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Cover Jeux Vidéo 2024 - Liste commentée

Jeux Vidéo 2024 - Liste commentée

Des fois je termine mes jeux, des fois je les abandonne et des fois je les relance juste pour une session ou pour le multi. En général, je précise dans la description ce qu'il en est.

2014 :
http://www.senscritique.com/liste/Joues_en_2014/925674
2015 ...

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Liste de

51 jeux vidéo

créee il y a 5 mois · modifiée il y a 2 jours

Professeur Layton vs. Phoenix Wright: Ace Attorney
7.3

Professeur Layton vs. Phoenix Wright: Ace Attorney (2012)

Reiton-kyōju vs Gyakuten Saiban

Sortie : 28 mars 2014 (France). Aventure, Visual Novel, Réflexion

Jeu sur Nintendo 3DS

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
J'ai un problème avec la saga Ace Attorney, c'est son rythme. Si je trouve les séquences de procès passionnantes et drôles, toutes les phases d'enquêtes sont souvent assez rébarbatives. J'ai un peu le même problème avec Professeur Layton, qui sont des jeux qui ont tellement d'énigmes (et qui ne tournent qu'autour de ça en dehors de la collecte des pièces SOS) que ça peut parfois être redondant. Pour ces raisons, ce sont des jeux qui se picorent. Pas de grosses sessions sous peine de vite se lasser.
Si je parle de ça, c'est bien parce que c'est la plus grande réussite de cet étrange spin off. Etrange à première vue, et dans ce mélange de character design qui n'a pas grand chose à voir, et pourtant ça fonctionne. Les personnages interagissent entre eux sans que ce soit problématique. On croit en leur amitié naissante, et on est très heureux de les voir les quatre ensemble. Surtout le chapitrage est assez bien fait pour nous faire alterner entre séquences de procès dignes de la saga Ace Attorney avec multiples retournement de situation, et phases d'exploration et d'énigmes tirés de Layton. Ces dernières m'ont quand même semblé moins exigeantes que dans la saga originale, mais j'apprécie l'effort de les avoir quasiment systématiquement intégrés dans l'intrigue.
Ainsi donc, le rythme est soutenu et l'histoire, bien plus dense que la simple réunion des deux séries, est prenante, même si les différents twists de fin sont tirés par le cheveux, mais de manière attachante.
La 3D est aussi très réussie sur ce titre. La profondeur entre personnages et décors dans les scènes de procès est élégante et se prête bien à l'effet. Quant aux cinématiques en animé, je serai prêt à payer pour voir un film en entier avec cette 3D tant elle est efficace.

Super Mario Bros. Wonder
7.8

Super Mario Bros. Wonder (2023)

Sortie : 20 octobre 2023. Plateforme

Jeu sur Nintendo Switch

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
J'avoue avoir vu les présentations et les vidéos de gameplay avec beaucoup de scepticisme. Un énième Mario 2D qui avait certes l'air plus dynamique que les "New Super" mais pas franchement plus originaux. Je dois bien avouer pourtant que le petit travail sur les arrières plans bien plus vivants que dans les précédents est un bon rafraichissement, même si l'ensemble reste très simple et épuré. Surtout, les animations sont particulièrement soignées et mignonnes. 
C'est sympathique mais pas de quoi crier au génie non plus. Là où le jeu est une véritable surprise c'est dans son level design bien plus inspiré que sur les New SMB et les idées qu'il apporte. C'est bien simple, j'ai l'impression que Nintendo a repris cette idée de "un stage, une idée" reprise des épisodes 3D (mais surtout 3D World)  et qu'ils l'ont transposé avec brio en 2D. Chaque nouveau niveau est une redécouverte du jeu, fait sourire (si ce n'est carrément rire) et l'aventure enchaîne les surprises et les idées. La graine à trouver dans chaque stage rajoute également une dimension, et certains niveaux se retrouvent donc à avoir deux nouvelles mécaniques d'un coup. C'est aussi très agréable de voir le titre ne pas se cantonner à un format de niveau fixe, et le voir en proposer des bien plus courts, axés sur les défis badges ou qui mettent simplement une idée en avant de façon très courte, sans que ça ne dure 5 minutes. Bref, un excellent jeu de plateforme. Pourtant, je reste tout de même un peu sur ma faim. Le jeu est vraiment une promenade de santé. Ce n'est pas un défaut en soi, mais c'est frustrant parce que ça ne le laisse pas exploiter à fond ses idées. Seul le monde spécial va plus loin dans son challenge, mais c'est cette fois-ci bien trop axé sur le die'n retry et ce n'est pas non plus ce que je demande. Il y a une fine nuance entre les deux, qui s'appelle Donkey Kong Country Tropical Freeze.

The Order: 1886
5.7

The Order: 1886 (2015)

Sortie : 20 février 2015. Action

Jeu sur PlayStation 4

TruffeMax a mis 4/10.

Annotation :

Terminé.
Techniquement c'est toujours très solide. Si le jeu pouvait décrocher la mâchoire en 2015, ce n'est pas forcément le cas aujourd'hui mais ça a quand même une sacrée gueule. L'absence régulière de transition entre cinématiques et gameplay est parfois impressionnante.
Bon, mais c'est tout. A côté de ça, il n'y a rien. C'est un tps pas désagréable, mais franchement quelconque, et surtout dont les séquences sont sans cesse interrompus par des cinématiques ou du poussage de stick digne des pires moments de la génération PS360. Avoir un jeu très narratif ne me dérange pas en soi, le problème c'est que The Order n'a absolument rien à raconter. Sur les 3 premières heures de jeu, l'aventure ne fait que très vaguement présenter son univers sans jamais l'utiliser. Il ne fait que du teasing. Une intro flashforward pour nous montrer que "ouhlala, les choses vont déraper", un personnage qui rencontre plusieurs un autre mystérieux mais pas d'explications "chaque chose en son temps". The Order est une arnaque dans son histoire. Il se réfrène, nous fait perdre notre temps (quand bien même il ne fait que 6h), juste pour faire du teasing pour une suite qui ne verra jamais le jour.
Là encore, ça ne me dérangerai pas si en contrepartie le titre était character driven, mais même pas. Le seul personnage féminin est constamment mis en difficulté, et le seul ayant une personnalité est celle d'un gros baiseur (français).
C'est un jeu inintéressant. Je ne lui reproche pas son aspect trop narratif, mais son absence totale d'écriture. Tout ceci est creux et emballé dans une jolie technique.

The Witcher 3: Wild Hunt
8.6

The Witcher 3: Wild Hunt (2015)

Sortie : 19 mai 2015. Action, RPG

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Linux

TruffeMax a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Terminé (3ème ou 4ème run).
Sa ressortie sur PS5 m'a donné envie de le refaire, dans une version clean, sans mods, sans tentation de modifier des paramètres ci-et-là, me reconcentrer sur le cœur du jeu, ses qualités et ses défauts.
Presque 10 ans après sa sortie, c'est toujours un jeu monstrueux. S'il a largement influencé l'industrie qui n'a de cesse de vouloir refaire The Witcher 3 (Ubisoft principalement), aucun jeu ne lui arrive à la cheville en terme d'écriture et de mise en scène. Attention, cette dernière n'est pas exceptionnelle mise face à un jeu linéaire à la Uncharted 4, mais pour son genre, pour sa quantité de dialogue, pour ses choix, c'est un cas unique. Les personnages ne sont pas figés, se déplacent, et la mise en scène ne fait pas que du champ contre champ. C'est impressionnant, d'autant plus que l'écriture est toujours incroyable. Si la quête principale dans ses grandes lignes n'est pas l'élément le plus marquant, la qualité de ses dialogues, de ses quêtes annexes, et même de ses contrats, est toujours surréaliste. The Witcher 3 contextualise tout, tout le temps, prends son temps et propose une aventure dense, et longue, qui n'a pourtant quasiment rien à jeter. Aucune quête ne me semble vraiment annexe, ou serait présente pour faire perdre un peu de temps au joueur (les combats à main nue serait la seule exception peut-être). Résultat, en ayant laissé un peu de temps passer depuis mon précédent run, j'ai retrouvé un plaisir immense à tout faire, sans jamais me sentir débordé pour autant.
Visuellement, c'est aussi toujours magnifique avec une direction artistique variée et crédible, de l'ambiance poisseuse de Velen aux îles montagneuse de Skellige, en passant par les rues animées de Novigrad. Se balader dans ces environnements est un régal, et d'autant plus accompagné par les musiques exceptionnelles du titre.
Enfin, si le titre a vieilli sur un aspect, c'est sur ses combats. Ca manque de feeling, et ça souffre d'animations parfois un peu aléatoires. Rien de dramatique et j'ai fini par reprendre la main. Il est sauvé par sa richesse, grâce aux signes, aux potions, aux huiles, ou aux bombes, mais quand on se limite au corps à corps, ce n'est pas génial et on a vu bien mieux depuis.

