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Journal JV Edition 2022

Bienvenue sur ma liste 2022, après une édition 2021 riche mais majoritairement tournée vers des jeux "récents", cette cuvée 2022 sera dédiée autant que possible, comme celle de 2020, à retourner dans le passé, tout en agrémentant celle-ci de jeux indépendants et quelques rares excursions sur la ...

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33 jeux vidéo

créee il y a plus de 2 ans · modifiée il y a environ 1 mois

Warhammer 40,000: Dawn of War (The complete collection)
8

Warhammer 40,000: Dawn of War (The complete collection) (2008)

Warhammer 40,000: Dawn of War The complete collection

Sortie : 21 mars 2008. Stratégie temps réel

Compilation sur PC

Sajuuk a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Voilà, avec prêt de 40 heures au compteur ma tournée de Dawn of War 1 et ses extensions est terminée.
Plus de 15 ans depuis que j'ai complété le premier épisode sur mon vieux Windows XP, et il faut bien avouer que la magie opère toujours. Pour tout fan (ou non d'ailleurs) de l'univers Warhammer 40K, Dawn Of War représente un peu un rêve de gosse dans l'état actuel où avec ses extensions (que je n'avais pas faites à l'époque), le jeu compte 9 races différentes (avec un équilibrage précaire) et des centaines de cartes. Si l'histoire est assez anecdotique, en particulier dans les deux dernières extensions, on reste profondément accroché tout au long des différentes aventures solitaires grâce à la mise en scène et avec une sensation assez proche du vrai jeu de plateau. Dawn Of War reste un RTS à l'ancienne, très peu balisé, on construit ce que l'on veut ou on veut en quantités appréciables et tout cela permet des escarmouches à très grande échelle.
Les durées de vie respectives des extensions n'ont pas à rougir face au jeu de base, comptez en gros 10 à 15 heures pour chaque épisode. Le jeu de base ainsi que sa première extension Winter Assault possèdent de vraies campagnes scénarisées avec pas mal de cinématiques à partir du moteur du jeu. Concernant les deux dernières extensions comme abordé plus haut elles se présentent sous la forme d'une Mappemonde proche d'un 4X, avec des escarmouches à enchaîner et territoires à prendre ou défendre jusqu'à l'élimination de tous les QG ennemis sur la carte. Ces deux dernières extensions apportent chacune deux races supplémentaires et améliorent légèrement les options graphiques.
La difficulté est plutôt relevée, même en normal, mais ma passion du RTS se résume principalement à croiser les jambes sur le bureau et me détendre en utilisant simplement ma main droite pour cliquer cliquer, les raccourcis je ne connais pas et pour cela Dawn Of War c'est un peu le Graal. Une vraie sensation de jouer au jeu de plateau de façon virtuelle tout en économisant des centaines d'euros de figurines au passage, que demandent le peuple ?
Du au fait que ses suites que sont Dawn Of War 2 et 3 s'orientent de plus en plus vers le hack'n slash avec une gestion de héros et non plus d'immenses escarmouches comme premier épisode, je pense sincèrement que cet épisode est parfaitement pertinent encore aujourd'hui et d'autant plus si on est sensible à 40K, Dawn Of War 1 collection reste du pain bénit par l'empereur.

Signalis
7.6

Signalis (2022)

Sortie : 27 octobre 2022. Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox Series X/S

Sajuuk a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

La claque de l'année, mon GOTY de cœur, une œuvre qui ne m'a pas encore livré tout ses secrets, je vais sans l'ombre d'un doute y replonger souvent. Une de mes plus belles expériences JV de ces dernières années.

Ma critique ici :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/signalis/critique/271422084

Chasing Static
5.3

Chasing Static (2021)

Sortie : 15 octobre 2021. Aventure

Jeu sur PC, Xbox One, PlayStation 4, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Sajuuk a mis 3/10.

Annotation :

Se laisser guider par les avis Steam n'est pas nécessairement un gage de qualité et Chasing Static en est le parfait exemple, avec une notation beaucoup trop douce à son égard et cela dû certainement à un public qui manque de recul et d'analyse sur ce que cette oeuvre apporte réellement au médium du jeu d'horreur.
Premier constat amère, Chasing Static ne fait pas peur. Ici point de jugement personnel qui serait influencé par mes expériences passées autour de l'horreur, non réellement c'est une œuvre qui loupe tout le coche et ne peut pas porter avec fierté le titre de jeu catégorisé "horreur psychologique". Marcher dans des ruelles sombres et écouter des fantômes qui parlent entre eux n'a jamais suffit, encore moins aujourd'hui en 2022, pour faire "peur". Les très rares événements qui surviennent sont bien trop prévisibles pour qu'ils réussissent à vous surprendre.
Pour prendre un autre simulateur de marche comme exemple, qui n'est autre que Firewatch, si celui-ci n'a pas vocation à faire peur, il réussit pourtant à installer une certaine tension, ce que Chasing Static échoue lamentablement, donnant simplement au joueur le droit de traverser des décors sans histoires à raconter et des notes à trouver qui semblent plus vierges les unes que les autres, il n'y aucune montée en puissance dans la compréhension des évènements.
Le jeu étant d'autant plutôt court, il ne vous demandera que entre 3 et 4 heures, il ne fallait pas rater sa science du rythme, malheureusement ici aussi cela manque d'intérêt pour tenir le joueur éveillé, l'absence cruelle d'indices motivants à trouver ou analyser donne plus l'envie de s'endormir que de continuer jusqu'au bout surtout que tout ceci finira certainement en eau de boudin…
Si ça ne suffisait pas, toute votre aventure ne sera accompagnée que d'une partie sonore très faiblarde entre des doublages amateurs assez mauvais et un sound design absent.
Au final il ne reste pas grand chose à sauver du jeu, peut être son level design ouvert et qui laisse le joueur suivre sa voie et sa progression mais en 2022 et les outils disponibles cela ne fait pas de Chasing Static une oeuvre qui mérite votre attention. Un jeu d'horreur qui fait autant peur que n'importe quel jeu d'aventure c'est déjà qu'il a clairement raté son objectif principale et ce pourquoi il a été créé en ça Chasing Static est un échec.

Darkwood
7.2

Darkwood (2017)

Sortie : 18 août 2017. Aventure, RPG, Survival horror

Jeu sur PC, Mac, Linux, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One

Sajuuk a mis 9/10.

