George Harrison, le méconnu

Annotation :

Pour leur premier album, George Harrison assume la lead guitar, tandis que John Lennon joue la partie rythmique, Paul Mc Cartney la guitare basse et Ringo Starr la batterie. Chacun chantant au moins sur une chanson et participant aux choeurs. A noter que pendant toute la durée de l'existence des Beatles, il jouera le rôle de guitariste principal, soutenant l'aspect mélodique des chansons et exécutant la plupart des solos de guitare. Ici, sur le morceau "Boys" : https://www.youtube.com/watch?v=Qr8OuW5JJgQ

"Do You Want to Know a Secret" est une des premières ballades composées par les Beatles. Elle est chantée par George Harrison, comme l'explique Lennon : « Je l'ai écrite et donnée à George pour qu'il la chante. J'ai pensé qu'elle serait bonne pour lui, car elle n'était construite que sur trois notes et que ce n'était pas le meilleur chanteur au monde. Il s'est énormément amélioré depuis ; mais à cette époque, il avait vraiment peu de capacités. »

George Harrison déniche la chanson "Chains" composée par Gerry Goffin et Carole King à Liverpool, dans la boutique NEMS de son manager Brian Epstein. C'est la première chanson des Beatles où l'on peut entendre des harmonies à trois voix. On retrouve ce type de combinaison dans la chanson "This Boy" https://www.youtube.com/watch?v=o4kO1bAueNU, parue sur l'album suivant.

Au début du mois d'avril 1963, quelques jours après la sortie de l'album, Allen Evans écrit pour le New Musical Express que "Please Please Me" recèle «14 titres captivants, avec ce dynamisme vocal qui a rapidement mené le groupe de Liverpool au sommet». Il rend aussi hommage à George Harrison, le qualifiant de «guitariste particulièrement impressionnant sur l'ensemble».

- Do You Want to Know a Secret (chant)
https://www.youtube.com/watch?v=uRQ7ecvU56k
- Chains (chant)
https://www.youtube.com/watch?v=rJOhavaeJYk

Annotation :

Enregistré quatre mois après leur premier album, "With the Beatles" inclut la toute première composition de George Harrison, "Don't Bother Me", qui, même si elle se démarque de l'album, ne reste toutefois pas l'une de ses plus célébrées.

Composée par le guitariste « pour voir s'il en était capable », la chanson traite déjà, comme souvent chez Harrison, de ses sentiments personnels, ici, son désir de ne pas être dérangé, à un moment où les Beatles subissent un afflux constant de fans. La chanson est enregistrée par le reste du groupe avec bien moins d'intérêt que les compositions du duo Lennon/McCartney, comme souvent pour les premières compositions du guitariste.

Il en assumera le chant principal, ainsi que sur deux autres chansons : les reprises "Devil in Her Heart" et "Roll Over Beethoven". Il est aussi à noter qu'il assumera le chant principal sur toutes ses compositions.

- Don't Bother Me (chant + composition)
https://www.youtube.com/watch?v=k03IQbaTcxc
- Devil in Her Heart (chant)
https://www.youtube.com/watch?v=IGe-jfFrxCk
- Roll Over Beethoven (chant)
https://www.youtube.com/watch?v=Hz5jXwOXgKQ&app=desktop

Annotation :

Au début de 1964, George Harrison est encore un compositeur timide. S'il a déjà publié une première chanson en 1963, "Don't Bother Me", il se montre depuis hésitant et tarde à produire la suivante, "You Know What to Do", qui ne sera jamais terminée. "I'm Happy Just to Dance with You" est donc la seconde et dernière chanson signée Lennon/McCartney à être interprétée par Harrison, après "Do You Want to Know a Secret" sur le premier album des Beatles. La chanson n'est pas de grande qualité, comme le concède Lennon : « On l'a écrite pour George, pour lui donner un petit moment d'activité. Je n'aurais pas pu chanter ça. » McCartney la qualifie pour sa part d'exercice d'écriture ; de chanson correspondant aux standards de l'époque mais sans grande saveur, que lui et Lennon n'aimaient pas chanter.