Cars 3 : Course vers la victoire
6.6

Cars 3 : Course vers la victoire (2017)

Cars 3: Driven to Win

Sortie : 12 juillet 2017 (France). Course

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, Nintendo Switch, Wii U, Xbox One, PlayStation 4

TruffeMax a mis 6/10.

Annotation :

Joué quelques heures.
C'est pas mal, en fait. Je retiens surtout la base du gameplay qui repose sur des mouvements des voitures qui permettent d'accumuler du boost : figures aériennes, rouler en marche arrière ou sur deux roues, et dérapage. Ca permet de constamment maintenir le joueur sous pression. On est toujours en train de faire quelque chose avec notre voiture. Il faut dire aussi qu'en normal, l'IA est très énervée, et je termine la plupart des circuits premier seulement grâce à l'accumulation du boost que j'utilise dans les derniers virages pour dépasser tout le monde.
J'ai surtout fait des courses classiques, mais il existe aussi celles en mode "bagarre" avec des items à la Mario Kart, ainsi que des défis de figures et quelques autres modes sympatoches. Le jeu ne manque pas de contenu honnêtement, même si tout ce qui concerne son intrigue principale est très chiche.
Malheureusement, tout ce joli tableau est terni par une prise en main qui manque grandement de feeling. De base, l'ensemble manque sacrément de vitesse, mais en plus l'absence de ressenti lors des différents mouvements de nos voitures (juste des vibrations changeraient un peu la donne) en fait un titre moyen. Moyen mais avec des idées, c'est dommage.

Mario Kart 8 Deluxe - Pass circuits additionnels
7.8

Mario Kart 8 Deluxe - Pass circuits additionnels (2022)

Sortie : 18 mars 2022. Course

Extension sur Nintendo Switch

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
J'ai obtenu mes 3 étoiles en 150cc sur toutes les coupes, donc je considère l'avoir terminé. Il est étonnant de voir Nintendo sortir de pack dlc 5 ans après la ressortie de MK8 Deluxe, et...8 ans après ceux de la version Wii U. On en est à 10 ans de MK8 en conséquence, ce qui ne me gêne pas en soi. Au contraire, ce contenu était inespéré mais le jeu le mérite après tant d'années à parcourir les mêmes circuits alors que c'est le titre le plus vendu de la Switch.
Pourtant, le premier constat est regrettable. Les premières courses ne sont pas au niveau visuellement, et même certains choix de pistes sont curieux. Nintendo semble avoir valorisé la quantité à la qualité.
Finalement, les coupes ont tendance à s'améliorer, et on atteint rarement les circuits réellement mauvais, juste peu mémorables. On notera quand même au moins un tiers des circuits vraiment très cools, dont quelques uns complètement inédits.
Ces 48 nouveaux circuits soufflent donc le chaud et le froid, mais on l'immense mérite de relancer l'intérêt de Mario Kart 8, et ça c'est formidable. Avec la meilleure prise en main de la saga, presque 100 circuits et tout plein de modes de jeu, ça devient inévitablement le meilleur épisode de la série haut la main. C'est un jeu impressionant que je suis heureux de relancer.
Je regrette l'équilibrage parfait des objets de la version Wii U, ici un peu foirée à cause du double item et du taux de probabilité très injuste, mais, eh, c'est aussi ça Mario Kart, qu'on aime ou non.

Mario Kart 8 Deluxe
8

Mario Kart 8 Deluxe (2017)

Sortie : 28 avril 2017. Course

Jeu sur Nintendo Switch

TruffeMax a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
En plus des dlcs, j'ai relancé un peu de multi ainsi que les coupes du jeu de base, notamment dans le 200CC. J'avais oublié à quel point c'était une dinguerie C'est vraiment le mode technique qui sauve un peu le jeu à mes yeux après qu'ils aient foiré l'équilibrage sur Switch. Outre le fait de devoir constamment freiner dans certains virages, le mode nous pousse à changer de builds, nous sort de notre zone de confort. Les règles changent, on évite un peu plus les pièces ou on ne fait pas systématiquement le boost du saut pour éviter de finir dans le décor, l'éclair est parfois une bénédiction qui vient calmer les choses,... C'est tout un nouvel apprentissage, qui devient vite instinctif, quand on connait déjà les circuits. Quand tout se goupille bien, qu'on maitrise, c'est ultra grisant. Les ennemis peuvent nous envoyer tous les objets du monde, si on joue bien, on gagne, et ça fait plaisir ! D'ailleurs dans certains circuits, les carapaces rouges ne nous atteignent même plus tant ça va vite (Mute City).
J'ai relancé la version WiiU du jeu par curiosité, et pour vérifier une bonne fois pour toute si oui ou non je suis fou concernant l'équilibrage. Bonne nouvelle, je ne suis pas fou et c'est même impressionnant de passer de la Switch à la WiiU tant ça n'a rien à voir sur les objets. Dans MK8 original, quand on connait bien les tracés des courses, on gagne, point. Et ce n'est pas l'occasionnelle carapace rouge qui viendra changer ça, d'autant plus qu'on a largement de quoi se protéger. Sur 8 courses, je me suis pris 2 carapaces bleues au total. A titre de comparaison, dans la version Switch, on est sur de s'en prendre systématiquement une dans chaque course, et ce n'est pas rare que ce soit même 2.
En contrepartie, je dois bien avouer, que c'était un peu simple sur WiiU. J'étais loin devant, et il n'est pas surprenant qu'en le ressortant, Nintendo se soit dit que changer cet équilibrage et le rapprocher de l'infâme épisode Wii renouvellerai l'expérience. C'est le cas. Je regrette simplement qu'un juste milieu n'ait pas été trouvé entre la technique et le chaos de la version Switch.
Par contre, le 200cc a bien été amélioré sur la version switch, avec un meilleur feeling, mais il était déjà ok sur WiiU. Je ne sais pas pourquoi je n'avais pas aimé à l'époque. Je pense que c'était un ajout qui me paraissait dérisoire. Aujourd'hui, il a largement sa place dans Deluxe en venant contrebalancer l'aspect chaotique du 150cc par un vrai mode technique.

Forspoken
4.6

Forspoken (2023)

Sortie : 24 janvier 2023. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 5, PC

TruffeMax a mis 2/10.