Annotation :

Attention, chef-d'œuvre. Darkwood est LE parfait exemple que le jeu vidéo est un médium puissant et qu'il ne faut pas se contenter de juger d'une œuvre que par le prisme de la technique, un point bien souvent trop important dans l'intérêt que portent les joueurs sur divers jeux.
Si il est vrai que Darkwood sur le papier reste assez désuet, une simple vue aérienne sur un aplat de textures proche d'un rendu 2D et un gameplay ou 4 touches et un clic semblent suffire, tout cela est rapidement balayé et c'est bien un gameplay profond proche de l'immersive sim et une profondeur d'écriture folle dont a fait preuve Acid Studio. On serait tenté de penser qu'il pourrait être compliqué de transmettre des émotions, et c'est bien là où repose toute la force de Darkwood, qui n'est rien d'autre que l'un des meilleurs jeux d'horreur existant. Le gameplay se rapproche d'un style bac à sable offrant du craft, de la création et des combinaisons possibles entre les objets, le tout dans un monde persistant à la topographie procédurale, délivrant à chaque joueur une saveur unique et l'impossibilité de suivre un guide bêtement. Après des évènements dont je vous laisse la surprise vous serez livré à vous même ce n'est que vous, votre sac à dos et une torche pour commencer et pour faire face à l'impitoyable cycle du jour mais surtout de la nuit.
Chaque nuit sera redoutable vous demandant de vous barricader dans un abri en ayant pris soin durant la journée de renforcer votre arsenal en explorant les lieux de ce qui semble une forêt bien étrange remplie d'anomalies ou l'armée y est venue faire un tour sans trop savoir pourquoi, mais est surtout habitée par des personnes les plus étranges les unes que les autres aux récits obscurs.
Le jeu regorge de détails, tout autant que la formule des Souls, la narration environnementale est prépondérante et être attentif est primordial pour dévoiler les nombreux secrets.
Darkwood va vous tordre à la manière d'un Silent Hill 2, confusant le réel et l'imaginaire, baigné dans une ambiance sonore et musicale exceptionnelle vous accompagnant au travers de ce monde persistant où chaque décision et choix seront irrévocables.
J'ai été dévoré par Darkwood, tout en ayant eu l'envie de m'enfuir le plus vite possible de cet enfer, j'entend encore une voix qui me demande de revenir encore et toujours, moi aussi j'ai été infecté non pas par la forêt mais par l'amour pour cette oeuvre.

The Surge
6.1

The Surge (2017)

Sortie : 16 mai 2017. Action, RPG

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC

Sajuuk a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

La bonne surprise de 2022, à tel point que j'ai eu l'envie de le défendre et le conseiller au travers d'une critique.

Bonne lecture.

https://www.senscritique.com/jeuvideo/the_surge/critique/231279781

Star Wars: Squadrons
5.9

Star Wars: Squadrons (2020)

Sortie : 2 octobre 2020. Action, Simulation spatiale, Réalité virtuelle

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Sajuuk a mis 5/10.

Annotation :

EA, ai-je besoin d’en parler ? Possédant la licence Star Wars, ils ont réussi à n'en faire rien ou presque. A la manière des deux Battlefront de Dice, Squadrons se contente du minimum syndical.
A son annonce c'était pour moi l'espoir de retrouver le plaisir fou que j'avais eu sur les épisodes GameCube qui étaient exigeants, techniquement solides et débordant de contenus.
Squadrons se place presque à l'opposé et ce malgré 2 générations de consoles d'écart, avec un solo court, une mise en scène presque inexistante, dialogues oubliables et des missions assez répétitives, tout cela sonne comme une opportunité ratée. Avec des faibles ventes, il faut croire qu'on avait tous compris, bien avant le sortie, qu'il ne fallait pas en attendre grand chose. Premier indice c'était le prix assez bas, 40€, à son lancement venant d'EA on sait très bien que cela n'était pas pour faire une fleur aux joueurs.
C'est en voyant les premiers retours, qui reprochaient au jeu d'être plus une expérience qu’autre chose, que j'ai décidé de passer à côté et simplement profiter du jeu offert lors d'un mois du PS+.
Je suis un grand fan des épisodes de Factor5 sur GameCube, pouvoir vivre les plus grandes batailles aux commandes de dizaines de vaisseaux différents c'était magique. Pour Squadrons je n'ai pas été déçu c'est simplement que j'ai trouvé avec tout juste ce que à quoi je m'attendais, rien de plus.
Visuellement et sur la partie audio on est correct sans être impressionnant, bien loin des Battlefront, la vue interne au cockpit obligatoire renforce l'immersion mais sur console le FOV est étriqué, il est parfois assez compliqué de voir, le mode PS VR doit apporter un énorme plus sur ce point.
Les combats manquent d’ambitions. Sur PS4 on est en droit d'attendre de large affrontements cependant au maximum, on ne retrouvera que deux vaisseaux amiraux face à face, avec eux deux ou trois frégates et quelques dizaines de chasseurs autours, rien de bien transcendant. Les bonnes sensations au milieu du dogfight, avec les nombreux effets visuels et de particules, font qu'on oublie un peu que cela ne concerne qu'un escarmouche, ne vous attendez pas à une bataille tel que Endor. Autre point qui n’arrange pas cela c’est la sensation de mouvement avec notre vaisseau, cela aurait mérité de pousser le curseur quitte à augmenter la difficulté des dogfight.
Je n’ai pas l’espace pour parler du multi-joueurs mais il est anecdotique et surtout déserté donc zéro intérêt.

Streets of Rage 4
7.6

Streets of Rage 4 (2020)

Sortie : 30 avril 2020. Beat'em up

Jeu sur PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, PC, Mac, Linux, Streaming, iPhone, iPad, iPod, Android, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Sajuuk a mis 6/10.

Annotation :

Street Of Rage 4 ce n’est pas tellement le genre de jeu que joue habituellement, les BTA ne font pas vraiment partis d'une époque que j'ai connu, étant né en 91, mais surtout du au fait que l'arcade a toujours été un pan du JV assez obscur pour moi n’ayant quasi jamais connu un endroit proche de chez moi avec des bornes.
Mais au fil des années j'ai rattrapé quelques épisodes assez connus du genre, sur console, mais c'était plus à l'occasion d'une soirée entre potes ou autres évènements que réellement des jeux dans lesquels je décidais de m’investir.
Puis vint Street of Rage 4 et avec tout le battage médiatique autour de celui-ci et la sortie de sa version complète avec DLC je me suis laissé tenter, pour finalement lancer le jeu que très récemment…
Le bilan est tel que je l'avais imaginé. Cela est prenant et bien excitant entre collègues en ligne ou sur le même canapé et les modes de défi du DLC sont plutôt addictifs avec une bonne dose de fun, malheureusement comme prévu j'ai toujours du mal avec le concept des BTA qui ne repose qu'uniquement sur la difficulté et rejouer le contenu en boucle tout en étant assez flaminique. Loin de moi de dire que cela est mauvais ou bon, je fais la même chose sur le Simracing de rejouer en boucle pour progresser, c’est simplement que pour la baston c’est une façon de jouer qui ne passionne pas beaucoup cela crée un certains ennuis au bout de quelques runs et je perd souvent l'intégralité de mon intérêt dès que je passe en solo.
Reste que oui entre potes tout prend une autre dimension et on se prend au délire d'apprendre les patterns de chaque personnage et rejouer en boucle l’histoire face à un chalenge de plus en plus élevé, je ne peux le nier.
Au-delà de cette déclaration tout à fait personnelle, objectivement ce quatrième épisode est beau et le roster de base est assez monstrueux si on débloque tous les personnages. Les boss, quoique un peu répétitifs par moment, donnent du fil à retordre et c’est assez exigeant dès qu’on pousse le curseur de la difficulté.
La BO est un plaisir pour les oreilles et dynamise à merveille les combats.
Au final je garde un bon souvenir de ce passage sur SOR4 j’y reviendrai surement à l’occasion entre amis mais certainement pas pour refaire en boucle la courte campagne (comptez 1 heure 30) avec chaque personnage.