Ce troisième 33 tours du groupe en l'espace de dix-huit mois se démarque dans la mesure où il marque l'apogée de la domination de John Lennon au sein du tandem Lennon/Mc Cartney, puisqu'il est l'auteur de dix des treize chansons du disque.

Cet album se distingue aussi notamment par le son de la guitare électrique à douze cordes employée ici pour la première fois par George Harrison et qui deviendra ainsi l'instrument caractéristique du « son Beatles » de 1964. On l'entend notamment dès l'introduction de "You Can't Do That" https://www.youtube.com/watch?v=6PK21u7YzmI

- I'm Happy Just to Dance with You (chant)
https://www.youtube.com/watch?v=B7X1oUfa8uE&app=desktop

Annotation :

George Harrison popularisera mondialement la reprise de Carl Perkins "Everybody's Trying to Be My Baby". On le verra également jouer du djembé sur certains titres de l'album.

En pleine Beatlemania, 24 heures après un concert à Scarborough, les Beatles entrent en studio très tard dans la soirée du 11 août 1964 pour commencer les sessions de "Beatles for Sale". La seule chanson enregistrée lors de cette session est "Baby's in Black". Quinze prises sont mises en boîte, mais seulement cinq sont complètes, puisque la plupart consistent à travailler le riff d'ouverture joué par George Harrison. https://www.youtube.com/watch?v=7Sba2LbhkVY Cet enregistrement constitue un bel exemple du changement dans les rapports entre les Beatles et leur producteur, à cette époque ; après quatorze tentatives, Harrison arrive enfin à un résultat satisfaisant, et George Martin se contente de demander « Vous voulez vraiment que ça débute ainsi ? », alors qu'en 1963, il aurait lui-même décidé de la façon de jouer.

- Everybody's Trying to Be My Baby (chant)
https://www.youtube.com/watch?v=wn7FiAdHcmw

Annotation :

Les chansons "I Need You" et "You Like Me Too Much", parues sur l'album "Help" marquent les débuts de George Harrison comme compositeur à part entière. Il parvient à s’immiscer sur un terrain de chasse jusqu’alors soigneusement gardée par John Lennon et Paul McCartney.

"I Need You" a été écrite pour sa future femme Pattie Boyd. Le compositeur utilise des effets de glissando ponctuels qui étaient alors caractéristiques d'un chanteur à succès britannique, Dave Berry, https://www.youtube.com/watch?v=4c9W2-uGvQQ mais avec une forte intensité, en mode polyphonique et avec un effet stéréo très marqué sur le vinyle d'origine. C'est également la première chanson du groupe dans laquelle Harrison a recours à une pédale d'effet.

De ces premières compositions, il ne tire aucune fierté. Sur ces compositions maladroites des débuts, John Lennon explique : «On ne pouvait pas exclure George. Il y a eu une période embarrassante car ses chansons n'étaient pas très bonnes et que personne ne voulait rien dire, mais on travaillait dessus. [...] Ce n'est pas du tout une manière de le rabaisser, c'est seulement, que comme auteur, il n'avait pas notre métier.»

L'album s'ouvre avec le succès international "Help!". Harrison relance chaque couplet avec des arpèges de guitare qui donnent une couleur particulière au morceau. https://www.youtube.com/watch?v=ZNahS3OHPwA

Il est aussi à noter que pour le morceau "Ticket to Ride", c'est d'abord la piste rythmique, ensuite le chant et chœurs qui seront enregistrés, avant que George Harrison n'ajoute les arpèges de guitare à douze cordes qui caractérisent ce hit international.
https://www.youtube.com/watch?v=acxfOgPWUls

C'est durant la réalisation de cet album, et donc du tournage du film, que George Harrison découvrira la musique et les instruments indiens. Au cours des trois années à venir, le guitariste soliste des Beatles va donc introduire la musique, les instruments et la spiritualité indienne dans leur univers musical.

