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203 films

par Player-Fou

Films vus et revus cette année, avec commentaire quand ça m'chantera

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    Matrix Revolutions (2003)

    The Matrix Revolutions

    2 h 09 min. (France). Action, science-fiction et aventure.

    Film de Lilly Wachowski et Lana Wachowski avec Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss, Laurence Fishburne

    Comment mieux commencer l'année qu'avec la conclusion d'une saga d'action assommante et poseuse comme pas deux ? Si là on part pas sur des bons bails je sais pas ce qu'il nous faut ! Mis à part le fait que le kung fu hong kongais a été remplacé par du défouraillage cyberpunk à coup de mechas, c'est un authentique Matrix, avec tout ce que ça implique de stimulant et d'agaçant. Cependant, il reste malgré tout moins imbuvable en raison de son caractère conclusif qui amène non seulement des séquences assez prenantes (toute la poursuite assez folle en vaisseau avec Niobe et Morpheus), mais également certains partis pris assez décéptifs mais tout à fait intéressants.
  • Bande-annonce

    Matrix Resurrections (2021)

    The Matrix Resurrections

    2 h 28 min. (France). Action et science-fiction.

    Film de Lana Wachowski avec Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss, Yahya Abdul-Mateen II

    Après Indiana Jones, Mad Max, Star Wars, Jurassic Park, Ghostbusters, et tellement d'autres, c'est bien entendu au tour de Matrix de passer par la case comeback vingt ans plus tard. Et je dois bien reconnaitre que je sais absolument pas quoi en penser. Je me serais attendu à un épisode du "toujours plus", finalement on serait plutôt dans le "toujours moins" j'ai l'impression. J'ai trouvé le film (un poil) moins pompeux que les précédents, et c'est peu dire que de constater que l'accent n'a pas été mis sur l'action, tant celle ci est peu impactante. Comme beaucoup l'ont soulevé, ça tire à balle réelle sur le Hollywood actuel, et comme beaucoup d'autres l'ont également ressenti, ça reste plutôt pas mal dans les clous de ce même hollywood. En fait je dirais simplement que je suis pas bien sûr de comprendre le projet, et qu'il faudra probablement que je me le refasse histoire d'y voir plus clair. Je trouve cependant intéressant de constater comment ce retour de Matrix se fait atomiser au box office par le spider-man qui surfe sur la nostalgie des films de Sam Raimi, lesquels n'auraient certainement pas été les mêmes sans Matrix justement.
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    Saint Maud (2019)

    1 h 24 min. (France). Épouvante-Horreur et thriller.

    Film de Rose Glass avec Morfydd Clark, Jennifer Ehle, Lily Fraser

    Six mois plus tard, le choc est toujours présent, deuxième visionnage et le film demeure toujours aussi troublant. Je reste volontairement vague, car je pense que Saint Maud est un film qui gagne à être pleinement découvert, vierge de toute information, mais il s'agit assurément un des meilleurs films fantastiques de l'année passée, et même l'un de ses meilleurs films tout court !
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    Comment c'est loin (2015)

    1 h 30 min. (France). Comédie.

    Film de Orelsan et Christophe Offenstein avec Gringe, Orelsan, Seydou Doucouré

    Eh bah voilà, il était bien ton flim frangin ! Bon, c'est très basique en soi, tout est hyper balisé, et y a pas vraiment de fulgurance (même si les moments de rap sortent évidemment du lot), mais c'est accrocheur et attachant, et le film met vraiment de bonne humeur, et somme toute, je lui demandais rien d'autre !
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    Black Widow (2021)

    2 h 14 min. (France). Action, aventure et science-fiction.

    Film de Cate Shortland avec Scarlett Johansson, Florence Pugh, Rachel Weisz

    Comme je le pensais, le film n'a aucun espèce d'intérêt cinématographique, et comme je l'espérais, Florence Pugh parvient tant bien que mal à camper un personnage plutôt sympa et pas inintéressant, seule petite bouée de sauvetage au milieu de cet océan de rien.
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    Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City (2021)

    Resident Evil: Welcome to Raccoon City

    1 h 47 min. (France). Épouvante-Horreur et action.