Final Fantasy VII: Remake
7.5

Final Fantasy VII: Remake (2020)

Sortie : 10 avril 2020. Action, RPG

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, PC

Sajuuk a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Si vous en avez le courage car c'est assez long voici ma critique :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/final_fantasy_vii_remake/critique/271712530

Blair Witch
5.6

Blair Witch (2019)

Sortie : 30 août 2019. Aventure, Survival horror, Réalité virtuelle

Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC, Meta Quest

Sajuuk a mis 4/10.

Annotation :

Je savais d’avance que Blair Witch ne serait pas une œuvre qui me marquera au fer rouge, mais j’en espérais au moins une expérience originale et unique à la manière d’Observer, cependant arrivé à la fin de l’aventure, après plus de 7 heures éreintantes, c’est l’ennui et le calvaire que je retiens majoritairement de mon voyage au travers de la forêt de Blair Witch.

En-dehors d’une histoire tout à fait cliché qui ne reprend peu ou rien du film, de ce que j’ai pu lire et entendre, c’est surtout son exécution qui me paraît très mauvaise avec une narration décousue qui part dans tous les sens sans de grandes fulgurances se contentant de picorer des idées à droite à gauche dans le genre d'horreur sans en comprendre le vrai sens de celles-ci.

Long couloir spécialisé dans le recyclage de zones, Blair Witch ne surprend pas le joueur par des idées novatrices ou un gameplay accrocheur bien au contraire, c’est ici le simulateur de randonner/camion de 36 tonnes qui vous attend au fond des bois, à marcher le long de murs invisibles avec votre chien que vous caresserai au détour d’un sentier, passionnant.
Le pire, et que Blair Witch ne fait pas particulièrement peur, se contentant d’user de jump scare comme un vulgaire train fantôme, assez ridicule.
La partie audio est absente du jeu, je ne retiens rien de spécial ou marquant à l’image de l’ensemble du jeu.

Blair Witch m’a fortement déçu, et ce, malgré mes attentes très faibles, il n’invente rien, ne comprend rien, et ne respecte pas le joueur en lui mâchant l’histoire pour lui expliquer vulgairement sur sa fin tout en même temps étaler les couches d'intrigues pour nous perdre dans un récit des plus cliché, bref vous l’aurez compris, je n’ai pas apprécié et ne souhaite pas plus utiliser de mon temps pour cette œuvre, quitte à faire un Bloober tentez Observer.

Homeworld: Deserts of Kharak
7

Homeworld: Deserts of Kharak (2016)

Sortie : 20 janvier 2016. Stratégie temps réel

Jeu sur PC, Mac

Sajuuk a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Car j'aime cette série du fin fond de mon cœur je me devais d'écrire une mini critique plus qu'un simple commentaire.

https://www.senscritique.com/jeuvideo/homeworld_deserts_of_kharak/critique/201593769

BioShock Remastered
7.9

BioShock Remastered (2016)

Sortie : 16 septembre 2016. FPS, Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Sajuuk a mis 7/10.

Annotation :

15 ans que je n’avais pas foutus les pieds à Rapture, la ville n’était restée qu’un vague souvenir dans ma tête, alors oui certains fragments des moments marquants, en commençant par les multiples rebondissements de son scénario, étaient bien toujours présents dans ma tête, mais rien de très précis. Revenir ici après tout ce temps fort d’une longue et riche expérience en jeu vidéo accumulée sur les 15 années qui ont suivi, il y a quelque chose d’émouvant et très instructif.



Inutile de reparler de Bioshock, cette œuvre a marqué son temps et sa génération, c’est le type d’aventure si unique que si on aime le jeu vidéo comme art, la question ne se pose pas, il faut mettre la main sur Bioshock. Après tout ce temps, celui-ci à encore réussi à me surprendre, et ce, run n’a servi que de confirmation sur ce chef d'œuvre. Malheureusement le remaster n’aura pas trop aidé pour arriver à cette conclusion et c’est celui-ci que je note ici. Ça souffle clairement le chaud et le froid et sans dénaturer l'œuvre, je n’irai pas jusque-là, car il y a quand même des points positifs, il est vrai que certains aspects qui ont leur importance ont changé et on sait tous que le diable se cache dans les détails.



Si les textures dans leurs globalités ont reçu un joli coup de lifting et de nombreux lieux (notamment à l'extérieur de Rapture) se vont vu être enrichi de manière naturelle, d’autres points tels que l’eau et ses reflets, les ombres, mais aussi l’éclairage dans son intégralité ont pour moi souffert de ce passage sous Unreal Engine 4. Le bilan technique est acceptable, le jeu sur console reste propre et ne subit pas de baisse de framerate, mais on reste quand même sur notre faim, une œuvre telle que Bioshock aurait pu et du subir un traitement exemplaire et ce n’est pas le cas ici, c’est dommage. Reste que pour un joueur qui n’aurait jamais touché à l’original, il fera fi de ses différences et pour lui, l'œuvre restera quand même intacte et toujours aussi passionnante. Au contraire des Resident Evil ici, on parle simplement d’une nouvelle couche graphique qui vient s’appliquer sur les modèles 3D existants, tout ce qui concerne les sensations et le plaisir de jeu ainsi que Rapture sont identiques et d’un côté, je me dis qu’avec la disparition de Irrational Games cela n’est pas plus mal qu’ils n'aient pas tenté un vrai remake.

