Films (re)vus en 2021

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Les œuvres de Roal Dahl sont singulières mais leurs adaptations ne leur font pas toujours honneur. C'est malheureusement le cas avec Sacrées Sorcières qui, bien que généreux visuellement et doté d'un excellent casting, a tendance à se perdre en route et à en oublier le côté familial de son histoire.

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Incendies fait sans doute partie de ces films qui marquent le spectateur, par la force de son propos mais surtout par sa manière de raconter une histoire à la fois si loin et si proche de nous. Dommage qu'il accuse quelques lenteurs qui desservent parfois sa narration.

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Minuit dans l'Univers partait à l'origine d'une bonne idée et d'une belle rencontre. Malheureusement, il y adjoint une seconde idée beaucoup plus classique, et s'enlise rapidement dans tous les clichés des films de survie en milieu hostile et des films dans l'espace, jusqu'à un final clairement capillotracté et décevant. Dommage, car on pouvait en attendre beaucoup plus.

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Le Blues de Ma Rainey aurait dû parler de racisme, de ségrégation, de la prohibition, et il tente de le faire par moments. Le problème c'est qu'il parasite son propos en mettant en avant un personnage secondaire crispant, détestable au possible, au point d'attirer complètement l'attention du spectateur sur lui et non sur son propos d'origine. Quel dommage, car, encore une fois, Viola Davis livre une performance qui mériterai d'être mieux mise en avant.

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Traiter de la perte d'un enfant, surtout à la naissance, est un sujet encore tabou et peu de films se livrent à l'exercice avec autant de finesse que Pieces of a Woman. Malheureusement, on a parfois peine à comprendre le cheminement de l'héroïne, y compris dans sa conclusion et on regrette de passer à côté du dénouement.

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Seven tient son originalité (parmi les nombreux thrillers du genre) du thème de ses meurtres qui donne son nom au film. Malheureusement, l'intérêt s'arrête là ! Jamais vraiment expliquée, toute cette mise en scène n'est là que pour dérouler son scénario, certes pas mauvais, mais qui n'est jamais à la hauteur de ce qu'on pouvait en attendre. Reste un bon jeu d'acteurs, mais qui ne sauve malheureusement pas tout.

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Comme il le dit lui-même, (500) Days of Summer ne raconte pas une histoire d'amour. Il parle de deux êtres différents, qui se rencontrent, s'attirent, s'éloignent, dérivant au fil du temps. La narration éclatée permet de redécouvrir le film à chaque visionnage, et offre une vision poétique inégalée d'une histoire singulière. Quant aux acteurs, impossible de ne pas en tomber amoureux. Un film-doudou par excellence, mais quel bijou !

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Film féministe avant l'heure, Erin Brockovich raconte l'histoire d'une mère courage bien décidée à combattre les préjugés dont elle est victime. Le récit apporte d'ailleurs beaucoup d'importance à éclairer son spectateur sur le fait que l'habit ne fait pas le moine et que seules les actions peuvent définir une personne. Une belle leçon, doublée d'un scénario et d'un casting solides.

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Flubber fait partie de ses films que tous les enfants nés dans les années 90 ont vu et adoré. Grâce à son scénario original, à ses gags et à sa mignonnerie générale, difficile en effet de ne pas sourire. Il manque cependant d'une seconde lecture, même si la géniale interprétation de Robin Williams justifie le visionnage à elle seule.

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Inutile de le nier : Avengers est né d'un fantasme de voir réuni un gros casting de super-héros. Alors oui, les combats se révèlent plutôt sympathiques vu que chaque personnage a son lot d'armes et de coups spéciaux (on se croirait dans un jeu vidéo), mais pour le reste, difficile de ne pas s'ennuyer devant un scénario un brin soporifique, qui, on le sent bien, n'est qu'un prélude aux autres films à venir.

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Une histoire vraie ne fait pas forcément un bon film, et c'est malheureusement ce qu'illustre The Dig. Malgré un casting solide, le film manque cruellement de rythme, d'action ou même de suspense, et se retrouve donc, sans surprise, complètement oubliable.

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Après un premier épisode qui posait vraiment les bases, celui-ci ne s’embarrasse plus et balance directement héros et spectateurs dans le combat qui oppose les Avengers à Ultron. Si ce méchant n'est malheureusement pas très intéressant, le film relève cependant le niveau en incluant de nouveaux héros avec un solide background, et en développant un peu celui des autres.