    Film de Johannes Roberts avec Kaya Scodelario, Hannah John-Kamen, Neal McDonough

    C'était clairement pas aussi pourri que ce que je pensais, ou plutôt, j'ai d'avantage adhéré que ce que j'aurais cru. C'est un film d'horreur extrêmement basique (au mieux) sur tous les éléments de sa fabrication et de sa conception, qui n'a rien à apporter à quoi que ce soit et à qui que ce soit. C'est un pur ride éminemment régressif et bête, et c'est exactement ce que j'en attendais. En ce sens là, on peut effectivement dire que ce nouveau Resident Evil est raccord avec l'esprit des jeux Resident Evil (et je parle là uniquement de l'esprit). De là à dire que ce Bienvenue à Raccoon City est plus fidèle que les anciens films, j'irais pas forcément jusque là non plus, ça mériterait possiblement un réexamen, histoire de pouvoir comparer. Après, concrètement, les anciens films étaient plus ou moins moisis, et celui-ci n'est pas bien mieux, et c'est, je pense, ce qu'il faut retenir.
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    Spider-Man: No Way Home (2021)

    2 h 28 min. (France). Action, aventure, fantastique et science-fiction.

    Film de Jon Watts avec Tom Holland, Zendaya, Benedict Cumberbatch

    Je me demandais si les trois semaines qui ont séparé mes deux visionnages me permettrait d'arrêter clairement mon avis sur ce No Way Home, mais visiblement ce sera encore pas pour cette fois ! Toujours une grosse sensation de coup manqué, mais toujours un réel plaisir passé devant.
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    Le Sommet des dieux (2021)

    1 h 30 min. (France). Animation, aventure, drame et sport.

    Long-métrage d'animation de Patrick Imbert avec Lazare Herson-Macarel, Eric Hérson-Macarel, Damien Boisseau

  • Bande-annonce

    Les Révoltés de l'an 2000 (1976)

    ¿Quién puede matar a un niño?

    1 h 47 min. (France). Fantastique et Épouvante-horreur.

    Film de Narciso Ibáñez Serrador avec Lewis Fiander, Prunella Ransome, Antonio Iranzo

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    Mais où est donc passée la 7ème compagnie... (1973)

    1 h 31 min. (France). Guerre, action et comédie.

    Film de Robert Lamoureux avec Jean Lefebvre, Pierre Mondy, Aldo Maccione

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    Les Garçons sauvages (2017)

    1 h 50 min. (France). Aventure, drame et fantastique.

    Film de Bertrand Mandico avec Pauline Lorillard, Vimala Pons, Diane Rouxel

    Derrière son imagerie proprement hallucinante, d'une richesse et d'une beauté désarmante, Les Garçons sauvages ne parvient malheureusement pas à se laisser aller et reste trop souvent cramponné à une trame narrative, certes pas inintéressante, mais clairement moins travaillée, et qui l'empêche de pleinement s'élever.
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    After Blue (Paradis sale) (2021)

    2 h 07 min. (France). Science-fiction.

    Film de Bertrand Mandico avec Elina Löwensohn, Paula Luna, Vimala Pons

    Bon gros trip esthétique expérimental puisant allègrement dans la jonction des années 70-80 sous le règne de Métal Hurlant et de Jim Henson, autant dire que j'ai totalement adhéré au délire. Le problème, parce qu'il y en a bien un, c'est que, selon moi, le film peine à tenir sur la longueur, et s'étire donc peut-être un peu plus que nécessaire. Après peut-être que c'est juste parce que j'étais fatigué, ça mériterait un réexamen lors de la sortie
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    Scream (2022)

    1 h 54 min. (France). Épouvante-Horreur et thriller.

    Film de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett avec Neve Campbell, Courteney Cox, David Arquette