Chansons qu'il compose et sur lesquelles il assume également le chant :
- I Need You (chant + composition)
https://www.youtube.com/watch?v=6t24nX_sak8
- You Like Me Too Much (chant + composition)
https://www.youtube.com/watch?v=ZqCf3D26YlA

Annotation :

C'est à partir de Rubber Soul, en 1965, que Harrison affirme sa position au sein du groupe. Deux de ses compositions sont présentes sur le disque :
- "Think for Yourself", qui sera la première chanson engagée et contestataire de George Harrison. Elle porte en elle les prémices de chansons plus virulentes comme "Taxman" et "Piggies" et contient également quelques aspects de la spiritualité que Harrison développe quelque temps plus tard dans des chansons comme "Within You Without You"
- "If I Needed Someone", cette chanson s'adressant à Pattie Boyd (que George Harrison épousera quelques mois plus tard), a été composée en s'inspirant du style des Byrds. En effet, lorsque Derek Taylor, proche des Beatles, est allé à Los Angeles servir d'attaché de presse aux Byrds, George Harrison l'a chargé de dire que la musique de la chanson avait été inspirée par deux de leurs chansons, The Bells of Rhymmey https://www.youtube.com/watch?v=u6JhTSzZXzg et She Don't Care About Time. https://www.youtube.com/watch?v=Xg-RBZFB6iI De façon intéressante, le groupe lui-même avait, l'année précédente, été inspiré par le travail de guitare à douze cordes de Harrison sur l'album A Hard Day's Night. Il s'agit d'une des premières compositions musicalement élaborées de Harrison.

C'est surtout sa contribution à une chanson de John Lennon, Norwegian Wood (This Bird Has Flown) qui marque une évolution dans le style du groupe. Le guitariste, qui vient de s'acheter un sitar car il est tombé amoureux de la musique indienne en écoutant les disques de Ravi Shankar, est amené à l'utiliser spontanément sur cette chanson https://www.youtube.com/watch?v=Y_V6y1ZCg_8 Grande première dans le rock, belle réussite et porte grande ouverte, dans laquelle pourra s'engouffrer Brian Jones pour construire quelques mois plus tard le riff du tube "Paint It, Black" des Rolling Stones, ainsi que Donovan dans "Sunshine Superman".

- Think for Yourself (chant + composition)
https://www.youtube.com/watch?v=vtx5NTxebJk
- If I Needed Someone (chant + composition)
https://www.youtube.com/watch?v=Kt5OoWr4v1k&app=desktop

Annotation :

George Harrison franchit un nouveau cap dans son parcours de songwriter, en proposant trois compositions plus abouties que les précédentes :
- "Taxman", le titre qui ouvre l'album, diatribe contre le fisc britannique.
- "Love You Too" composée spécifiquement pour le sitar. Le sitar, déjà entendu dans "Norwegian Wood", l'a séduit lors d'un concert de Ravi Shankar qui deviendra provisoirement son maître. Son admiration pour l'Inde, dont il ne se départira plus, devient évidente. D'un point de vue musical, si la chanson utilise des instruments indiens, elle reste ancrée dans la musique occidentale. Il y joue en effet du sitar comme il joue habituellement de la guitare, en ayant recours à des formes typiques du blues et du rock. Cependant, la chanson a également un tempo particulier typique de la musique indienne, ainsi qu'une introduction plus lente. Celle-ci est une succession de glissandos de sitar assez symboliques des compositions indiennes, avant que la chanson ne parte sur un drone ponctué de phrases de sitar répondant au chant. La chanson contient également un solo de cet instrument, suffisamment élaboré pour pousser le musicologue Allan W. Pollack à penser que Harrison n'en est pas l'interprète, vu la brièveté de sa formation à l'époque. "Love You To" pose les bases son travail pour les années suivantes, non seulement dans ses compositions indiennes pures, mais aussi dans plusieurs autres chansons plus occidentales qui en sont teintées. Plus encore, la chanson imprègne Revolver, album assez hétéroclite, d'une tonalité indienne dans plusieurs chansons, qu'il s'agisse des solos de "Taxman" et "I'm Only Sleeping" ou de l'aspect général de "Tomorrow Never Knows" et "Rain".
- Il signe enfin "I Want to Tell You", où il exprime sa difficulté de s'exprimer avec des mots.