Annotation :

Abandonné.
3h30 de jeu, je ne veux pas entendre que je n'ai pas essayé. C'est atroce. L'écriture désastreuse est embarrassante dès les premières minutes, mais j'aurais pu m'y faire tant elle est ridicule. Le problème c'est qu'elle devient vite agaçante et grossière, d'autant plus que la narration est omniprésente sur les deux premières heures alternant poussage de sticks, cinématiques interminables et affichage du tutoriel qui vient sans cesse interrompre les rares séquences de gameplay.
Si c'est rigolo/pathétique au début, quand on se farcit 2h de cet étron, ça finit en ragequit. Mais j'ai persisté un peu, voulant lui laisser sa chance sur le gameplay. Malheureusement ce dernier ne vient pas relever le niveau. Un bête shooter dans feeling qui donne des crampes au doigt à force de marteler la gâchette. C'est. Tout. J'ai cherché autre chose, convaincu que ça ne pouvait pas être QUE ça. Ben si. Il y a vite fait des contre attaques et un pouvoir ultime, mais la majorité des actions du joueur se résume à matraquer la gâchette pour tirer des cailloux sur les ennemis (ou la maintenir pour charger une attaque). C'est tout, bordel. Zéro profondeur, zéro difficulté, zéro intérêt. C'est quoi ce jeu ?? Même la traversée des zones se fait en mode automatique en maintenant une touche appuyé, sans aucun challenge, aucune plateforme. Mon Dieu, c'est terrifiant.

Mario Kart 7
7.3

Mario Kart 7 (2011)

Sortie : 2 décembre 2011 (France). Course

Jeu sur Nintendo 3DS

TruffeMax a mis 6/10.

Annotation :

J'y joue occasionnellement.
Mario Kart 7 est un titre qui a amené quelques nouveautés sympathiques mais qui ne restera pas dans les mémoires. En plus d'être techniquement très beau et de proposer un effet 3D extrêmement réussi, il reprend la recette maintenant bien établie des précédents en se focalisant sur les dérapages et les figures aériennes pour bénéficier d'un boost. Il ramène curieusement les pièces qu'on n'avait pas revues depuis Super Circuit. En collecter 10 et les conserver sur un circuit permet d'augmenter notre vitesse maximum le temps de la course. Un retour plutôt bienvenu, même si un peu anecdotique, à l'instar de la customisation de notre véhicule, sympathique visuellement, mais qui complexifie faussement une sélection qui n'en avait pas besoin. Le summum de ces ajouts peu marquants est finalement la nouvelle mécanique principale à savoir la possibilité de rouler sous l'eau dans certaines pistes ou de pouvoir planer sur une courte distance. Ce sont en réalité des gimmicks qui ne changent en rien notre façon de jouer mais qui sont présents pour dynamiser la mise en scène des courses. Mario Kart 7 ne révolutionne rien, mais ce n'est pas forcément ce qu'on lui demande non plus. En revanche, le jeu est étrangement lent. Même en 150cc qui correspond au mode de difficulté le plus élevé mais aussi le plus rapide le jeu est tristement mou. C'est regrettable parce que ses nouveaux circuits sont parfois très originaux. Qui plus est parmi tous ses ajouts plus ou moins notables, tous sont repris par son successeur, Mario Kart 8, qui donne finalement l'impression que le 7 n'était qu'un brouillon.

Like a Dragon: Infinite ∞ Wealth
8.1

Like a Dragon: Infinite ∞ Wealth (2024)

Ryū Ga Gotoku 8

Sortie : 26 janvier 2024. RPG

Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S, PlayStation 4, Xbox One

TruffeMax a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Un peu frustré par la fin que je ne trouve pas forcément à la hauteur du reste. Le boss final est un peu frustrant, et tout est très long pour pas grand chose. Du côté de l'écriture, l'épilogue semble aussi laisser de côté tout un tas de personnages que j'aurais aimé revoir. A partir de la moitié de l'aventure, on sent que celle-ci délaisse un peu Kasuga et son intrigue pour Kiryu. Ca offre des moments d'anthologie, mais l'histoire principale s'en trouve diminuée.
Dans l'ensemble pourtant, c'est un sacré épisode qui m'a vraiment emballé. J'ai adoré les combats de bout en bout alors que ce n'était pas le cas dans le 7. On sent que les développeurs ont pris de le temps de l'affiner, de le perfectionner, d'y réfléchir, et ça marche vraiment bien. Le simple fait de pouvoir de déplacer dans une petite zone enlève une grande part d'aléatoire et amène de la stratégie. Et puis bien sur, il y a l'ambiance de Hawaï et le ton décontracté du titre qui fonctionne parfaitement bien et qui dépayse grandement après autant d'épisodes au Japon. Même l'avalanche de fan service est souvent pertinente et bien dosée (ils ont beau pousser les potards à fond, certains moments sont être étrangement dans la retenue).
Après, c'est aussi un épisode qui met volontairement les grands enjeux de côté pendant une bonne moitié ce qui ne m'a pas dérangé, mais à l'heure de faire le bilan, même quand il se relance et malgré certains thèmes d'actualité bien traités, ce n'est pas l'épisode que je retiendrai le plus sur ce point.
Par contre pour les à côté, le désormais célèbre Sujimon, c'est du pain béni. L'île Dodonko aussi mais le système Animal Crossing m'attire de base un peu moins.
En revanche, tout ce qui est quêtes annexes, c'est du bon, mais tant dans la structure que dans l'écriture, c'est du déjà vu, ce qui n'est pas gênant en soi, seulement j'ai fait tout ça un peu en mode automatique.
J'ai beau émettre un peu de retenu dans tout cet avis, ça reste un épisode bien plus réussi et mémorable que le 7, ou même le 6, qui ne manquaient pourtant pas de cœur (bon sans parler des autres trucs sans âme comme les Kiwami ou Judgment). Et il rejoint sans aucun doute le top des jeux avec le 2, le 5 et le 0 pour son ambition et sa générosité.

Pokémon Unite
5.9

Pokémon Unite (2021)

Pokémon UNITE

Sortie : 21 juillet 2021. Stratégie temps réel, MOBA

Jeu sur Nintendo Switch, Android, iPhone, iPad

TruffeMax a mis 7/10.

Annotation :

Joué en multi (évidemment).
Première expérience de MOBA pour moi et j'ai bien aimé. Le fait que la map soit si petite simplifie surement grandement les choses, mais du coup c'est très cool pour un novice comme moi. Idem pour la limite de temps. Des parties de 10 minutes, ça peut paraitre court face à du LoL où elle durent minimum 25 minutes, mais ça me plait bien plus ici, en plus d'être motivant pour enchaîner les sessions. Visuellement, le skin Pokemon est bien appliqué avec des créatures qui ont des pouvoirs correspondant à la saga, et le fait de pouvoir les faire évoluer. Bon par contre, on sent que la communauté est remplie d'enfants et que la tactiques n'est pas forcément leur objectif principal. Sans vouloir sembler méprisant, j'ai quand même été surpris de finir la plupart des parties en tête du classement. J'imagine que le rang joue aussi, et j'ose espérer trouver des adversaires un peu plus investis en évoluant.
Ca ne me déplait pas donc, et je reconnais le caractère très addictif du concept, en ressentant aussi ce sentiment de "allez, une petite dernière".
Par contre, le titre est honteux sur son ergonomie, avec des dizaines de menus ultra confus et qui ont en plus l'indécence de ramer (là où en jeu, il n'y a aucun souci). A chaque retour au menu, on a littéralement des dizaines de notifications, à chaque fois dans un sous-menu différent. Ca rend fou.

Prince of Persia: The Lost Crown
7.6

Prince of Persia: The Lost Crown (2024)

Sortie : 18 janvier 2024. Plateforme, Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Streaming

TruffeMax a mis 4/10.