Silent Hill 2
8.6

Silent Hill 2 (2001)

Sortie : 23 novembre 2001 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2, Xbox, PC

Sajuuk a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Silent Hill 2, près de 20 ans pour enfin mettre les mains dessus, souvent propulsé au rang de meilleure production vidéoludique de tous les temps, s’attaquer à un pilier du genre d’on vous avez déjà entendu tonnes de choses positives à son sujet est un jeu dangereux car la déception peut être énorme. Beaucoup me demanderont si Silent Hill 2 reste pertinent aujourd'hui ? Il ne l’a jamais autant été et il le sera toujours au vu des thèmes abordés.
C’est certainement une aventure qui prend aux tripes non pas par des jump scares et autres artifices mais par son traitement de la psyché humaine, avec une manière de raisonner différente pour chacun d'entre nous suivant sa propre expérience personnelle. Silent Hill 2 peut faire mal ou au contraire servir de traitement, une fois la manette posée on y réfléchit beaucoup, à propos de lui mais aussi et surtout à propos de nous, dans un monde ô combien oppressant, face à une longue descente vers nos démons intérieurs et surtout notre destin.
La ville de Silent Hill personnage à part entière nous délivre ses vérités au fur et à mesure grâce à un game design d’on on ne trouve rien à redire. Au-delà de sa technique qui relève du miracle en 2001 Silent Hill m’a surtout marqué par son ambiance sonore oppressante, complétée par ses doublages qui ne font que renforcer notre sentiment de mal à l’aise. Le jeu est court, environ 8 ou 9 heures, mais le voyage n’en est que renforcé car à la manière d’un long film, les 8 heures qui s'écoulent pour James seront les mêmes que pour vous, noyé au coeur de l'oeuvre on a rarement été autant projeté dans un monde virtuel de la manière que Silent Hill 2 le fait.
On peut passer des heures à analyser cette œuvre, au travers de ses personnages, des monstres et des lieux, Silent Hill 2 regorge de thèmes profonds et de détails qui ne peuvent être que abordés de manière complexe et incontestablement nous emmènent sur un terrain glissant du spoiler.
Silent Hill 2 à quelque chose d’insondable, de mystique, qui tort tout ce qu’on pense être la forme d’un jeu vidéo traditionnel, même l'accès à ses différentes fins méritent à elles seules un 10 sur 10, tant elles débordent bien au delà des choix binaires communs du JV.
A vrai dire je pense que Silent Hill 2 dépasse allègrement le cadre du médium vidéoludique, c’est certainement une oeuvre que chaque personne se doit de faire dans sa vie, car après cela le monde qui nous entoure n’est plus tout à fait le même, comme bloqué à Silent Hill...

Night Call
6.2

Night Call (2019)

Sortie : 17 juillet 2019. Simulation, Aventure

Jeu sur PC, Nintendo Switch, Mac, Linux, iPhone, Android, PlayStation 4, Xbox One

Sajuuk a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Night Call c’est l’exemple parfait du jeu qu’on a envie d’aimer mais qui ne fait pas grand chose pour qu’on s’attache à lui. Malgré un concept ô combien intéressant, le soufflet retombe très vite pour laisser place à une lassitude trop présente du à une répétitivité dans les dialogues et actions à entreprendre. Au-delà de son idée d’être une œuvre plus proche d’un visual novel qu’un jeu réellement interactif (le gameplay est pour ainsi dire inexistant), ce choix fonctionne plutôt bien et on se contente avec plaisir de cliquer sur la carte et rencontrer nos passagers, la déception provient surtout du fait qu'arriver à la fin de votre première enquête on découvre avec stupeur que les deux autres ne diffèrent en rien de la première ou presque, ne remplaçant que simplement le nom du tueur comme nouvel élément principal. Ce que je pensais n'être qu’une mise en bouche, s’est avéré être le jeu dans sa quasi totalité, les mêmes raisons de donner l'enquête au chauffeur de taxi (vous) et une conclusion qui n’est qu’une légère variante de la première enquête, m’a bien refroidi sur mon envie de continuer.
Il est toujours facile de dire, vous auriez du faire ci ou ça, d’autant plus avec surement des contraintes budgétaire importantes, mais le constat est sans appel, Night Call n’effleure qu’une petite partie de son potentiel et loupe une chance de lancer le joueur dans une aventure plus longue en trouvant un réel intérêt à pousser celui-ci à compléter 3 enquêtes différentes et non pas faire face à 3 enquêtes au schéma similaire. La difficulté croissante des intrigues aurait pu permettre de finir sur un final en apothéose, en rêvant même d’un lien possible entre les 3 enquêtes qui sait. Mais je ne suis pas ici pour dire aux développeurs ce qu’ils auraient dû faire, constatant simplement que Night Call manque de matière pour être passionnant au-delà de la première enquête qui se complète en 3 ou 4 heures.
Reste une ambiance cool, propulsée par une BO magique et une écriture maîtrisée avec une très grande variété dans les passagers rencontrés (dans la version mise à jour). On se prête au jeu de l'enquête et si elle reste tout à fait superficielle, elle colle bien avec notre simple rôle de conducteur de Taxi qui ne peut se contenter que de simples discussions et arrêts. C’est ce concept, quoique bien cassé (je n'ai pas abordé les quelques bugs), mais tout à fait unique qui me pousse à quand même recommander Night Call pour quelques euros.

The Stanley Parable
7.6

The Stanley Parable (2013)

Sortie : 17 octobre 2013. Inclassable, Aventure, Fiction interactive

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Sajuuk a mis 7/10.

Annotation :

Déconcertant c’est le mot qui vient à l’esprit à la fin de…attendez mais il n’y a pas de fin voilà pourquoi je ne sais déjà plus quoi écrire sur Stanley Parable. Est-ce un jeu ? En vrai je qualifierai cela plus d’une expérience interactive qu'un “jeu” mais son potentiel ludique est tout aussi voir plus puissant que la vaste majorité des jeux traditionnels. Non pas au travers de son gameplay qui consiste simplement à avancer et appuyer sur une touche mais plutôt grâce à ce que l'œuvre raconte de manière parfois limpide, à d’autres moments par l'humour, quelquefois étranges et surprenantes ou encore de façons très obscures pouvant faire travailler vos neurones jusqu'à la surchauffe, le quatrième mur étant réduit en miettes.

Il est tout bonnement impossible de raconter Stanley Parable car celui-ci ne possède pas d’équivalent et sous sa forme en discuter sans que votre interlocuteur ne l’ait fait ne mènera à rien d’autre qu’un charabia sans queue ni tête. Stanley Parable n’est pas une œuvre que l’on conseille ou pas mais simplement une curiosité courte, dépendant de votre volonté à finir ou non tous les embranchements possibles, qui s’apprécie pour la seule chose que le jeu ne cache pas être, une mise en abyme de notre médium qu’est le jeu vidéo, tantôt par l’hommage tantôt par la dérision.
Laissez vous porter par la voix, ou peut être pas si cela est votre choix, et cela sera au joueur de décider quand il aura complété la traversée.