Cet album regorge également d'innovations techniques et de recherches sonores jusqu'alors inédites. Le morceau "I'm Only Sleeping" https://www.youtube.com/watch?v=BT5j9OQ7Sh0 est réputé pour contenir le premier solo de guitare inversé (joué par George Harrison) — ou tout simplement, en compagnie de Rain enregistrée quelques jours plus tôt, la première bande musicale jouée à l'envers — de l'histoire du rock.

- Taxman (chant + composition)
https://www.youtube.com/watch?v=l0zaebtU-CA
- Love You Too (chant + composition)
https://www.youtube.com/watch?v=s1X-q7MweIc
- I Want to Tell You (chant + composition)
https://www.youtube.com/watch?v=7kXusIyqQ2o

Annotation :

Wonderwall Music est le premier album solo de George Harrison, sorti en 1968. L'album constitue la bande originale du film Wonderwall, le réalisateur Joe Massot ayant demandé au Beatle de la composer, quel que soit le style. Alors passionné de musique indienne, Harrison a opté pour ce genre musical dans la bande originale, tout comme il l'a introduit dans l’œuvre des Beatles.

L'enregistrement de l'album débute dans un premier temps en Angleterre en décembre 1967, puis se poursuit à Bombay au mois de janvier suivant. Les sessions des musiciens indiens permettent également d'enregistrer la base d'une chanson des Beatles, The Inner Light. Des morceaux plus proches du rock occidental sont aussi inclus, avec la participation notamment de Ringo Starr et Eric Clapton.

George Harrison y joue du piano, du mellotron, de la guitare acoustique & électrique et s'occupe des arrangements musicaux. A ses côtés jouent en plus de Clapton et Ringo, des musiciens indiens au sitar et tablas, mais également du sarod, de la shehnai (hautbois rustique), du santoor (cithare) ou du bansuri (flûte traversière).

A noter que le titre de la chanson "Wonderwall" du groupe Oasis est un hommage à cet album.

Annotation :

"All Things Must Pass" est le premier triple album d'un artiste solo, il comprend 2 disques de chansons proprement dites. Un 3ème intitulé «Apple Jam», comporte une série de séances d'improvisations menées par Harrison et ses musiciens, dont Eric Clapton, Dave Mason de Traffic ainsi que Billy Preston qui a déjà assisté les Beatles durant les dernières années. L'album inclut notamment le titre "My Sweet Lord", qui connaît un succès mondial. C'est également le premier album n°1 des deux côtés de l'Atlantique d'un membre des Beatles en solo.

La sortie d'un grand album uniforme signé George Harrison, surprend beaucoup de critiques. En effet, longtemps éclipsé par John Lennon et Paul McCartney, la place des compositions de George Harrison était très réduite durant sa carrière au sein des Beatles.

À la sortie de l'album, il se crée une légende selon laquelle les différents titres seraient toutes des compositions refusées par Lennon et McCartney ... Légende plus ou moins fausse, car s'il est vrai que certains titres ont été refusés par les Beatles : "All Things Must Pass" ; "Hear Me Lord" et "Let It Down" jugés trop mélancoliques furent écartés lors du «projet Get Back» ; "Isn't It a Pity" fut refusé par Lennon à l'époque du White Album.

Harrison avait dans ses cartons un nombre impressionnant de chansons, certaines composées, et d'autres seulement ébauchées et répétées en groupe, voire enregistrées, depuis le séjour du groupe en Inde dans l’ashram du Maharishi Mahesh Yogi à Rishikesh, à la fin de l’hiver/printemps 1968 et les sessions du White Album, et non incluses dans les disques des Beatles.