    Après Matrix Ressurections, c'est au tour de Scream de revenir à la charge "contre" l'Hollywood tout puissant. Et bien que j'appréhendais fortement ce nouvel épisode, qui devait à la fois reprendre la suite de Scream 4 (que j'ai presque intégralement oublié), tout en ayant sa propre patte, tout en ne dénaturant pas la saga qui change de mains pour la première fois en cinq films, eh bien au bout du compte, j'ai globalement apprécié. Alors c'est parfois assez maladroit, le coté méta peut être un peu lourdingue, éventuellement, et le niveau d'interprétation est vraiment alléatoire, passant du vraiment convainquant (Jenna Ortega), au cringe absolu (Melissa Barrera). Mais en fin de compte, le film fait une promesse dans les premières minutes, et il a la décence de s'y tenir honnêtement, et, bien que j'avais quelques doutes là dessus, Scream a bel et bien toute sa place aujourd'hui, peut-être plus que jamais. Alors ça réinvente pas la roue, ça a clairement pas l'ambition d'élever spirituellement son spectateur, mais c'est un slasher tout à fait compétent et qui joue assez habilement avec son public, ni plus ni moins. Mais quand je dis qu'il joue avec, c'est pas qu'il le manipule pour en faire ce qu'il veut, non, je veux dire que c'est simplement un sale gosse qui demande rien qu'à jouer un peu avec nous, en toute innocence. Et c'est aussi un autre pas dans la bonne direction pour le duo de réals, qui reviennent quand même de The Baby !
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    Encanto : La Fantastique Famille Madrigal (2021)

    Encanto

    1 h 39 min. (France). Animation, aventure, fantastique et comédie musicale.

    Long-métrage d'animation de Jared Bush, Byron Howard et Charise Castro Smith avec Stephanie Beatriz, Camille Timmerman, John Leguizamo

    Encanto, c'est littéralement beaucoup de bruit pour pas grand chose. Des chansons vraiment sympas signées Lin Manuel Miranda, une imagerie chaleureuse et pétillante, toujours très impressionnante techniquement parlant (soit la moindre des choses quand on a Disney tamponné sur l'affiche), tout ça au service d'une histoire au mieux extrêmement maladroite, au pire cruellement hypocrite. Bref, l'album de la BO doit être très cool à écouter, j'imagine que c'est déjà ça de pris.
  • Bande-annonce

    L'Étang du démon (1979)

    Yasha-ga-ike

    2 h 04 min. (France). Fantastique, drame et romance.

    Film de Masahiro Shinoda avec Bandô Tamasaburô V, Gô Katô, Tsutomu Yamazaki

    A revoir en étant plus réveillé, histoire de préciser et confirmer le ressenti. Ou au moins à laisser reposer. Parce que mine de rien cet Étang du démon est quand même un film qui se révèle inlassablement déstabilisant. Cependant, en l'état, j'ai vraiment aimé, l'imagerie et le travail de l'onirisme et du récit pluriel, tout ça était vraiment assez prenant ! L'Etang du démon est aussi un film qui jongle avec brio entre les genres cinématographiques, et les tonalités sans qu'aucune ne soit moins bien traitée qu'une autre. Le film joue à la fois sur le terrain de la fable, du drame social, du catastrophe, et se permet même tout un segment qui renvoie directement au Kabuki ! Et bien que tout ça puisse paraitre assez hétérogène, ces différents morceaux parviennent étrangement à s'imbriquer à merveille. En somme une très bonne découverte, et qu'il me tarde de revoir quand le blu-ray de Carlotta pointera le bout de sa truffe !
  • Brûle, sorcière, brûle ! (1962)

    Night of the Eagle

    1 h 30 min. (Royaume-Uni). Épouvante-Horreur.

    Film de Sidney Hayers avec Peter Wyngarde, Janet Blair, Margaret Johnston

    Une excellente surprise que ce Burn witch Burn (pour reprendre le titre américain), qui revisite intelligemment la figure de la sorcière, à travers un prisme domestique qui laisse libre cours aux sous-textes et aux métaphores. A mon sens, on n'est pas du tout dans le registre horrifique, mais dans le pur fantastique, avec une ambigüité permanente, même lorsque le film se sent pousser des ailes (loul, comprenne qui pourra) et joue sur le spectaculaire. Par ailleurs ces élans un peu "grandiloquents" offrent des moments véritablement intenses et efficaces aujourd'hui encore, soixante ans plus tard. Bref un vrai, gros, coup de coeur pour ce film tristement tombé dans l'oubli, et qui mérite véritablement qu'on s'y intéresse
  • Bande-annonce

    Nightmare Alley (2021)

    2 h 30 min. (France). Drame, thriller et film noir.

    Film de Guillermo del Toro avec Bradley Cooper, Cate Blanchett, Rooney Mara

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    Ne vous retournez pas (1973)

    Don't Look Now

    1 h 50 min. (France). Drame, thriller et Épouvante-horreur.