Je n’ai ni adoré ni détesté, simplement apprécié le voyage unique en la compagnie de Stanley, pauvre Stanley tu n’aura été que ma marionnette…à moins que c’était moi la marionnette… :o

THE END IS NEVER THE END

Elden Ring
8.9

Elden Ring (2022)

Sortie : 25 février 2022. Action-Aventure, RPG

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, PC

Sajuuk a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

110 heures plus tard me voilà arrivé à la fin de cette longue et intense aventure qui m’aura amené bien plus loin que ce que à quoi je m’attendais. Si je n’ai volontairement pas poussé la complétion à 100% pour ce run, c'est qu'une fois passé le cap des 100 heures je souhaitais me diriger tranquillement vers la fin, en sachant très bien que je retournerai en Entre-Terre encore de nombreuses fois, tant les possibilités sont riches, à un niveau que même From Software ne nous avaient pas habitué.
Au travers de cette œuvre, ils démontrent à l’industrie tout entière qu'en échange d’un investissement important de la part du joueur, celui-ci se verra récompensé par une satisfaction de progression comme rarement vue, tout cela construit et façonné par From Software depuis plus d’une décennie. Elden Ring se place comme l’aboutissement de la formule si compliquée à atteindre, réussissant sur la majorité des points primordiaux de ce que devrait être un monde ouvert tel qu’on l'entend. Jamais noyé par le contenu, une liberté d’action qui pourrait être comparé à un immersive sim, aucunes entraves au joueur pour progresser ou et quand il le souhaite, tout en étant beaucoup plus accessible que ses aînés grâce à cette liberté de choix et de directions sans oublier les nombreuses solutions d'aide possibles lors des combats.
Inutile de décrire chaque moment du jeu, d'autant plus que cela n'aurait pas de sens dans un commentaire si court mais Elden Ring a dépassé allègrement presque tout ce que j'espérais. Artistiquement, techniquement, diversité, la cohérence de son univers mais aussi son histoire laissant encore plus d'indices en chemin, celle-ci comme à l'accoutumée donne envie de passer de nombreuses courtes nuits sur le reddit.
Je ne tomberai pas dans la facilité et l'aveuglement, oui Elden Ring n'est pas parfait notamment sur ses boss qui n'atteignent pas, pour certains, l'excellence de Dark Souls 3 ou même Bloodborne, mais le niveau atteint par ceux-ci était tellement haut que From Software pouvait difficilement faire mieux, rassurez vous Elden Ring propose quand même ces moments marquants, Malenia on pense à toi.
Il est maintenant temps pour From Software de clore le chapitre Dark Fantasy et des Souls pour répartir à la manière d'un Sekiro vers un univers et des mécaniques de jeu différentes. Avec Elden Ring le paroxysme du genre a été atteint et les joueurs ont répondu positivement, gage From Software sera s'appuyer sur cela pour nous surprendre encore.

Children of Morta
7.2

Children of Morta (2019)

Sortie : 3 septembre 2019. Action, RPG

Jeu sur PC, PlayStation 4, Nintendo Switch, Mac, Linux, Xbox One

Sajuuk a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Un joli coup de cœur qui a eu droit à une critique ci dessous, car je pense sincèrement que même si Children Of Morta n'est pas parfait il mérite amplement d'être mis en avant.

https://www.senscritique.com/jeuvideo/children_of_morta/critique/203951218

Company of Heroes: Tales of Valor
6.7

Company of Heroes: Tales of Valor (2009)

Sortie : 15 avril 2009. Stratégie temps réel

Extension sur PC

Sajuuk a mis 6/10.

Annotation :

Il s'est passé quoi avec cette dernière extension ? On dirait presque un jeu différent à tel point les mécaniques de game design sont à la ramasse et l'intérêt proche du zéro.
3 mini campagnes très répétitives qui comprennent chacune 3 missions le tout se plie en à peine quelques heures si on passe pas notre temps à attendre qu'il se passe quelque chose dans les missions, puisque les développeurs ont pris soin de ne rien penser dans l'éventualité qu'un joueur ne suit pas à la lettre ce qu'on lui demande de faire.
Autant si le jeu de base et sa première extension frôlent la perfection cette fois-ci je me suis vraiment ennuyé car en plus de ce que je viens de souligner le chalenge n'est plus du tout présent et les missions bien trop orientées action. En somme clairement pas indispensable.

Company of Heroes: Opposing Fronts
7.6

Company of Heroes: Opposing Fronts (2007)

Sortie : 28 septembre 2007 (France). Stratégie temps réel

Extension sur PC

Sajuuk a mis 8/10.

Annotation :

Cette fois-ci on n'oublie le front américain et on passe de l'autre côté de la barrière avec une première campagne où l'on contrôle les allemands majoritairement orienté vers les véhicules celle-ci propose moins de challenge que la campagne originelle, à difficulté égale, mais de l'action sans temps morts. On notera un peu plus de répétitivité comparé au jeu de base avec la réutilisation des mêmes cartes par moment pour deux missions qui se suivent, cependant l'apport d'effets météorologiques en temps réel renforcent grandement l'immersion. De plus on garde souvent ce qu'on a accompli à la mission précédente dans notre partie en cours, ainsi que le terrain ce qui peut influencer la partie suivant les dégâts et autres transformations qui auront eu lieu précédemment. Pour la seconde campagne, nous sommes aux commandes de l'alliance anglaise et canadienne.
Plutôt orienté troupes et stratégie d'artillerie, jouer cette faction propose presque un tout nouveau jeu à tel point les possibilités sont différentes entre la gestion d'artillerie et les renforts aériens.
Les deux campagnes réunies proposent grosso modo la même durée de vie que le jeu de base frôlant la quinzaine d'heures ce qui est tout à fait honorable.
Encore une fois c'est beau, ça fourmille de détails et l'immersion est totale.
Référez vous à mon avis sur le jeu de base plus bas pour des infos complémentaire.

