En 12 ans...

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C'est l'un des rares films des dix dernières années qui peut se vanter de détenir dans son scénario une aussi grande maîtrise du suspens. Dans un univers proche des Evadés ou encore du Silence des agneaux, Scorsese se hisse au niveau d'Alfred Hitchcock, faisant vibrer la salle de ses mystiques décors.

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Un chef d'oeuvre signé Terrence Malick, une immense et magnifique réflexion sur l'Existence humaine et son rapport à la nature, somptueuse continuation de 2001 l'odyssée de l'espace de Stanley Kubrick

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Dans la réalisation plastique et didactique qu'on lui connaît, Haneke signe un chef d'oeuvre, puissant dans un mise en scène, le film réinvente la solitude, unissant à jamais la force des émotions et le pouvoir de ses expressions.

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Autre film ayant marqué l'année 2012, Django unchained étoffe parfaitement la liste déj bien belle du cinéaste américain, se plaçant dans la lignée de Hawks ou de Ford, le western permet à Tarantino de prendre le plus grand plaisir dans l'écriture des dialogues, jonglant entre scène d'action surprise et tension à son apogée. Un film indispensable dans la filmographie du cinéaste !

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Ce fut la plus belle surprise de 2013, ultime chef d'oeuvre du cinéaste français, La vie d'adèle est une puissante oeuvre sur l'amour, et une violente claque sur la passion. Abdellatif Kechiche capte, comme à son habitude la force des regards et la vivacité d'un geste, filmant de sa caméra la sensualité des corps, et la beauté d'un amour charnelle.

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Film plus social, il n'en demeure pas moins touchant, drame social entre une mère et son fils, Dolan réinvente une nouvelle fois la façon de filmer et de capter l'instant.

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Vastes décors hivernaux, cette longue épopée filandreuse et périlleuse mène le spectateur dans les travers de la noirceur humaine, faisant face à un immense Dicaprio

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Dans ce huitième film du cinéaste américain, Tarantino renoue avec le genre du western qu'il maîtrise tant, dans un contexte de ségrégation, où les relations entre personnages ne cessent de se tendre, et où l'art des dialogues est à son apogée.

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Aux travers des sinueux paysages asiatiques, Park chan-Wook signe une magnifique oeuvre à l'instinct aussi vertigineux que déroutant. Mêlant à la fois puissance narrative et visuelle. Comme dans Old boy, le coréen foisonne son oeuvre d'une pervisité extrême, étirant jusqu'à l'absolue l'étanche monstruosité humaine.

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Jordan Peele nous saisit ici, arborant l'univers cinématographique de la peur, le cinéaste américain nous livre sûrement son oeuvre la plus aboutit, manipulant l'esprit de son auditeur jusqu'à l'angoisse absolue, Peele maîtrise ici au plus niveau le genre de l'horreur mainte fois tombé dans le pathétique.

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C'est dans un Napoli ravagé par la violence que Garrone plante le décor de son film; véritable bijou cinématographique, Dogman ébranle par sa genèse scénaristique, enrichie de superbes décors, l'atmosphère asphyxie aussi bien qu'elle paralyse.

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C'est dans cette lettre d'amour au cinéma de son enfance (Le Nouvel Hollywood) que l'ensemble de la cinéphilie du cinéaste vient se loger. Chef d'oeuvre comme il se fait de plus en rare aujourd'hui, Once upon a time in Hollywood est une invitation à la visite au grand musée du 7e art. Aussi fort dans sa réalisation que puissant dans son interprétation, le neuvième film de Tarantino est une ballade pour tout cinéphile

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Sous les nuages se fond la mer rohmérienne, Ozon renoue dans cette oeuvre avec ses création audiovisuelles autrefois expérimentées, tel que Une robe d'été. Dans cette amour charnelle, évolue le temps chronique, et dans ces êtres pourfendus gisent de douloureuses plaies.

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12 ans après Holly motors, Carax réalise un projet d'une très grande envergure, embarquant de belles têtes d'affiches américaines, le cinéaste français retrouve la patte artistique qu'on lui connait, transposant l'artistique sur fond de spectacle étincelant. Cette grande oeuvre redonne au cher cinéma français un certain crédit dont il semblait s'être délesté, dommage qu'il faille attendre douze années....

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Rouge est le regard, tamisé d'embûches est le chemin. Digne d'une ouverture à La Strada, c'est aux nombreux travers du monde que s'élance EO, explorateur des zones industrielles, observateur des lointaines contrées humaines. De ses barreaux d'aciers l'âne s'évade, la liberté il regagne. Empreintant au cinéma russe sa puissance optique, Hi-han tient la route de son propos engagé, délivrant de part son essence même le seul reste de Beau encore présent sur cette Terre mainte fois délavée. Dès lors chaque plans s'admire, d'une chaîne de montagnes survolées, à la verticalité de son cadre, décrochant son état fixe pour suivre le circulaire mouvement d'une éolienne, frôlant de ses hélices ce perpétuel rouge, que Nolan pourrait jalouser.