'on ne peut qu'admirer. Mise à part une (très) grosse facilité scénaristique, on apprécie la plupart des séquences, qui malgré la musique un peu redondante par moment, offre une vision générale de l'œuvre très positive. Aussi la fin est très prenante et très émouvante.

*Merci Netflix*

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(vu)

Un film qui fonctionne, à la fois par ses acteurs tous convaincants, mais aussi par une écriture très efficace. Quelques longueurs évitables lors de la dernière partie mais cette sorte de duel à trois m'a rappelé fortement le duel Padmé-Obi Wan-Anakin, de la fin de la Revanche des Siths ( la présence de Portman y est forcément pour quelque chose). Ce n'est pas un film de guerre, mais les parties en Afghanistan ne sont pas ouf, mais permettre de mettre en valeur le jeu de Tobey Maguire, qui nous fait réfléchir sur les répercutions qu'à la guerre sur la vie d'après.

*Merci Netflix*

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C'est même pas mignon, c'est juste un ramassis de non sens pendant 90 minutes. La partie sur l'enfance est peut être l'une des plus mal réalisée, mais c'est celle qui avait le plus de cohérence. Alors là où l'amour se doit de dépasser le réel pour transiter dans le rêve, il ne faut pas oublier de garder une part de rationalité dans les racines de nos sentiments, et c'est ce que fait ce scénario. Canet et Cotillard s'amuse à faire ce film et ça ce ressent, mais ça n'empêche pas que le film reste une énorme déception.

*Fuck you Netflix*

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(vu)

Un excellent survival, mon préféré Gibson à ce jour, Apocalypto est touchant, violent comme il faut, et intéressant d'un point de vue historique. Malgré quelques moments vers le milieu où le film se rate de partir totalement dans une mauvaise direction, les 2h20 défilent d'une manière assez rapide. Les choix esthétique sont pour la plupart assez beau et contemplatif (excepté le moment de la chute dans la rivière....). En bref il faut voir Apocalypto!

*Merci Netflix*

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(revu au cinéma) (+0.5)

Trois semaines après mon premier visionnage, le résultat est encore meilleur. Même si cette fois la première demi heure m'a paru un peu plus longue (en restant tout à fait plaisante), la suite relève d'un travail très intime et très touchant. Il n'empêche que malgré ses qualités, c'est un long métrage qui faut voir dans des conditions particulièrement similaire à celle d'un cinéma, si on veut rester concentrer et ne pas se laisser influencer par d'objet divers. Dommage sachant que le film commence peu à peu à se faire retirer de chaque salle..

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La réalisation de Paul Thomas Anderson reste impeccable, il reste fidèle à lui même en proposant une BO très envoutante. Le style du film se rapproche sur quelques aspects de celui de Jackie Brown, même si ici les longueurs des scènes à rallonge du milieu du film se font vraiment ressentir. Ce n'est peut être le meilleur PTA mais il n'en est pas moins un mauvais film.