Entre légèreté et profondeur, les portraits de femmes qui envoutent au cinéma.

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Je ne puis commencer cette liste, sans y introduire d'abord son socle, Jane Hendersen. Elle est l'incarnation du mystère et de la beauté. Cette dernière, n'apparait qu'à la seconde partie du film. Elle n'est, au début, qu'évoquée. Comme une figure maternelle douce et indépendante, mais dépravée. Comme une douceur de la vie, à qui le sort n'a laissé d'autre choix que l'abandon de ce qui lui était cher. Comme une beauté, victime des laideurs de ce monde.
On l'aperçoit furtivement dans une vidéo souvenir, resplendissante de vitalité et mère aimante.
Et bientôt, le moment tant attendu, nous allons la découvrir dans le réel, et non plus par l'intermédiaire d'un amoureux transi, d'un enfant laissé, ou d'une vidéo obsolète.
La rencontre avec cette nymphe dépasse tout entendement. Elle est plus éblouissante encore que notre esprit l'imaginait. Dans son pull rose, qui lui sert de robe, Jane rit nerveusement et accueille le nouvel inconnu, qui est en fait son mari, avec chaleur et bienveillance. Elle est touchante et délicate, telle une fleur sous la rosée du matin, dont le temps et les épreuves n'ont pas suffi à flétrir les pétales. Une image, tel un mirage, qui reste éternellement dans le coffre des souvenirs.



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Comment omettre ce film onirique, qui est porté essentiellement par la fascination qui se crée autour des filles mystérieusement disparues dans ce lieu cabalistique qu'est Hanging Rock, et notamment autour de la majestueuse Miranda, ange de Botticelli ?



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Dans la même veine que Picnic at Hanging Rock, et d'ailleurs inspiré de ce dernier, Virgin Suicides se présente comme une épopée onirique, une découverte d'une certaine liberté adolescente mais partielle, au coeur de cinq soeurs en proie à un objectif incertain, que l'on ne saisira jamais réellement.

Elles sont toutes blondes et belles, parées de blancs, reflet de leur pureté et peut être de leur mort à venir. La fascination s'empare aussitôt de nous. Cette ci est guidée par un autre aspect essentiel : nous avons affaire à cinq absentes.
Cinq absentes que des garçons tentent, vingt ans plus tard, de faire revivre à l'aide de souvenirs, et de leurs journaux intimes.



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Voici maintenant le tour d'une autre de mes actrices préférées, Lauren Bacall, surnommée "The Look".

Une cigarette au coin des lèvres, une voix rauque inoubliable et un regard perçant, cette courte énumération suffit à faire reconnaitre à n'importe quel cinéphile averti la description du grand mythe qu'est Lauren Bacall. Dans ce film ou dans un autre, ses caractéristiques et sa prestance restent inchangées. Lauren Bacall : elle se suffit à elle même. Elle rend fou amoureux Bogart au premier regard comme elle nous a tous rendus fou amoureux, derrière nos écrans. Comme Isabelle Adjani, ou Brigitte Bardot, il s'agit ici d'évoquer une légende du cinéma qui perdure à travers le temps, et qui continuera ainsi de fasciner, éternellement, quiconque croisera son chemin.


Intemporelle.



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Difficile parfois de dissocier Isabelle Adjani des rôles qu'elle endosse au cinéma, tant le personnage seul de l'actrice est fascinant et profond, et tant elle est habitée par les individus qu'elle interprète. Cette annotation est donc avant tout un hommage à l'actrice. Et une occasion de faire la remarque suivante : les figures féminines de cette liste doivent leur prestige à l'actrice qui les fait vivre, et qui est responsable de tout ce qu'elles deviennent ensuite à l'écran.

Pour parler d'Adèle H, c'est un personnage qui me touche infiniment. Son histoire est celle d'une fille amoureuse de l'amour plus que de l'être aimé. Elle refuse de tirer un trait sur un homme, qui ne veut de toute évidence plus d'elle. Elle s'enlise dans cette passion à sens unique, qui finit par l'aliéner.




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Annotation :

Un personnage tout autre que ceux évoqués précédemment. India est une fille introvertie, réfléchie et parfois arrogante. Elle séduit son oncle par sa nonchalance et son dédain naturel. Figure féminine, qui emprunte parfois ses comportements à un enfant doué et méfiant, India a tout d'une dure à cuire, et ne manque pas de séduire aussi ses spectateurs. Dont moi, la première.



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Plus légère que profonde, plus rebelle que sage, plus belle que n'importe quelle autre, provocante et insouciante, Brigitte Bardot, inconsciemment on le suppose, deviendra l'inégalable BB, à l'image de son rôle dans le film.









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Une Brigitte qui garde les caractéristiques qui l'ont fait connaitre et qui la suivront tout au long de sa carrière cinématographique : belle, insouciante, impulsive et provocante. Mais cette fois ci sublimée par la sensibilité et l'intelligence de Clouzot, qui décidera de lui faire vivre une passion amoureuse poignante et déchirante.

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À venir

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Ivy, la plus belle rousse qui n'ait jamais existé. Une grande sensibilité qui lui confère une bienveillance sans égale pour autrui ainsi qu'un amour plus pur que la vierge Marie.


(mdr)