    Film de Nicolas Roeg avec Julie Christie, Donald Sutherland, Hilary Mason

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    Bo Burnham: Inside (2021)

    1 h 27 min. (France). Comédie, drame et comédie musicale.

    Spectacle de Bo Burnham avec Bo Burnham

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    L'Échelle de Jacob (1990)

    Jacob's Ladder

    1 h 49 min. (France). Drame et Épouvante-horreur.

    Film de Adrian Lyne avec Tim Robbins, Elizabeth Peña, Danny Aiello

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    Le Cabinet du Docteur Ramirez (1991)

    1 h 51 min. (France). Drame.

    Film de Peter Sellars avec Mikhail Baryshnikov, Paul Butler, Joan Cusack

    Alors là, dans le genre bizarrerie jusqu'auboutiste sortie de nulle part, ce Cabinet du Docteur Ramirez se pose là ! Véritable relecture moderne du Cabinet du Docteur Caligari, qui reprend les codes, tant esthétiques que narratifs, du cinéma muet. C'est donc la part-belle aux plans fixes en 4/3, avec une musique grandiloquente et omniprésente, et une narration qui ne passe que par le montage et l'image. Comprendre par là que le film étant muet, il n'y a aucun dialogue oral, mais pas non plus écrit, Peter Sellars n'ayant pas glissé le moindre carton de dialogue dans la totalité de son métrage. Ce Cabinnet du Docteur Ramirez devient donc littéralement un puzzle que le spectateur doit résoudre en direct (quand bien même il connait déjà le film original) s'il espère avoir une quelconque compréhension de ce qu'il se passe sur cette pellicule. Très loin d'être un film devant lequel on pose le cerveau, c'est au contraire un film qui demande une implication totale et une attention permanente au spectateur car même un bref égarement peut nous faire rater un élément crucial. Et personnellement, j'avais jamais vu un truc comme ça, poussé à un tel niveau, alors si le film est inconnu de tous et oublié de l'Histoire, m'est avis que je vais m'en souvenir pendant longtemps !
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    Total Recall (1990)

    1 h 53 min. (France). Science-fiction, action et aventure.

    Film de Paul Verhoeven avec Arnold Schwarzenegger, Rachel Ticotin, Sharon Stone

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    The Head Hunter (2019)

    1 h 12 min. (France). Fantasy, Épouvante-horreur et drame.

    Film de Jordan Downey avec Christopher Rygh et Cora Kaufman

    Eh bien, voici une bien belle déception que ce The Head Hunter. Si ça avait duré un quart d'heure, c'aurait été un court métrage totalement amateur mais relativement ambitieux. Manque de pot c'est censé être un long-métrage, sauf que le budget n'a pas été allongé en conséquence. Par conséquent c'est la fête au hors-champ ! C'est pas compliqué, absolument rien ne nous est montré, ce qui, avec un scénar comme celui-ci, est quand même, disons, audacieux. C'est une proposition qui peut avoir un réel intérêt, si derrière il y a des idées et un savoir faire. Et c'est là qu'est l'os, les idées et le savoir faire sont eux aussi aux abonnés absents ! Si le décor est relativement sympathique, la mise en scène est elle d'une platitude absolue, et ne fait que mettre en avant la pauvreté de l'écriture, le tout sans jamais parvenir à instaurer le moindre début d'atmosphère sur toute la durée du film. Bref, c'est ni fait ni à faire, et vraiment ça me gonfle parce que je voulais y croire à ce Head Hunter. Et la cerise sur le gateau du jem'enfoutisme, c'est bien la faute d'orthographe sur le nom d'Antoine Tomé lors du générique de fin (alors nommé Antoione Tomé...)
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    Les Éternels (2021)

    Eternals

    2 h 37 min. (France). Action, aventure, fantastique et science-fiction.

    Film de Chloé Zhao avec Gemma Chan, Richard Madden, Angelina Jolie

    Si le film amorce un certain nombre de trucs intéressants, tout reste justement au stade d'amorce et rentre en opposition avec une belle couche de pas terrible. Les personnages par exemple, dans l'idée, je suis vraiment pas intéressé une seule seconde par le concept de ces personnages qui sont censé être la source de toute forme de mythe et de civilisation. Mais dans les faits, j'ai vraiment pas mal adhéré à la personnage principale, et surtout au duo formé par Don Lee et Angelina Jolie. Et si je ne trouve clairement pas les autres aussi intéressants, y a tout de même deux trois petites idées sur leur conception intime. Seulement le problème, c'est que ces personnages passent au pur second plan, parce qu'on a toute une mythologie fumeuse à nous faire avaler, à grands coups de flashbacks indigestes, et de grands discours. Encore une fois, le problème du film selon moi, c'est ni plus ni moins que son appartenance au MCU, et ce que ça implique.
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    Freaky (2020)

    1 h 42 min. (France). Comédie, Épouvante-horreur et thriller.