Company of Heroes
7.6

Company of Heroes (2006)

Sortie : 29 septembre 2006 (France). Stratégie temps réel

Jeu sur PC, Android, iPhone, iPad

Sajuuk a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Relic reste les maîtres du genre, avec Company of Heroes nos amis canadiens proposent un RTS construit et pensé au millimètre qui impressionne par sa technique avant tout, mais aussi par une campagne solo qu’on pourrait qualifier d’exemplaire par sa longueur mais aussi sa mise en scène.
Sur près de 15 heures de jeu, l'histoire nous fait traverser la France aux mains des troupes américaines à travers plus de 15 missions, celles-ci proposant une grande variété d'objectifs et de vastes cartes de jeu, très riches en détails et proposant de nombreuses tactiques possibles.
En effet, en plus des choix assez nombreux pour faire face à son adversaire en se servant de ce qui nous entoure comme les bâtiments, tranchés, fortifications, forêts et autres, le terrain évolue drastiquement au cours des affrontements avec une destruction très poussée de l'environnement. Le joueur doit adapter ses tactiques très souvent face à ces changements et évaluer en temps réel chaque évolution du champ de bataille pour le retourner en sa faveur. C’est assez impressionnant de voir la carte avant et après une partie, celle-ci devenant assez méconnaissable faisant partie intégrante du gameplay et dans les chances de victoire, à un point comme je ne l’avais jamais vu dans un RTS.
Sur le plan technique pur, comme qualifié plus haut Company of Heroes met une claque assez puissante, pas besoin d’être long sur ce point, le jeu même aujourd’hui reste assez impressionnant avec ses modèles 3D. Si Détaillé en 2006 que le moteur 3D sert de base aux cinématiques entre chaque mission.
Concernant la partie sonore nous avons droit à un gros travail sur l’ensemble des bruitages, au casque le jeu est impressionnant et en effectuant un zoom près des unités sur le champ de bataille cela procure un sentiment d'immersion assez incroyable, presque effrayant à quel point on frôle le réalisme.
D'ailleurs sur ce point le jeu ne prend pas de pincettes, l'horreur de la guerre n'est pas caché derrière un certain filtre alors sous les pluies de mortiers inutile de préciser l'état du terrain certe mais aussi des troupes...
Vous l'aurez compris Company of Heroes c'est toute l'expertise de Relic au service du meilleur RTS sur la seconde guerre mondiale possédant une sublime campagne le tout enrobé dans une plastique parfaite.
À recommander chaudement.

flOw
6

flOw (2006)

Sortie : 6 avril 2007 (France). Inclassable

Jeu sur Navigateur, PlayStation 3, PC, PSP, PS Vita, PlayStation 4

Sajuuk a mis 3/10.

Annotation :

Fin de mon parcours au travers la collection de ThatGameCompany sur PS4. Dans l'ensemble hormis Flower j'ai été assez déçu et ce n'est certainement pas flOw qui va relever mon avis général. Le vide vidéoludique le tout agrémenté de contrôles insipides, le jeu est certes dans la catégorie des "meilleurs jeux vidéo pour ceux qui n'aiment pas les jeux vidéo" mais il devrait surtout être dans la catégorie des "pires jeux pour ceux qui aiment le jeu vidéo".
Rien n'a ajouter il fallait bien occuper le temps en attendant ma satané livraison d'Elden Ring...

Flower
7

Flower (2009)

Sortie : 12 février 2009. Inclassable

Jeu sur PlayStation 3, PlayStation 4, PS Vita, PC, iPhone, iPad

Sajuuk a mis 6/10.

Annotation :

Flower, c’est un peu Journey, mais qui fonctionne. Un message délivré, des contrôles au sixaxis intuitifs, un vrai gameplay enrichissant et unique et surtout un vrai sourire manette en main là ou dans Journey, je me suis éperdument fait chier si on peut dire sèchement et d’autant plus sur sa dernière partie.

Dans Flower on dirige une feuille, wouah, et on navigue à travers des champs pour redonner de la couleur au monde en suivant un schéma d'énigmes et fleurs à faire éclore à leurs contacts, plus on rencontre des fleurs, plus notre “flotte de pétales” s’agrandit nous permettant de reverdir le monde plus rapidement. Sous ce concept qui se veut à la fois simple mais terriblement difficile à expliquer, on tient un jeu attachant qui m’a complètement obnubilé manette en main. La sensation de réellement virevolter et d'être porté par le vent est présente et en y réfléchissant, je ne trouve sans doute aucun autre jeu procurant ce genre de sensations, certainement qu’un Gravity Rush pourrait entrer dans cette catégorie, mais je ne l’ai pas encore fait. Baigné par la musique au gré des fleurs qu’on fait éclore, Flower pourrait paraître comme un médium essayant de vous hypnotiser, une fois dedans on se laisse prendre au jeu donnant au joueur un réel sentiment d’accomplissement et d’apaisement.

Honnêtement, il m’est presque impossible de retranscrire ce que j’ai ressenti, c’est un jeu au concept ô combien simple, mais réussit qui se finit en 2 heures à peine, si vous avez un moment essayez le car il le mérite.

Journey
7.9

Journey (2012)

Sortie : 14 mars 2012 (France). Aventure

Jeu sur PlayStation 3, PlayStation 4, PC, iPhone, iPad, Apple TV, Linux

Sajuuk a mis 6/10.

Annotation :

Deux runs et demi pour laisser toutes ses chances à Journey, souvent qualifié de chef d'œuvre, il faut se rendre à l'évidence que ce n'est pas nécessairement ce que j'ai ressenti après ces quelques heures en sa compagnie.
Si je salue certainement le voyage, je dois bien avouer que je n’ai pas eu l'émerveillement que j’aurai espéré. Tout d’abord l’aventure bien trop courte ne permet pas réellement de s’immerger dans celle-ci, c’est en tout cas mon sentiment car c’est seulement quand je pensais que l'aventure commencée réellement qu'elle s’est éteinte et ce n'est pas la dernière demi heure interminable à marcher contre le vent dans des plaines enneigées à flanc de montagne à deux à l’heure qui est venue sauver mon plaisir. Non en vrai c’est surtout l’ennui qui m’a accompagné jusqu’au sommet à contrario d’un vrai compagnon.
Sur ce point je suis tout à fait disposé à en discuter avec quelqu'un qui aurait eu un choc de découvrir avec stupéfaction que les rares moments aléatoires ou on se retrouve à être accompagné durant notre voyage nous étions en fait avec de vrais joueurs et non pas des IA. Non pas que je ne comprenne pas bien cette feature de gameplay au contraire, mais en l'occurrence à analyser celle-ci on comprend vite que ce sont de vrais joueurs en chair et en os. En 2011 si l’effet de surprise était peut être plus présent qu'aujourd'hui, c’est surtout que vis-à-vis des rares moments scriptés, tout à fait identifiables, on a vite compris que ce n'est pas une IA lors des rares "énigmes" à compléter.
Alors voilà partant de ce constat forcément l'élément principal n'a que peu fonctionné sur moi, mais je reste quand même sur un bon avis général, la sensation de planer et glisser sont très bonnes et la direction artistique procure quelques moments vraiment superbes, sans crier au génie, tout cela accompagné par la musique on se fond facilement dans la flow que le jeu nous offre. Journey portant parfaitement son nom, le voyage devient mystique, reposant et intriguant mais est ce que cela a bouleversé ma vie de joueur ? Non et je reste amplement sur ma faim pour ce qui est du message délivré et de l'intérêt vidéo-ludique.
On dit souvent de lui que c'est le meilleur représentant de notre médium pour les gens qui ne connaissent pas le jeu vidéo et c'est peut être là mon souci, avec cette épuration extrême de l'œuvre j’ai eu du mal à trouver un vrai intérêt dans celle-ci.
Je suis maintenant prêt à être brûlé sur la place publique…

River City Girls
6.7

River City Girls (2019)

Sortie : 5 septembre 2019. Beat'em up

Jeu sur PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, PC, PlayStation 5

Sajuuk a mis 5/10.