Annotation :

Abandonné.
Je pensais simplement le supprimer de la liste en me disant que j'y avais à peine touché, mais après vérification, j'ai tout de même 4h dessus. Ce sentiment de ne pas y avoir joué est finalement très cohérent avec ce que je pense de l'aventure. C'est du bon gros rien. Aucune âme, aucune originalité. Ce PoP est un copié-collé de tout ce que fait la concurrence, de tout ce qui "marche" (à l'instar d'un AC Odyssey) sans grande réflexion. Un peu de plateforme (aimantée), un peu d'exploration de map (avec des mécaniques pompées de Hollow Knight), un peu de combat basé sur la parade,... Un peu de tout pour beaucoup de rien. Le jeu ne fait aucun choix, n'a aucune direction. C'est un melting pot de tout ce qui est populaire dans le genre, et c'est tout. Ni la DA, ni l'histoire ne viennent relever le niveau. C'est un jeu vidéo Ubisoft, et donc un jeu vidéo, point, dans sa forme la plus basique. L'absence totale de décision va jusqu'au choix de la difficulté qui fonctionne sous forme de curseurs. On choisit la fenêtre de parade, la difficulté de l'exploration, la puissance des ennemis, leur résistance,... On choisit tout pour que l'éditeur ne propose, lui, absolument rien, à l'image de tout le reste.
Alors oui, c'est fonctionnel. Ce n'est ni plaisant, ni déplaisant. C'est simplement un jeu vidéo Ubisoft.

Judgment
7.7

Judgment (2018)

Judge Eyes: Shinigami no Yuigon

Sortie : 25 juin 2019 (France). Action-Aventure, Beat'em up

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Streaming

TruffeMax a mis 6/10.

Annotation :

Terminé.
C'était laborieux. Vraiment un épisode recyclage qui existe uniquement pour rentabiliser le Dragon Engine. La saga Yakuza a toujours beaucoup recyclé mais pour construire constamment sur ses prédécesseurs. Judgment se range aux côté des Kiwami en ce sens qu'il n'apporte absolument rien. J'apprécie tout de même grandement de revoir le moteur du 6 dans sa version originale. Au prix d'un framerate bloqué à 30 fps, on a un titre plus organique que ce que la série est devenu par la suite. La physique des objets, des ennemis est phénoménales, les combats sont chaotiques et se terminent dans les boutiques, et le quartier de Kamurocho semble plus animé que jamais, fourmillant de détails et de chemins inutiles (tous les accès aux toits) mais forcément plaisants pour l'immersion. Ce n'est pas Judgment qui amène ceci attention, mais bien Yakuza 6 à qui il reprend simplement la map, mais face aux quartiers plus récents de la saga, je suis heureux de revoir celui-ci dans un état un peu bordélique (on sent encore que les développeurs ne sont pas à l'aise dessus) mais très généreux.
Outre ce petit plaisir par contre, ce qu'apporte réellement Judgment n'est pas beau à voir. En dehors des combats, le titre nous fait perdre notre temps à faire des mini-jeux inintéressants : drones, filatures dignes d'Assassin's Creed, crochetage, ou encore euh trouver la bonne clé sur son trousseau... C'est franchement triste, et encore plus quand on voit justement les combats bien moins énergiques et plaisants que ceux de Yakuza 6, comme si le studio avait voulu utiliser le même système mais en changeant le style, mais le résultat souffre juste de la comparaison.
Quant à l'histoire, elle a ses moments, en particulier sur son dernier tiers, mais elle a aussi tendance à sacrément tourner en rond ou a s'éparpiller dans des quêtes annexes qui n'en sont pas réellement simplement pour étirer la durée de vie. Yagami est aussi un personnage qui est loin d'être aussi bien écrit ou mémorable que ne peuvent l'être Kazuma ou Ichiban.
Donc très bof. Et en même temps, je ne peux pas dire que j'ai passé un mauvais moment. Je pense que les retrouvailles avec le Dragon Engine à ses débuts m'a vraiment fait plaisir.

Lost Judgment
8

Lost Judgment (2021)

Sortie : 24 septembre 2021. Action-Aventure, Beat'em up

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
C'est comme le premier Judgment, mais en mieux, notamment sur deux points importants. Le système de combat est nettement plus fluide, agréable à prendre en main et clair pour un résultat très bon. On est loin du feeling sous-Yakuza 6 du précédent, alors même que les combos et les animations sont les mêmes. L'histoire, ensuite, est très bonne. Je pense qu'elle arrive sincèrement dans mon top des meilleurs scénarios de la saga, et ce n'est pas rien. Non seulement son intrigue est prenante tout du long et aborde des thématiques fortes de façon frontale, mais en plus les personnages sont mieux traités et plus attachants, Yagami le premier. Qui est est, si l'histoire du premier était déjà plutôt réussie, sa narration était sans cesse coupé par des fausses quêtes annexes, et semblait constamment s'éparpiller pour faire traîner l'ensemble. Pas de ça ici, ou alors très peu. Les quêtes annexes "obligatoires" sont évacuées rapidement au début et le rythme est soutenu. Quant à l'activité secondaire la plus importante, à savoir les clubs du lycée, ça constitue de chouettes moments amusants, loin d'être aussi forcés que le reste de quêtes annexes à la structure largement éculée depuis bien longtemps.
Un très bon épisode du coup ? Oui et non. Je dirais qu'on est dans le haut du panier, mais dans le panier des sous-Yakuza. Parce qu'il faut bien avouer que ça reste un jeu qui n'apporte rien à la série et ne fait que recycler les précédents jeux. Ainsi donc, on se retrouve dans la map de Kamurocho mais aussi celle d'Ijincho puisque Yakuza 7 est passé par la, sauf qu'elle ne servent à rien. Les quartiers ne sont que des décors très peu exploités qui ne sont jamais marquant, qu'on n'a jamais envie d'explorer plus que ça. L'ajout du lycée ne fait pas exception à cause du scénario qui le délaisse finalement assez vite.
D'autre part, si les mini-jeux tout claqués du premier (crochetage, filature,...) ont été heureusement quasiment abandonnés, à la place on se retrouve face à des séquences d'escalades ou d'infiltration qui font vraiment pitié. Ca n'est pas contraignant ni énervant, mais ça nous rappelle régulièrement que malgré ses qualités, ce Lost Judgment ne sait tout de même pas se démarquer de la saga principale à laquelle il n'arrive pas à la hauteur.

Final Fantasy VII: Rebirth
8

Final Fantasy VII: Rebirth (2024)

Sortie : 29 février 2024. Action, RPG

Jeu sur PlayStation 5

TruffeMax a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Terminé.
Après le Remake que je suis loin de porter dans mon cœur, je dois bien avouer que cette suite s'en sort mieux. Même si les rajouts sont toujours présents, ainsi que l'étirement (qu'on retrouve dans une séquence d'intro qui m'a vite rappelé ma frustration du précédent), le fil rouge prend assez de recul à ce stade de l'aventure pour que ça y soit propice. La trame se résumant à suivre les traces de Sephiroth, ça me choque beaucoup moins de voir le jeu et les scènes étendues que dans la partie effrénée de Midgar censé durer 5 à 6h. Ainsi donc le scénario se résume à visiter les différentes régions en croisant de nouveaux personnages ou en développant les précédents. Il introduit donc un monde ouvert (à la base des régions ouvertes) et adopte donc un game design éculé et éprouvant de marqueurs à cocher. C'est faible, globalement inintéressant et parfois irritant à cause d'un Chadley qui ne nous laisse aucun répit auditif. Malgré tout, redécouvrir les environnements du jeu d'origine m'a vraiment fait plaisir et le travail visuel sur l'interprétation et leur agrandissement est réellement impressionnant (et satisfaisant). Bien plus que Midgar dont on se lasse rapidement et qui ne mériterait pas un jeu de 35h dans ses couloirs, mais bref... Malgré ce remplissage quelconque, le rythme de l'aventure est aussi plutôt réussi alors même que celle-ci prend au moins deux fois plus de temps à conclure. L'arrivée à Junon jusqu'à Corel constitue un cœur de jeu réussi. Ça s'essouffle sur la fin, avec un donjon en particulier trop long (et trop con aussi), mais dans l'ensemble, j'ai eu du plaisir à traverser le jeu. Notons d'ailleurs que le système de combat déjà réussi dans le précédent semble être bien meilleur pour le simple fait d'avoir quasiment constamment trois personnages jouables et bien moins de contraintes. Il n'y a plus qu'à virer la barre ATB et faire un vrai système d'esquives pour me rendre totalement heureux.
Pas la place de tout mettre donc la suite ici :
https://www.senscritique.com/jeuvideo/final_fantasy_vii_rebirth/critique/302395019