D'autres, comme "Art of Dying", ne furent même pas proposées aux Beatles. En effet, Harrison jugeait le thème de la chanson (l'art de mourir en l'occurrence) trop sensible.

"I'd Have You Anytime" fut coécrite avec Bob Dylan dans la résidence de ce dernier qui l'avait invité pour les fêtes de Thanksgiving en 1968.

Lors des sessions Get Back, l'atmosphère tendue entre les Beatles alimentera l'écriture de "Wah-Wah" composé après son départ provisoire du groupe.

L'album surprit par sa diversité : Harrison oscille avec aisance entre purs moments de pop et plages plus expérimentales, le tout toujours influencé par la musique hindoue. Il déclarera à propos du disque : «Je me suis senti comme un homme constipé pendant des années, et qui aurait subitement eu la diarrhée».

Par cet album il crée la krishna pop, qui a encore des échos de nos jours : The Verve, Oasis ...

Annotation :

"The Concert for Bangladesh" est le premier concert de charité de l'histoire de la musique populaire, présenté le 1er août 1971 au Madison Square Garden de NY. Il est organisé par Harrison, qui en est également la principale vedette.

En novembre 1970, le cyclone Bhola dévaste la côte du Bangladesh causant la mort d'environ 500.000 personnes ; le gouvernement réagit lentement. La colère de la population bengalî grandit un peu plus lorsque Mujibur Rahman, dont la Ligue Awami a obtenu la majorité au Parlement aux élections de la même année, est empêché d'entrer en fonction. Après avoir mis en scène des pourparlers avec Mujibur, le président Yahya Khan le fait arrêter la nuit du 25 mars 1971, et lance l'opération Searchlight, une attaque militaire soutenue sur le Bangladesh. Les méthodes sanglantes employées, la violence de la guerre provoquent la mort de nombreux civils. Les intellectuels et les hindous sont les principales cibles ; environ dix millions de réfugiés fuient en Inde. Les estimations du nombre de morts vont jusqu'à 3 millions de personnes. C'est un véritable génocide. Le gouvernement indien estime le coût des soins pour les réfugiés à 1 million de dollars par jour. L'aide étrangère ne fournit qu'une fraction seulement de l'aide nécessaire, ainsi que du matériel médical et de la nourriture.

Ému par l'ampleur de la catastrophe et avec le concours du musicien indien Ravi Shankar, Harrison décide d'organiser un concert afin de venir en aide aux sinistrés. À cette époque, son triple album "All Things Must Pass" rencontre un immense succès aux États-Unis comme en Europe.

40.000 spectateurs assistent à 2 shows organisés l'un à midi, l'autre à 19h. Shankar et Harrison, accueillent sur scène Bob Dylan, Eric Clapton, Ringo Starr, Billy Preston et Leon Russell.

Le concert débute par la prestation de Ravi Shankar, accompagné par le joueur de sarod Ali Akbar Khan, pour un râga de plus de 17'. Puis Harrison entre en scène, et livre des extraits de son album solo, ainsi que des standards de la période Beatles

L’album ne connut pas le succès planétaire escompté et malheureusement, la plus grande partie de la recette du concert (2.500.000 dollars) sera bloquée par le fisc américain et ne sera reversée à l’Unicef qu’en 1981. Le concert, le triple album et le long métrage ont fait prendre conscience de la gravité de la situation au Bangladesh et de la possibilité de collecte de fonds mondiaux via la musique pour porter secours aux peuples sinistrés.