Annotation :

Issue d’une série très peu connue chez nous, River City Girls est la suite spirituelle de Kunio-kun lui aussi un beat'em up sorti à l’origine sur arcade, porté rapidement sur NES par l'intermédiaire de très nombreux épisodes qui ont leurs heures de gloires au Japon jusqu'à aujourd'hui.
River City Girls est dans un sens un reboot sous la forme d’un spin-off.
Vous jouez Misako et Kyoko, le but du jeu est simple, vos petits amis Kunio et Riki ont été apparemment kidnappés et vous devez les retrouver. La différence principale de River City avec d’autres BTA est l’ouverture de la carte, si bien entendu on avancera au fur et à mesure à travers celle-ci, il sera possible de revenir à n’importe quel moment à un point de la carte, la ville étant un monde ouvert sur un plan 2D. Pour être tout à fait honnête je ne suis revenu en arrière que à peu d’occasion dans mon cas et en complétant le jeu en ligne droite ou presque je suis arrivé à 70% de complétion ( compté 6-7 heures) donc il y a surement des endroits que j'ai pu louper, cela apportant une certaine rejouabilité au titre qui possède d'ailleurs un NG+.
Visuellement c'est propre, sans qualifier cela de superbe, le pixel art est inspiré et l'ensemble du monde possède un éventail très large de lieux plus ou moins colorés. Entrecoupée de scènes animées, dans son ensemble j'ai trouvé l'œuvre plutôt rafraîchissante si j'ose dire et ce pixel art possède nécessairement un côté rétro qui réussi son hommage à la série. Le gameplay solide propose de nombreuses combinaisons possibles cependant je me suis souvent servi des mêmes combos pour arriver à mes fins. Il est intéressant de noter que River City possède un très léger côté "jeu de rôle", en apportant des statistiques à son personnage, des équipements et quelques points de personnalisation malheureusement cela n'influence que peu le jeu.
Concernant le bestiaire de même si il est très sympathique ils se servent souvent des mêmes pattern d’attaque cela aurait peut être mérité plus de variété mais c'est uniquement sur la fin que le jeu prend la liberté de créer des ennemis un peu fous, avant cela on restera sur du "réel" avec des écoliers à plaquer au sol, des flics et autres gangsters.
Concernant la musique ont est sur une OST synthwave qui apporte toute la dimension teenage movie au jeu et le côté brut que l'on pourrait retrouver dans un BTA de l'époque, sans aucun doute River City Girls réussi sur ce point, nous happer dans un voyage néo rétro là est l’essentiel.

TimeSplitters 2
7.8

TimeSplitters 2 (2002)

Sortie : 18 octobre 2002. FPS

Jeu sur PlayStation 2, GameCube, Xbox

Sajuuk a mis 7/10.

Annotation :

Disclaimer avant d'aller plus loin, j'ai touché à ce Timesplitters 2 à l'époque de son lancement, cependant jamais pour de longues sessions et surtout uniquement en multijoueurs, ma vraie expérience de Timesplitters provient de Future Perfect essentiellement alors que j'avais beaucoup oublié du 2.
Cette fois-ci je suis de retour dessus et uniquement pour le solo alors mon avis ne traitera que de cette partie.
Bilan était-ce à la hauteur de mes souvenirs et surtout de la superbe expérience de Future Perfect ? Presque mais j'ai des réserves.
Tout d'abord je suis assez mitigé sur la longueur totale, cela m'a pris que quelques heures 4-5 heures en normal (pas une grande envie de refaire les niveaux) ainsi que sur la qualité intrinsèque des niveaux au fil de la progression.
Cela commence sur les chapeaux de roues concernant la majorité des mondes parcourus, proposant un level design très intéressant incluant même par moment du backtracking, notamment et paradoxalement le premier niveau et qui reste certainement un de mes préférés.
Sur les 10 niveaux j'ai trouvé que les 6 premiers proposaient un bon challenge et une construction intelligente au travers de grandes map ouvertes sans chargements mais arrivé sur la dernière partie du jeu la qualité s'effondre de manière assez importante j’ai senti. S'orientant vers de simples couloirs où il suffit de foncer vers l'avant et tirer dans le tas, assez déroutant quand on voit le début du jeu tout bonnement excellent au travers de mondes futuristes, western ou encore une ville cyberpunk.
Beaucoup moins scénarisé que sa suite le jeu ne s'embarrasse pas de cinématiques, celles-ci ne durent que quelques secondes à chaque fois, certains ont préféré cela dans mon cas je préfère Future Perfect sur ce point.
En dehors des points évoqués globalement l'aventure reste solide, extrêmement variée, difficile de faire mieux chaque niveau étant dans un environnement différent, un travail sonore excellent et un gameplay très solide qui n'a pas pris une ride une fois une réadaptation forcément nécessaire. Super feeling des armes et la encore beaucoup de types d’armes puisque l’on visitera présent, passé et futur, du pistolet de shérif au canon plasma on prend plaisir à découvrir l’arsenal.
Résolument de son temps c’est encore un jeu que je conseillerai tout comme sa suite pour vous faire un avis sur le type d’aventure que vous préférez entre les deux, dans tous les cas c'est une série à faire !
Via la rétrocompatibilité sur One X.

Secret of Mana
8.1

Secret of Mana (1993)

Seiken Densetsu 2

Sortie : 24 novembre 1994 (France). Action, RPG

Jeu sur Super Nintendo, Wii

Sajuuk a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Beaucoup de choses à aborder sur cet épisode SNES. Au point ou il m'a fallu prendre le temps d'écrire une critique, mais cette fois tout est venu assez vite sur "papier".
Globalement je trouve le jeu surcoté en France pour les raisons que je tente de développer dans la critique ci-dessous.

https://www.senscritique.com/jeuvideo/secret_of_mana/critique/200758053

Panzer Dragoon Orta
7.4

Panzer Dragoon Orta (2002)

Sortie : 21 avril 2003 (France). Action, Shoot'em up

Jeu sur Xbox, Xbox 360

Sajuuk a mis 6/10.

