Je Mange du Film (2017)

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1er Janvier

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2 Janvier

Lost in Translation, c'est un instant de flottement tout doux où l'on suit la crise existentielle de deux âmes opposées; par l'âge, déjà, puis par leur situation personnelle. Bill Murray incarne une vedette sur le déclin (Bob) débarquant au Japon pour y tourner une publicité tandis que Scarlett Johansson (Charlotte) figure une étudiante vivant dans l'ombre de son mari dont l'absence se fait de plus en plus régulière. Tous deux coincés dans un hôtel international, dans un pays qui leur est totalement étranger, c'est bien entendu leur rencontre, entre affinité, assistance et romance ambigüe, qui est ici filmée.
Sofia Coppola capte la perte de repères, d'intérêt en passant par la mise en scène de nombreux plans contemplatifs, moments creux où Charlotte cherche des activités, se réfugie dans sa chambre, visite la ville, sans parvenir à chasser l'ennui. La blase se reflète également dans la répétition du rythme de vie aseptisé d'un hôtel luxueux où l'on tente tant bien que mal de s'éloigner en vissant ses fesses au bar ou en s'échappant la nuit, en ville, puisqu'il faut mettre à profit ces incessantes insomnies. L'incompréhension, pourtant, est présente partout : Tout d'abord dans la langue; le titre du film trouve ses origines dans une poésie de Robert Frost (« Poetry is what gets lost in translation »), ce que la merveilleuse scène du tournage de la publicité cherche à illustrer, Bob ne réussissant pas à comprendre les instructions du réalisateur qui lui parle japonais, l'interprète ne semblant lui traduire que quelques fragments. Dans le décalage culturel également, Bob fasciné par les néons, les lumières aveuglantes et le frénésie de Tokyo, reflétés par la vitre de son taxi dans une séquence plutôt Spielbergienne, les émissions de télévision, les karaokés, les salles d'arcade bruyantes. Parmi ce foisonnement de marqueurs culturels, il est pourtant difficile d'y déceler une vision caricaturale cherchant volontairement à accentuer le propos périlleux du choc des civilisations; les personnages s'immergent tout en ne se faisant que simple spectateurs. Le film cherche à susciter un sentiment indécis, quelque part entre la perte de repère et l'envoûtement, pas à avoir quelconque forme d'appréciation concernant le Japon, tout juste pourrait-on citer le sarcasme de Bob envers les japonais lorsqu'il ne les comprend pas, attitude qui le renvoie de toutes manières à sa condition de clown triste.

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4 Janvier

Je connais pas, ou très peu, Werner Herzog. C'est un cinéaste, il a fait des films, ça je sais. Il fait aussi des documentaires, j'avais vu il y a peu , franchement pas très intéressant, où il récolte différentes facettes d'internet, passé, avenir et parenthèses plus ou moins pertinentes (Tout un chapitre sur la mort d'une fille qui avait été filmée et dont la vidéo avait circulé par mail. La famille de la défunte considère qu'internet est une invention de l'antéchrist).
Au fin fond de la fournaise s'intéresse aux volcans, et plus particulièrement à l'influence, parfois mystique, que peuvent avoir ces volcans sur les populations en contact direct avec ceux-ci. De très belles images, on en apprend un peu sur les volcans, les témoignages des locaux sont assez intrigants (Le passage sur John Frum est assez dingue), mais le documentaire se perd en digressions; un passage sur l'archéologie des premiers sapiens sapiens en Ethiopie ou un autre, assez long sur l'influence du Mont Paektu, en Corée du Nord, l'occasion d'exposer l'importance de ce volcan dans la propagande Nord Coréenne. L'occasion surtout de pointer du doigt gratuitement la propagande Nord Coréenne, avec ou sans volcan; on aurait dit moi quand je fais une dissertation et que j'essaye d'associer un argument hors-sujet à ma problématique juste parce que j'ai envie d'en parler.

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7 janvier

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10 Janvier

C'est super intéressant, mais ça méritait pas un documentaire d'une heure 20. Ce monsieur est spécial, on a compris.

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10 Janvier

Je l'ai revu avec ma dulcinée. C'était super, comme dans mes souvenirs, mais c'était presque encore plus plaisant de s'émerveiller par la mise en scène et de se rendre compte du brouillage de piste opéré par la construction du récit.

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11 Janvier

La démarche de Jim Jarmusch dans Paterson, à savoir raconter la vie d'un homme ordinaire, avec ses frustrations, ses passions, ses aspirations au travers d'un quotidien bien peu palpitant, s'avère être un pari réussi. Au delà de susciter l'intérêt et la curiosité, il est amusant de constater à quel point un postulat aussi gentiment transgressif peut être rafraichissant. Jim Jarmusch ne veut pas qu'il arrive quoi que ce soit d'intéressant, scénaristiquement parlant, à son personnage et s'arrange pour que toute perspective d'intrigue soit désamorcée tout en maintenant l'attente chez le spectateur: Menace de vol de chien sans suite, rencontres ponctuelles ou même plus tardivement Paterson contrariant une attaque à arme à feu ... factice dans une action héroïque mais dispensable, comme pour faire écho à cette séquence où le bus que conduit Paterson tombe en panne et où ses proches, en apprenant plus tard l'incident, s'émeuvent du potentiel danger de la situation ("ça aurait pu exploser non?"), alors que non. Tout ce petit monde immobilisé dans une routine s'agite au moindre évènement, et le film de répondre que la vie n'est pas un film.
Paterson est néanmoins un plaidoyer épicurien, où le personnage principal refuse de s'émanciper d'une vie rondement menée, n'est pas à l'aise à l'idée de publier ses poèmes, modestement rédigées pour lui même et respecte les rêves indécis de sa compagne en mettant à l'écart les contraintes financières et sa propre influence dans les choix de décoration.

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16 Janvier

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18 Janvier

Ce film est débile et ne respecte rien. Un vaisseau plus grand que l'océan Atlantique et l'Europe réunis devrait être capable d'anéantir l'humanité en quelques minutes. En partant d'un principe aussi évident, le film n'a plus aucun sens, encore moins la victoire finale (Spoiler alert; La Reine extra terrestre vient se battre en personne alors qu'en cas de décès toute son espèce devient inopérante, ça n'a aucun putain de sens). Independence Day : Resurgence est un réservoir à facilités scénaristiques, à personnages creux et à intrigues inintéressantes.

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20 Janvier

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21 Janvier

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21 Janvier

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2 Février

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2 Février

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6 Février

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26 mars

Toujours aussi bon.

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27 mars

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27 mars

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29 mars

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30 mars

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06 mars

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31 mars

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16 avril

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28 avril

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13 mai

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15 mai

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9 Avril

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23 Avril

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8 mai

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16 mai