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La magie a longtemps eu une image vieillissante. Après Le Prestige, c'est au tour d'Insaisissables de dépoussiérer le genre, en racontant l'histoire à tiroirs de magiciens brillants que rien ne peut arrêter. A la fois surprenant, drôle, et très bien écrit, le pari de moderniser un art millénaire est réussi haut la main.

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A la fois film de science fiction, d'anticipation et de réflexion sur la nature humaine et sur les relations entre les personnes, How it Ends mène un scénario bien rythmé et des personnages attachants malgré leur classicisme. Malheureusement, le film se plante en beauté sur sa fin, en préférant interroger sur l'évènement à l'origine de tout (sans y apporter de réponse) plutôt que sur l'avenir de ses personnages. Dommage.

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Tau est un film de science-fiction atypique qui n'est pas sans rappeler un certain Ex Machina. S'il ne l'égale jamais (notamment à cause d'une actrice principale particulièrement mauvaise) il en reprend un certain travail de l'image et du son et un thème mêlant transhumanisme et humanité avec une certaine justesse. Impossible alors de ne pas regretter une fin si mal écrite.

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Dans la lignée de son premier volet, Insaisissables 2 tente de donner un coup de jeune à la magie. Cependant, les tours semblent moins plausibles que dans le premier et flirtent parfois trop avec l'irréaliste. En revanche, le casting, toujours costaud, est un vrai plaisir.

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C'est bien connu, on aime certains méchants. Parce qu'ils sont fourbes, mauvais, machiavéliques, prétentieux et souvent trop intelligents. Mais parfois, ils franchissent cette ligne invisible qui sépare les méchants qu'on aime et ceux qu'ont ne peut décemment pas aimer. I Care a Lot essaye de jouer dans la première catégorie mais se trouve en réalité dans la seconde, et il devient alors difficile de s'attacher à un personnage dont les actes sont trop abjects pour être drôles. La fin est d'ailleurs un parfait exemple du "oups, on est allés trop loin, il faut corriger ça". Décevant.

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Predestination commence en nous racontant une histoire suffisamment singulière et attrayante pour qu'on ait envie d'en savoir plus. Malheureusement, contrairement à d'autre films sur les voyages dans le temps (on pense beaucoup à Premier Contact), le scénario s'embourbe et tente de s'expliquer par des éléments assez perturbants. On finit sur une impression mitigée et, étonnement, un peu sous le choc.

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Porco Rosso est à la fois un bijou d'animation qui ne vieillit pas, mais surtout la preuve qu'on peut raconter une histoire à la fois drôle et tendre, fantastique et réaliste avec beaucoup d'humanité et d'émotion. Un petit bijou, à voir, exceptionnellement, en VF, pour la magnifique interprétation de Jean Reno, plébiscitée par Miyazaki himself.

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Captain Marvel n'a rien de transcendant, ni dans ses personnages (finalement assez clichés) ni dans son déroulé, néanmoins, une certaine envolée sur la fin relève son intérêt.

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Die Hard est un pur produit des films d'action des années 80/90. Des méchants très méchants, un gentil très musclé mais un peu con sur les bords, et des explosions dans tous les sens. Cela dit, Die Hard le fait bien et, même si la fin est prévisible au possible, on passe un bon moment.

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On prend les mêmes et on recommence ! Pour une suite, ce Die Hard 2 fait tout de même l'effort de ne pas complètement recycler le premier, notamment en changeant son décor pour une zone bien plus ouverte que le huit clos. C'est toujours prévisible et invraisemblable par moments mais ça se laisse regarder.

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Les films avec des anti-héros politiquement incorrects sont légion, mais il faut reconnaitre que, dans le genre, Iron Man fait plutôt bien le boulot. Même si on grince parfois des dents face à ce personnage aussi mégalo que goujat, l'interprétation de Robert Downey Jr lui donne une certaine fragilité à laquelle on s'attache sans le vouloir. Grace à un scénario bien rythmé (à défaut d'être original) et à des personnages secondaires sympathiques, on passe clairement un bon moment.

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Après un premier épisode bien sympathique, c'est la douche froide : Iron Man 2 n'est qu'une pale copie de son ainé, recyclant tout sans même essayer de s'en cacher. Résultat, le film manque d'une identité propre et pourrait presque être oubliable, s'il n'introduisait pas quelques nouveaux personnages intéressants.

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Après deux épisodes seulement portés par Bruce Willis, Die Hard 3 a décidé de lui adjoindre un sidekick avec un peu plus de bagou en la personne de Samuel L. Jackson. Choix qui se révèle judicieux tant le duo formé par les deux acteurs fonctionne bien et apporte peps et humour au film.