Super Mario 3D Land
6.9

Super Mario 3D Land (2011)

Sortie : 18 novembre 2011 (France). Plateforme

Jeu sur Nintendo 3DS

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Déjà fait en émulation il y a quelques années (avant que je possède la console). Ca m'avait fait plu mais ça sonnait grandement comme un prototype de 3D World, plus riche, plus dense, plus amusant. C'est toujours un peu le cas, à cause du fait de la difficulté très faible des mondes de base. En revanche le format du jeu et la durée courte des niveaux se prête parfaitement à la console portable pour des petites sessions. Quand bien même le jeu n'est pas révolutionnaire, il reprend parfaitement le concept formidable maintenant bien établi du "un niveau, une idée". J'en suis sorti comme à l'époque en me disant "très sympathique mais oubliable".
En revanche, sur mon premier run, j'avais vu les deux premiers niveaux des mondes spéciaux, comprenant que c'était les mêmes que dans le jeu de base avec quelques ennemis en plus. Grossière erreur ! Les 8 mondes spéciaux amènent un grand nombre de nouveaux niveaux et change radicalement les règles des quelques uns qui sont repris (timer de 30 secondes ou le fait qu'on soit poursuivi par un clone maléfique). Je ne voudrais pas dire le poncif "le vrai jeu commence maintenant", mais quiconque cherche une difficulté un peu plus relevé sera évidemment bien plus satisfait par cette deuxième moitié de jeu. C'est mon cas, et j'avoue m'être régalé, même si les derniers stages sont parfois trop corsés, en particulier quand on n'a pas le costume de tanuki qui aide beaucoup.
Un point en plus donc, par rapport à mon premier run. J'en sors bien plus heureux.

Tomb Raider I-III Remastered
7.7

Tomb Raider I-III Remastered (2024)

Tomb Raider I-III Remastered Starring Lara Croft

Sortie : 14 février 2024. Action-Aventure, Réflexion, Plateforme

Compilation sur PC, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

TruffeMax a mis 8/10.

Annotation :

Terminé le premier.
J'avais bien tenté de jouer à l'original il y a quelques années, assez pour me souvenir des leçons du jeu. Chaque saut est précis, le positionnement est essentiel et le jeu ne fera pas de cadeau. A l'époque, ça m'avait épuisé. Cette réflexion constante à chaque pas, couplé au maniement en mode tank que je n'ai pas du tout l'habitude de contrôler. Ce remaster apporte cependant une maniabilité "moderne" qui permet de se mouvoir dans la direction du stick. Ca a relancé mon intérêt avec la crainte que ça casse tout de même le jeu de base. Il n'en est rien, la philosophie du titre est conservé. On anticipe chaque saut, et Lara a toujours un certain poids qu'on aurait tendance à qualifier de rigide aujourd'hui. Sauf que le level design du jeu est pensé entièrement autour de ce poids, de ces mouvements limités, et quand on l'accepte, peu importe la maniabilité qu'on choisira, le jeu devient un vrai plaisir.
J'ai vraiment trouvé ce premier épisode extrêmement abouti. J'ai retrouvé des sentiments que j'avais eu sur mes épisodes préférés plus récents (Underworld et Anniversary). On explore de façon très intuitive et à la fois, on a constamment l'impression de réfléchir et regarder autour de nous pour trouver où aller. C'est malin, et on se sent malin.
Visuellement, le remaster est un peu foiré pour moi. On sent que c'est un travail d'IA, et si ça fait le taff dans certains cas, ça reste très souvent étrange d'avoir des textures HD sur des modèles anguleux de la PS1. D'autant plus que ça nique parfois la cohérence des niveaux, à rajouter des ciels là où il ne peut y en avoir, et des éclairages qui assombrissent trop des endroits clés. Heureusement une simple touche permet de passer de l'affichage moderne au rétro, ce qui est toujours une fonctionnalité géniale.

Yakuza
7.6

Yakuza (2005)

Ryū ga Gotoku

Sortie : 15 septembre 2006 (France). Action-Aventure, Beat'em up

Jeu sur PlayStation 2

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé. Second run.
Si j'avais bien refait Yakuza 1 à travers Kiwami (et bon, ce n'est pas un excellent remake), je n'avais jamais retouché à l'original. J'en gardais surtout un souvenir de combats très frustrants et rigides, notamment à cause d'un Kiryu qui continue de frapper dans le vide dès qu'un ennemi l'esquive. Finalement, le jeu est nettement moins difficile que dans mes souvenirs, un simple dash permettant de se replacer face à l'adversaire. Cette peur de la frustration dépassée, j'ai eu un grand plaisir à refaire celui par lequel tout à commencé. C'est d'ailleurs impressionnant de voir qu'il est loin d'être un simple prototype que les suites se chargeront d'améliorer. Non, ce Yakuza a déjà une mise en scène de dingue (plus même que certains épisodes récents) et une histoire prenante. Bien rythmée grâce au fait que ce ne soit pas un épisode extrêmement long, c'est aussi l'un des seuls à sacrifier ses personnages pour en faire une histoire tragique.
Alors oui, on fait beaucoup d'allers-retours dans les quelques rues de Kamurocho et peut-être trop souvent interrompus par des combats aléatoires, mais le charme de la ville la nuit, éclairée par ses enseignes, et parfaitement mise en valeur grâce à ses plans fixes, fonctionne toujours.
Après 10 ans de Yakuza, revenir aux sources fut très réconfortant, surtout après un 8ème épisode qui joue autant sur la corde sensible. Ce n'est pas mon épisode préféré (le 2 le surpasse à mon sens), mais j'étais ravi de revoir son casting, et de pouvoir le faire en version originale grâce à un patch en émulation.

The Crew: Motorfest
6.3

The Crew: Motorfest (2023)

The Crew Motorfest

Sortie : 14 septembre 2023. Course

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 5, Streaming

TruffeMax a mis 5/10.

Annotation :

Abandonné.
Un ami me l'a prêté. Y'a pas de honte, hein, je m'étais dit que j'y jouerais surement un de ces quatre. Mais en fait, non. J'aimais bien le premier The Crew et sa variété d'environnement ainsi que de véhicules, j'aimais un peu le 2 pour ses types de courses. Rien à faire pour celui-ci cependant, je n'accroche pas. Hawaï a beau être très jolie tant dans sa direction artistique que dans sa technique franchement irréprochable, il y a un certain manque de diversité visuel. De plus toute la structure "festival" pompé sur Forza Horizon est épuisante. Ca cause beaucoup trop pour rien et ça force constamment l'envie d'être "trop cool". Les courses sont aussi beaucoup trop longues, ce qui n'encourage pas à relancer le jeu pour juste les enchaîner. Enfin, le fait de me faire imposer un véhicule pour quasiment chaque course que j'ai pu faire est la pire idée de l'univers, ne créant aucun attachement à ceux que je possède réellement et donc aucune envie de les customiser.
Il n'y a rien de fondamentalement déplaisant pour autant. C'est joli, la conduite est agréable, fidèle aux précédents opus, un peu trop lourde à mon goût mais très arcade malgré tout. Mais il n'y a rien qui me pousse à le relancer non plus. Je ne m'y amuse pas.

Metro: Last Light
7.4

Metro: Last Light (2013)

Sortie : 17 mai 2013 (France). FPS, Action

Jeu sur PC, PlayStation 3, Xbox 360, Mac, Linux, PlayStation 4

TruffeMax a mis 4/10.