    Film de Christopher Landon avec Vince Vaughn, Kathryn Newton, Celeste O'Connor

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    Rocky IV: Rocky vs Drago - The Ultimate Director's Cut (2021)

    1 h 33 min. (France). Drame et sport.

    Film de Sylvester Stallone avec Sylvester Stallone, Dolph Lundgren, Carl Weathers

    Alors ça fait longtemps que j'ai pas vu Rocky 4, mais la seule différence réelle que j'ai constaté entre le film original et ce nouveau montage, c'est la disparition du robot, ce qui efface déjà un de mes grands mystères du cinéma. Pour le reste il y a effectivement des éléments intéressants dans cette version, et dont je ne gardais pas le moindre souvenir si jamais ils étaient déjà présents. Mais dans les grandes lignes ça reste Rocky IV quoi, ça reste cet affrontement boxologique symbole de guerre froide, ça reste ces clipshows absolument discutables, et ça reste ces combats plutôt galvanisants.
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    The Pool (2018)

    Nárók 6 mét

    1 h 31 min. (France). Action, thriller et Épouvante-horreur.

    Film de Ping Lumpraploeng avec Theeradeth Wongpuapan (Ken) et Ratnomnot Ratchiratham (Grace)

    Ça en fait à la fois trop et pas assez, mais en tout cas, ça me semble clairement pas aller au bout de son concept. The Pool est finalement un nanar à croco comme il doit vraisemblablement en exister des tonnes. Il ne me semble, au moins, pas avoir la prétention d'être autre chose et c'est tout à son honneur. Reste qu'on se fait quand même pas mal chier. A noter la présence de jumpcuts et autres tentatives de dynamiser un peu le montage et donc le film. Ca marche pas spécialement, mais ça a le mérite d'être là.
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    Game Night (2018)

    1 h 39 min. (France). Comédie, policier et thriller.

    Film de John Francis Daley et Jonathan Goldstein avec Jason Bateman, Rachel McAdams, Kyle Chandler

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    The House of the Devil (2009)

    1 h 35 min. (France). Épouvante-Horreur.

    Film de Ti West avec Jocelin Donahue, Tom Noonan, Mary Woronov

    Véritable lettre d'amour au cinéma d'horreur d'un autre âge, ce House of the Devil en reprend rigoureusement tous les codes esthétiques et stylistiques, et forcé de constater que ça marche. Notamment en raison d'une mise en scène, et de jeux de caméra discrets mais particulièrement soignés, et un jeu de délitement de la temporalité, lui aussi particulièrement efficace. Résultat, la mayonnaise prend vraiment bien, le suspens et la tension grimpent discrètement, jusqu'à devenir étouffants, avant de redescendre pas mal lors du climax qui m'a semblé assez déceptif (mais pas foiré pour autant). En soi, Ti West ne réinvente pas la roue avec son film, mais il livre un hommage très soigné au cinéma horrifique des années 70~80
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    The Innocents (2021)

    De uskyldige

    1 h 57 min. (France). Épouvante-Horreur, thriller, drame et fantastique.

    Film de Eskil Vogt avec Rakel Lenora Fløttum, Alva Brynsmo Ramstad, Sam Ashraf

    Presque un remake de Chronicle, ce Innocent reprend le concept abordé de bien belle façon par Josh Trank, et s'en démarque par sa retenue, et sa sobriété bien plus pesante, et quelque part, prenante. Un peu à la manière de Lamb, Eskil Vogt donne à comprendre tout ce qu'il y a à cerner sans tergiverser, sans chichi, et sans concession pour autant. J'avais absolument adoré Lamb pour cette raison, et si The Innocents est un peu moins jusqu'auboutiste sur ce point là, il se rattrape aisément sur le reste. Un véritable conte fantastique absolument saisissant