Annotation :

Cela fait bien des années que celui-ci prenait la poussière sur l’étagère, au delà du fait que ce n’était pas ma priorité c’est surtout que je n’avais toujours pas pris la peine de réparer mon Xbox originale, c’est chose faite mais dans le même temps le jeu à reçu une rétrocompatibilité sur Xbox One, dans mon cas c’est sur One X que j’ai fais le jeu et il tourne comme un charme à 60 fps et dans une résolution qui s'apparente à du 4K.
Pour le jeu en lui même c’est du pur Sega Arcade et comme Zone of the Ender en début d’année c’est toujours un peu compliqué pour une personne de ma génération de trouver de la pertinence dans un jeu console qu’on finit en 1h30 et que l’on doit refaire 20 fois pour débloquer quelques trucs additionnels plus que dispensables.
Clairement ce jeu était prévu sur systèmes Dreamcast / Naomi et aurait eu bien plus de pertinence sur ces machines, le tout accompagné d’un contrôleur spécial. Au-delà de ça il faut quand même noter que artistiquement le jeu est superbe et appuyé par les musiques de la compositrice Saori Kobayashi san la même que sur les épisodes précédents.
On s’accroche bien à l’action qui ne propose que peu de moments de répit et les boss s'enchaînent à vitesse grand V au cours de ces 10 stages. Le défi est de taille, pour un néophyte des shoots comme moi même en normal j’ai craché du sang.
Est ce que je recommande ? Non pas nécessairement loin d’être indispensable mais si vous l’avez dans votre collection ou en étant fan des Panzer ca peut valoir le détour mais le jeu reste difficile à trouver de nos jours.
Sachez que l’épisode original Saturn est disponible dans les menus, par contre j’ai perdu 0.5 à chaque œil instantanément… :p

Resident Evil 7: End of Zoe
6.3

Resident Evil 7: End of Zoe (2017)

Sortie : 12 décembre 2017. FPS, Action-Aventure, Survival horror

Extension sur PC, Xbox One, PlayStation 4

Sajuuk a mis 4/10.

Annotation :

15 euros pour ça ? Bien heureux de n'avoir payé que ma Gold Edition une bouchée de pain. Il semblerait que chez Capcom on s'ennui tellement qu'on en arrive à créer du contenu de ce genre complètement inutile. Encore et toujours le même bestiaire recyclé, on donne des coups de poings en guise d'arme face à des monstres qui devraient nous déchiqueter (encore une fois cela détruit le mythe installé dans le jeu de base mais qu'importe) et on avance sur un rail à matraquer des boutons bêtement ou faire de ""l'infiltration"" face à une IA inexistante, wow extraordinaire. DLC complètement inutile passez votre chemin.

Resident Evil 7: Not a Hero
6.1

Resident Evil 7: Not a Hero (2017)

Sortie : 12 décembre 2017. Action-Aventure, FPS, Survival horror

Extension sur Xbox One, PC, PlayStation 4

Sajuuk a mis 5/10.

Annotation :

C'est gratuit mais cela aurait du être intégré dans le jeu de base...

Ca canarde et un bestiaire légèrement différent mais rien de bien marquant. Le boss de fin reste plus intéressant que celui du jeu de base donc au final ce n'est pas si oubliable que ça juste qu'on à déjà vu ce type d'extension des dizaines de fois.

Resident Evil 7
7.3

Resident Evil 7 (2017)

Biohazard 7

Sortie : 24 janvier 2017. Action-Aventure, Survival horror, FPS

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Nintendo Switch, Streaming, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Sajuuk a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Près de 2 ans après mon rattrapage de Resident Evil 4, je suis de retour sur une série que je picore au gré de mes envies avec toujours un retard impressionnant, mais qu’importe me voici arrivé sur Resident Evil 7 et Dieu sait qu’il a été difficile de se prononcer sur une note. En effet, ce septième épisode frôle l’exceptionnel pour s’effondrer sur sa fin se transformant en un bête shooter couloir.

Dans sa première partie Resident Evil 7 procure des sensations grisantes de plaisir avec un côté horreur très présent et un game design très intéressant qui permet une semi liberté très travaillée. Sur les deux premiers tiers, c’est simple, j’ai trouvé cet épisode proche du jeu parfait et intrigué par la suite et l’ambiance générale, il est facile de se fondre dedans et de ne pas lâcher la manette. Que cela soit par le bestiaire rencontré et les lieux parcourus sans révolutionner le genre sur cette partie, je ne trouvais pas grand-chose à reprocher cependant arrivé à un certains boss et un moment pivot du jeu, l’œuvre s’effondre sur elle-même et il est rare que j’ai eu autant un choc après un changement si brutal au cours d’un même jeu.

Avec cela, j’ai encore beaucoup de mal à évaluer ce septième épisode et je n’arrive toujours pas à me remettre du changement brutal de ces trois dernières heures de jeu. C’est simple, le dernier tiers du jeu bascule du côté de l’action avec une gestion du stress et des munitions et autres collectables qui disparait complètement en plus de multiplier ridiculement les monstres qu'on avait croisé auparavant en très petit nombre et qui de part la même occasion détruit un peu ce que le jeu avait mis tant de temps à construire sur sa première partie. Enfermés dans des couloirs infinis et une répétitivité très discutable cette ligne droite jusqu’au “boss” final est une déception sans noms et ne parlons pas de ce boss qui conclut de la pire des manières, rien à faire à part appuyer sur la gâchette tirer, cette oeuvre qui avait presque tout pour être un épisode marquant se finit sur un goût très amer qui au final ne peut être considéré comme au mieux correct, plus objectivement comme moyen.

Encore une fois Capcom sur l’autel de la rentabilité maximale pour satisfaire les actionnaires ont expédié le jeu plus vite qu’il ne l’aurait fallu et nous "offrent" le vrai jeu morcelé en plusieurs DLC qui auraient dû être intégrés dès le départ.
Très dommageable quand on voit le talent des équipes et la qualité des deux premiers tiers du jeu.

Max Payne 2: The Fall of Max Payne
7.7

Max Payne 2: The Fall of Max Payne (2003)

Sortie : 24 octobre 2003 (France). Action

Jeu sur PC, Xbox, PlayStation 2

Sajuuk a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Je n’avais pas prévu d’écrire une critique sur ce deuxième épisode mais après plusieurs jours je me suis senti obligé d’exprimer tout l’amour que j’ai pour cette suite.
La fin d’un périple dans l’exploration d’une série que j’aurai du faire il y a bien longtemps mais s’est réparé aujourd’hui et ce deuxième épisode est tout autant exceptionnel que le premier.
Une critique plus courte que d’habitude mais qui m’était impossible de caler dans un commentaire.
Bonne lecture.

https://www.senscritique.com/jeuvideo/max_payne_2_the_fall_of_max_payne/critique/200758131

Sajuuk

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