Annotation :

Terminé.
Niveau ambiance, c'est assez incroyable. Le monde post-apocalyptique de Metro regorge d'environnements impressionnants et se paye en plus le luxe d'être varié visuellement. Que ce soit en extérieur comme en intérieur, le titre m'a souvent laissé bouche bée et sa direction artistique est soutenue par une technique qui n'a pas pris une ride alors que le jeu a plus de 10 ans. Ca regorge de détails, et l'immersion n'en est que plus réussi.
Pour tout le reste, j'ai trouvé ce Last Light franchement mauvais malheureusement. C'est un fps très générique plus inspiré par Call of Duty qu'autre chose. Ainsi les missions proposent des séquences narratives ultra dirigistes où il faut sans cesse attendre un script ou qu'un allié ouvre une porte pour nous. Il alterne cependant avec des séquences d'infiltration, plus libres, mais pas plus réussies. Celles-ci utilisent le principe de la lumière et l'obscurité pour indiquer si l'on se fait repérer ou non. Malheureusement, le level design ne m'a jamais semblé clair, et l'IA ennemi est trop agressive à la seconde où l'on passe dans la lumière. Résultat, il vaut mieux faire un carnage dès le début d'un niveau, pour mieux trouver le chemin ensuite, qu'essayer d'y aller en infiltration.
Et voilà, le titre alterne entre ces séquences foirax et des scènes très cinématiques copié sur du Call of... Je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est la pire inspiration possible pour ce jeu dont l'univers et l'ambiance méritaient bien mieux. A noter d'ailleurs que l'écriture ne vient pas non plus relever le niveau, avec des personnages inexistants (en commençant par notre héros Artyom sans doublage) et une trame principale qui ne m'a jamais intéressé.
Moi qui pensais me relancer dans la saga en m'attendant à des jeux exigeants, lents et un peu flippants. Quelle déception...

Tomb Raider: Anniversary
7.1

Tomb Raider: Anniversary (2007)

Sortie : 1 juin 2007 (France). Action-Aventure, Plateforme, Réflexion

Jeu sur PC, PlayStation 2, PSP, Xbox 360, Wii, Mac, PlayStation 3

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé. Second run.
Après avoir fait l'original, ça fait très bizarre de relancer celui-ci. C'est un vrai remake, dans le sens où il reprend la trame du premier, la structure et l'ordre des niveaux, mais ceux là n'ont plus rien à voir. C'est malin, parce qu'ils sont adaptés à un autre gameplay, plus souple, plus agréable, plus permissif. Si l'on peut regretter de perdre une science du saut précis et millimétré que j'ai fini par apprécier dans l'original, on garde le sentiment d'exploration et le level design intelligent qui donne l'impression de réfléchir au chemin à emprunter. C'est donc un excellent remake qui n'échappe pas aux derniers niveaux un peu trop truffés de combats, mais passons. En dehors de ces combats (un peu quelconque soyons honnêtes), le jeu réussi tout de même à imposer sa difficulté à travers des pièges au timing de plus en plus serré. On est plus proche de Prince of Persia que de Tomb Raider, mais c'est tout à fait le genre de défi que j'apprécie relever.
Ce Anniversary est un excellent jeu et un tout aussi bon remake. Loin de remplacer le premier il s'inscrit en complément et en hommage. On peut aussi noter que grâce à ses environnements claustrophobes et ses animations fantastiques, il n'a pas pris une ride.

King Kong
6.3

King Kong (2005)

Peter Jackson's King Kong: The Official Game of the Movie

Sortie : 17 novembre 2005 (France). Action-Aventure, FPS, Plateforme

Jeu sur PlayStation 2, PC, Xbox 360, GameCube, Xbox

TruffeMax a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Abandonné à cause d'un bug.
C'est frustrant, et ça a l'air connu par les joueurs sur Dolphin, assez pour que quelqu'un propose une technique pour contourner le bug, mais rien n'y fait chez moi. Tant pis, j'en ai assez vu en arrivant aux deux tiers de l'aventure. C'est bien tout le problème du jeu d'ailleurs, il peine à se renouveler dans son gameplay. On garde la même approche tout du long pour les combats : on prend des bâtons pour attaquer avec et économiser nos balles face au bestiaire qui comprend 4 ou 5 ennemis différents. C'est peu. Quant aux phases "d'énigmes", elles ne tournent qu'autour du fait de trouver du feu pour libérer un passage. Pourtant King Kong fait des efforts pour essayer de varier ses situations. Ici une poursuite contre un T-rex où l'on doit l'attirer pendant que nos amis ouvrent une porte (lentement). Là une séquence en radeau où les indigènes nous tire dessus et où l'on doit brûler leurs ponts. Et puis bien sûr, il y a les quelques courts niveaux où l'on joue Kong dans un sous beat'em all très limité, mais pour lesquels la mise en scène fonctionne bien, en plus d'offrir de vrais respirations entre les séquences en FPS. Il faut dire que sur ce point c'est d'ailleurs une bonne adaptation tant le jeu m'a semblé épuisant, un peu comme le film (même si celui-ci offre encore plus d'ennemis différents).
J'en sors donc un peu mitigé sur le gameplay, mais en même temps ça reste dans le haut du panier en termes de jeux à licences. D'autant plus qu'il y a des efforts incroyables concernant l'immersion, avec un HUD totalement absent (le personnage compte ses munitions à haute voix) et une IA alliée loin d'être bête et parfois même efficace.

Diablo II: Resurrected
6.9

Diablo II: Resurrected (2021)

Sortie : 23 septembre 2021. Hack'n'slash

Jeu sur PC, PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series X/S, Xbox One, Nintendo Switch

TruffeMax a mis 6/10.

Annotation :

Abandonné.
C'est rude. Pas spécialement dans la difficulté mais dans tout le reste. Le visuel qui se veut réaliste du début 2000 avec ses animations rigides et sa direction artistique froide ne me plait pas du tout. L'inventaire est extrêmement limité tandis que la navigation dans les menus est laborieuse. Pourtant, on peut réussir à passer outre tout ceci même si après Diablo 3 et 4, ça fait mal.
Derrière se cache un jeu étrange. Forcément, ma connaissance des jeux suivants influence mon jugement, mais se faire un build très viable dans Diablo 2 n'est pas très excitant. On m'a tellement mis en garde contre le fait d'être bloqué par des mauvais choix de compétence que j'ai préféré faire un build pour mon Paladin. Résultat, j'investis dans deux compétences maximum, dont une passive, et en combat, je ne fais qu'attaquer normalement, mes dégâts automatique de feu font tout le reste. J'ai toujours vu dans la saga des jeux un peu lobotomisant, bourrin, à faire avec une série à côté, mais avec ce build, c'est quand même un autre level.
J'ai atteint la moitié de l'acte 2 avant de réaliser que je ne m'amusais pas. J'étais très content d'avoir su dépasser les contraintes de l'époque et d'avoir un build fonctionnel, mais en terme de feeling, c'était loin d'être satisfaisant. Qui plus est, le 3 reprend tellement ses environnements et sa trame (ce que lui reproche Noah Caldwell-Gervais dans sa récente vidéo) que j'ai eu du mal à ne pas relancer directement Diablo 3, dont je préfère largement l'aspect visuel (ce que j'ai fini par faire d'ailleurs).
Je ne sais pas du tout que penser de ces 10 petites heures sur le jeu. Il faut forcément se remettre dans le contexte de sa sortie, mais aurais-je aimé à l'époque ? Je ne suis pas sur. Je suis content d'y avoir joué pour l'aspect historique de la saga, mais je ne pense pas le relancer un jour.