Annotation :

Shankar et Harrison ont commencé à enregistrer Shankar Family & Friends à Los Angeles en avril 1973. Semblant en retrait du travail plus familier de Shankar dans le style classique hindoustani, l'album était une fusion de plusieurs genres musicaux, notamment du classique indien, du jazz et de la pop occidentale. Les contributeurs allaient des défenseurs du jazz américain Tom Scott et Emil Richards à des musiciens indiens tels que Rakha, Sharma, Chaurasia, Subramaniam, Sarodya Aashish Khan et, ancienne étudiante et associée de longue date de Shankar, le multi-instrumentiste Harihar Rao. Adoptant le pseudonyme "Hari Georgeson", puisqu'il était toujours sous contrat avec Apple Records, membre du groupe EMI, Harrison contribua sur les guitares électriques et acoustiques, ainsi que sur l'autoharp. Shankar a joué du synthétiseur Sitar, Surbahar et Moog et a par ailleurs exercé les fonctions de metteur en scène et de chef d'orchestre lors des séances. Parmi les autres participants figuraient le guitariste David Bromberg, membre du Los Angeles Symphony Orchestra, et les artistes de musique électronique Paul Beaver et Robert Margouleff.

L'un des côtés du disque original consistait en une musique composée par Shankar pour un ballet [70] intitulée Dream, Nightmare & Dawn [28], tandis que parmi les autres chansons et bhajans de l'album [69], il y avait une composition pop rare en anglais de Shankar, "Tu me manques" [61] [71] Harrison a arrangé ce dernier morceau dans un contexte de musique rock [57], avec le soutien de musiciens occidentaux tels que Scott, Billy Preston, Ringo Starr et Jim Keltner [38] [70] interprété par Lakshmi Shankar [71], cette version de "I Am Missing You" est le premier single sorti sur Dark Horse Records, en septembre 1974. [72] La musique de Shankar Family & Friends figurait dans la setlist de la tournée nord-américaine Harrison – Shankar plus tard cette année-là [63] [73], au cours de laquelle le personnel du Festival de musique était accompagné sur scène par Scott et des membres de son groupe en tournée. et Richards.

Annotation :

Harrison eut pour la première fois l’idée de mettre en scène ce qui allait devenir le Festival de musique de 1974 en Inde pendant les sessions de Bombay pour son premier album solo, la bande originale du film de 1968, Wonderwall Music, après avoir entendu l’œuvre orchestrale de Shankar, Nava Rasa Ranga. Alors qu'ils se trouvaient en Inde au début de 1974, Shankar et Harrison organisèrent le projet, qui consistait en une tournée européenne de l'orchestre choisi par Shankar, composé de musiciens classiques indiens, après quoi l'ensemble se rendrait en Amérique du Nord avec Harrison et son groupe de musiciens occidentaux. Pour son orchestre, Shankar a sélectionné des accompagnateurs réguliers tels que le joueur de tabla Alla Rakha et les chanteurs Lakshmi Shankar et Kamala Chakravarty; d'autres musiciens établis tels que Shivkumar Sharma (santoor), Hariprasad Chaurasia (flûte), Rijram Desad (percussion) et Kamalesh Maitra (tabla tarang); et musiciens qui se sont établis sur la scène internationale grâce à leur participation, tels que le violoniste L. Subramaniam et le joueur de sarangi Sultan Khan.

Avant le début de la tournée européenne en septembre 1974, Shankar et Harrison enregistrèrent un album studio avec les seize musiciens du festival de musique à Friar Park. En utilisant les installations de son studio à l'étage, FPSHOT, Harrison a enregistré l'album dans le salon de Friar Park, qui surplombait les vastes jardins de la propriété. Shankar a écrit les œuvres dans une variété de styles de folk traditionnel et de style classique indiens, composant souvent sur son chemin vers Henley depuis son hôtel de Londres, tout en empruntant l'autoroute M4. Harrison a ensuite rappelé sa crainte que les instructions de Shankar aux musiciens assemblés ne créent une "catastrophe" musicale, mais le résultat a été à chaque fois "la chose la plus étonnante". Parmi les morceaux du festival de musique indien de Ravi Shankar, "Raga Jait" est l'interprétation de ce raga par Shankar pour un ensemble orchestral, et "Dehati", un film de dix minutes, met en scène les interactions prolongées entre les différents percussionnistes.

Annotation :

Compilation en disque double avec 4 inédits et 5 Vidéo-clips + DVD The True History Of The Traveling Wilburys.