Metro Exodus
7.3

Metro Exodus (2019)

Sortie : 15 février 2019. Action-Aventure, FPS

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Streaming

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Eh, c'était bien ! J'y suis allé avec la plus mauvaise volonté du monde après la déception Last Light. Pourtant, passées les deux premières heures où l'on retrouve les tares du précédent à base de couloirs scriptés et d'infiltration un peu moisie, arrivé dans les zones ouvertes, l'aventure sait parfaitement jauger séquences d'action, d'infiltration et d'exploration. Ces dernières en zones ouvertes sont parfaitement dosées et servent de prétexte pour profiter de l'ambiance des différentes régions plutôt que d'avoir du remplissage qui fait perdre son temps. Et quelle ambiance... Plus belle que jamais, la série a toujours eu une DA au top, mais là c'est du jamais vu ! Les effets de lumières sont beaux à en pleurer, et les endroits plus claustrophobes sont des tableaux horrifiques impressionnants. On dirait un best of de tout ce que le post-apo peut proposer, entre le Transperceneige, Mad Max et toujours un peu de Bioshock pour les intérieurs. C'est peut-être l'un des plus beaux jeu que j'ai vu de ma vie, tout simplement.
Ludiquement, ce n'est jamais passionnant. Ca reste du fps quelconque avec de la très légère survie et une infiltration qui marche uniquement parce que le level design est fait pour les teubés (donc pour moi), mais cette fois-ci j'ai réussi à me prendre au jeu pour son atmosphère. Le prétexte du train est aussi une belle façon de mettre en avant les personnages, et s'il y a de fortes chances que j'ai oublié les 3/4 d'entre eux dans 2 jours, le fait d'avoir écrit tout cet épisode autour d'un aspect famille et entraide m'a bien plus touché que les aventures solo d'Artyom l'élu des Sombres dont je n'avais rien à foutre dans le précédent. Les conséquences de nos actions m'ont aussi paru plus claires, et trouvent une conclusion (qui détermine la good ou la bad ending) particulièrement intelligente.
Reste de vrais problème de narration, notamment face à notre héros éternellement muet alors que le scénario ne le considère pas comme tel. Ca peut paraitre dérisoire, mais je vous assure que c'est parfois très agaçant.

Grand Theft Auto IV
7.4

Grand Theft Auto IV (2008)

Sortie : 29 avril 2008 (France). Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC

TruffeMax a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé. Second run.
Je n'avais pas du me rendre compte à l'époque à quel point c'est une baffe technique. GTA IV n'était pas juste "en avance sur son temps", il humilie encore bien des titres qui peuvent sortir aujourd'hui. Le moteur physique est impressionnant, du ragdoll des passants à la carosserie des voitures qui se plie en passant par le maniement du personnage lourd et crédible. Le titre regorge de détails qui sont toujours impressionnants aujourd'hui tant visuellement (les graffitis, la fumée qui sort des bouches d'aération) que dans le gameplay. Et que dire de cette atmosphère incroyable. Les effets de lumière sont toujours fantastiques avec des effets météos qui renforcent une immersion déjà très réussie : l'orage, le brouillard en début de journée, les couchers de soleil,... Je ne pensais pas retrouver une telle claque technique sur un titre qui a plus de 15 ans. Seule la résolution souffre un peu, même avec l'amélioration de la Xbox Series. Idem pour l'antialiasing qui manque sur console pour en faire une expérience vraiment contemporaine.
Sinon, c'est bu bon GTA, varié dans ses missions, plaisant à jouer, riche dans son gameplay et plus que jamais immersif dans son côté balade ou tranche de vie. Moins scripté qu'un Red Dead 2, et même moins que GTA V, les missions principales sont cools quand on réalise qu'on peut les approcher un peu à notre manière. On est loin d'un immersive sim, mais sa structure est quand même bien plus permissive que dans les jeux suivants.
Malheureusement, si je préfère l'intrigue plus premier degré de celui-ci à celle de GTA V, je n'arrive pas à apprécier l'écriture au global et tous ces personnages qui sont plus détestables les uns que les autres. Satirique et cynique, je peux m'en accommoder pendant quelques heures, mais GTA IV est long. Plus de 25h pour la quête principale, et quand on ne s'attache pas à un seul personnage (y compris Niko), ça peut devenir un peu épuisant.
C'est bien le seul reproche que je peux lui faire, tant c'est un monstre à côté. Ah, quoique qu'après réflexion, je ne serais pas contre plus de checkpoints dans certaines missions qui peuvent s'avérer longues, difficiles ou peu claires. Recommencer du tout début, y compris quand il s'agit juste d'exposition pendant un trajet en voiture, peut devenir très frustrant.

Metro Exodus: The Two Colonels
6.8

Metro Exodus: The Two Colonels (2019)

Sortie : 21 août 2019. Action-Aventure, FPS

Extension sur PC, Mac, Linux, Xbox One, PlayStation 4

TruffeMax a mis 4/10.

Annotation :

Terminé.
Eeeet c'est de nouveau nul... Partant pourtant d'une bonne idée de narration, nous faire suivre le père de Kiril dans un flashback en parallèle des derniers moments de Melnik, expliquant ainsi la tragédie qui a touché la ville morte et l'état dans lequel on la trouve à fin du jeu de base. Le résultat en jeu c'est 1h30 très laborieuse. Le premier niveau ne consiste qu'à traverser des couloirs étroits, on a l'impression de jouer un tank, avec la même direction artistique. Le reste n'est que narration lourdingue comme Last Light en était capable, séquences scriptées et intérêt ludique proche du néant. On n'incarne d'ailleurs pas du tout Melnik, alors que la fin du jeu nous laissait penser qu'il y aurait un segment jouable avec lui.
Le deuxième dlc, Sam's Story, est un peu plus intéressant car de nouveau en extérieur. Il reprend une structure légèrement ouverte, mais nous impose tout de même de trop longs moments de dialogues avec des personnages pas forcément intéressants. Plus agréable dans l'ensemble, il nous met par contre face à un boss régulier dont le combat est surement le truc le plus nul de toute la saga...plusieurs fois, donc... A ce stade, je continue de penser que Metro Exodus, le jeu de base, tient sa réussite du miracle tant tout le reste est médiocre.

Dragon's Dogma 2
7.5

Dragon's Dogma 2 (2024)

Dragon's Dogma II

Sortie : 22 mars 2024. Action, RPG

Jeu sur PlayStation 5, Xbox Series X/S, PC

TruffeMax a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Terminé.
Dragon’s Dogma 2 reprend absolument toutes les qualités du premier en termes de gameplay et les bonifies évidemment grâce à une technique de 2024. Les combats épiques et organiques, l'attention aux détails, la variété de ses classes,... mais il ajoute une composante exploration bien plus importante.
Malgré ses importants problèmes de narration et ceux qui en découlent, notamment concernant un endgame décevant, Dragon’s Dogma 2 rempli parfaitement son contrat. Sa dimension exploration encourage le joueur à flâner, à relever les défis, à être curieux, tant dans sa découverte des secrets que dans le gameplay avec ses différentes classes que l’on veut (et que l’on peut) toutes essayer. Avec sa direction artistique d’une rare élégance, le titre nous propose une aventure mémorable qui évoque autant le Seigneur des Anneaux que Breath of the Wild. Grâce à sa carte juste assez dense et intelligemment construite, ses choix immersifs qui demandent de l’engagement au joueur sans être trop radicaux, Dragon’s Dogma 2 est aussi épique que bucolique. Il a beau sembler n’être qu’un remake du premier, il prouve au contraire sa parfaite compréhension dans ce qu’il devait améliorer, et finit d’inscrire la saga comme l’une des plus importantes du jeu vidéo contemporain. Tant pis pour l’histoire, tant pis pour la fin. Ces défauts offrent à Capcom et Hideaki Itsuno une marge d’amélioration pour un potentiel troisième épisode. C’est un énième exemple qui prouve que le voyage est plus important que la destination.

Mon article ici :
https://cinemadepigalle.wordpress.com/2024/04/22/dragonsdogma2/

The Darkness
6.8

The Darkness (2007)

Sortie : 29 juin 2007 (France). FPS

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Belle surprise. Tiré d'un comics, l'adaptation vidéoludique m'a bien donné envie de me pencher dessus. Ceci dit, ce qui m'a le plus plu est bien lié à son format jeu vidéo qu'autre chose. Ce sont des doublages italo-américains avec des acteurs qui en font des tonnes et qui donnent beaucoup de personnalités à des visages pourtant trop figés, leur gestuelle en conversation, et tout un tas de petits détails marrants. Avec un regard de 2024, The Darkness peut paraître amusant mais dépassé. Ses quartiers ouverts sont tous petits et désespérément vide par exemple. Pourtant, c'est justement la taille de ces zones, y compris les deux stations de métro, qui donne énormément de charme au titre. Les danseurs de break dance dans un coin d'une station ou ces divers donneurs de quêtes qui se font comme ça en passant, sans que ce soit pour une check list. Il y a beaucoup de vie dans le jeu, comme des passants qui dialogues entre eux à propos de la construction d'un robot. Et on a envie de tout voir, de tout écouter. Je ne sais pas comment le jeu réussi une telle prouesse mais c'est bien lié à ses petites zones. Notons d'ailleurs que ça lui permet de ne pas s'encombrer de mini-map et de laisser le joueur se diriger uniquement grâce aux panneaux et au nom des rues, ce qui finit de donner une proposition étrangement organique à l'ensemble.
A côté de ces moments d'exploration chill, l'aventure est un fps bourrin assez plaisant. Sa technique limitée à 30 fps et sans possibilité de désactiver le motion blur ne permet pas de le rendre totalement jouissif cependant. Heureusement, la visée bénéficie d'une grande assistance et les pouvoirs du Darkness permettent de se sentir régulièrement surpuissant en fonçant dans le tas. Les mécaniques qui lui sont liés sont d'ailleurs sympathiques même si elles manquent peut-être de clarté à mon sens.
L'intrigue se laisse suivre et sa structure alternant aisément séquences d'actions et légère exploration m'a vraiment emballé. En dehors des segments en enfer (littéralement), j'ai trouvé le rythme parfait. Bref, mécaniquement, c'est sympatoche mais c'est bien grâce à son ambiance et sa construction que The Darkness m'a agréablement surpris.

Tomb Raider : L'Ange des ténèbres
4.9

Tomb Raider : L'Ange des ténèbres (2003)

Tomb Raider: The Angel of Darkness

Sortie : 2 juillet 2003 (France). Action

Jeu sur PC, PlayStation 2, Mac

TruffeMax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Avant de chanter les louanges de cet épisode, il faut bien noter que j'y ai joué dans une version PC moddée offrant plusieurs styles de mouvement et corrigeant pas mal de bugs. La version originale PS2 étant réputée pour être laborieuse à faire, ce ne fut pas du tout mon expérience. Honnêtement, belle surprise que cet épisode. C'est bien Tomb Raider 6, et retrouver les animations des premiers dans un jeu plus moderne, plus détaillé, ça m'a fait très plaisir. Le titre a aussi la sale réputation de ne pas être terminé, tant en termes de scénario (il était censé être le premier épisode d'une trilogie) que dans ses différentes phases de gameplay. Si ça ne m'a pas du tout choqué pour l'histoire, il est vrai que ses expérimentations de gameplay semblent inachevées. Le système de progression de Lara qui "devient plus forte" en poussant des caisses ou en défonçant des portes est ridicule, et j'ai du mal à imaginer que c'est le résultat attendu. Ceci dit, c'est globalement la même exécution que l'apprentissage débile des langues dans les derniers épisodes horribles de Crystal Dynamics. De plus, si c'est risible, ça reste inoffensif et absolument pas contraignant. Le plus frustrant reste ce petit quartier Parisien, ouvert, qui nous propose des choix de dialogues, des petites quêtes annexes, et différentes approches pour la principale. Ca m'aurait plu que ce quartier soit plus développé ainsi que l'aspect enquête. Au final, non, il n'y a pas grand chose à y faire, c'est juste une accalmie entre deux niveaux classiques de plateforme et c'est dommage.
D'ailleurs, la plateforme et le level design m'a semblé bon pendant bien deux tiers de l'aventure avec une progression très satisfaisante dans la structure des niveaux parisiens : du ghettos, aux égouts du Louvres, puis au musée, jusqu'à un site de fouille, pour finir sur un temple secret. Ca couvre à la fois les environnements urbains de la saga et ses tombeaux. Malheureusement, à partir de l'arrivée à Prague, les environnements sont nettement moins plaisants : tristes visuellement, bien plus linéaires et avec plus de combats. A noter que j'ai aimé cet épisode aussi pour sa retenue dans les combats. Malgré son ton edgy trop d4rk (dont il n'abuse finalement pas) il y a très peu de combats, tant mieux.
Malgré une dernière partie un peu décevante, je dois bien avouer que ce fut une aventure très plaisante. Il ne mérite pas du tout la shitstorm qu'il s'est prise pendant toutes ces années.

Kurohyō: Ryū ga Gotoku Shinshō
7.5

Kurohyō: Ryū ga Gotoku Shinshō (2010)

Sortie : 22 septembre 2010 (Japon). Aventure, Beat'em up

Jeu sur PSP

TruffeMax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Terminé.
Excellent épisode exclusif à la PSP et au Japon qui a heureusement eu droit à un patch fanmade pour tout traduire en anglais. Le résultat est impressionnant et je remercie chaleureusement cette équipe de passionnés. Kurohyou est la preuve qu'on n'a pas attendu Judgment pour avoir droit à un tout nouveau personnage dont la trame est déconnecté de celle de Kiryu. Tatsuya n'a d'ailleurs pas grand chose à voir avec lui tant c'est un héros énervé, violent et dont on aura du mal à s'attacher au début de l'aventure. Pourtant au fil de celle-ci et des ses affrontements Tatsuya murit et on croit sans problème à son évolution. Le fait de mettre en scène un personnage de 17 ans permet au jeu de vraiment le faire évoluer en quelqu'un de différent. Si les enjeux narratifs m'ont un peu lassé sur la fin, je dois bien admettre que la plupart des personnages sont attachants et réussis. Les cinématiques en dessin sont d'ailleurs formidables et si je n'aime pas forcément toutes les illustrations, celles-ci permettent de garder une vraie mise en scène et un bon rythme tout en faisant des concessions liées à la console portable. Le titre est d'ailleurs visuellement très réussi et se rapproche forcément plus de Yakuza 1 et 2 avec des plans fixes de Kamurocho. En combat, il est même absolument magnifique. Combats qui sont loin du système habituel et qui se rapprochent plus d'un jeu de versus fighting. En réalité c'est hérité de Def Jam, mais je n'ai jamais joué à la série. En tout cas il se prête parfaitement à Yakuza et bénéficie d'une grande richesse à travers de multiples styles différents à apprendre. C'est très jouissif sur ce point là.
Je suis un peu plus mitigé sur sa structure sous forme de "un chapitre, un affrontement sur le ring". Je n'en ai jamais été fan, même dans un No More Heroes. Ca a tendance à vite devenir redondant et à généralement souffrir d'un gros ventre mou. Si Kurohyou n'échappe pas au fameux ventre mou, l'intrigue réussi tout de même à maintenir un fil rouge qui progresse tout au long de cette structure. Narrativement il s'en sort avec les honneurs. Malheureusement passé un certain point en termes de "remplissage" entre chaque gros combat, le jeu nous fait trop régulièrement subir des séquences "d'enquêtes" où il faut parler à plein de pnjs pour trouver où aller ensuite. Je suis curieux de voir si le deux corrige un peu ce point ou non.
En tout cas, c'est un titre qui n'a pas à rougir face à ses grands frères et qui s'intègre parfaitement.

TruffeMax

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