Cover Elia Kazan - Le dernier Nabab

Elia Kazan - Le dernier Nabab

Cinéaste controversé à cause de ses liens avec le Maccarthysme Elia Kazan aura marqué le cinéma de son empreinte et l'on retrouvera ces maux dans son cinéma. D'abord metteur en scène de théâtre, il se montra assez vite comme une cinéaste brillant et complet, capable de faire ressortir de nombreuses ...

Afficher plus

Liste de

19 films

créee il y a environ 10 ans · modifiée il y a 5 mois

Le Lys de Brooklyn
7.1

Le Lys de Brooklyn (1945)

A Tree Grows in Brooklyn

2 h 09 min. Sortie : 13 octobre 1948 (France). Drame

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Première oeuvre de l'immense Elia Kazan, Le Lys de Brooklyn démontre déjà tout le talent et savoir-faire du cinéaste, sachant capter la vie, la misère, le bonheur éphémère ou encore l'enfance avec un immense brio, ainsi qu'une grande intelligence, tant dans l'écriture que la mise en scène, et surtout de l'émotion, socle de la filmographie du futur metteur en scène de Splendor in the Grass.

Le Maître de la prairie
6.1

Le Maître de la prairie (1947)

The Sea Of Grass

2 h 11 min. Sortie : 27 février 1948 (France). Drame, Western

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Seconde oeuvre d'Elia Kazan, Le Maître de la Prairie nous emmène dans le Far-West pour y suivre le destin d'une femme, et d'un couple, avec son lot de drames, de batailles de possessions ou encore de caractères, emmenée par de bons comédiens, ainsi qu'un passionnant contexte et une dimension historique forte.

Boomerang !
6.6

Boomerang ! (1947)

1 h 28 min. Sortie : 10 décembre 1947 (France). Drame, Policier

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Elia Kazan propose avec Boomerang une oeuvre efficace et passionnante, notamment grâce à une atypique et étrange galerie de personnages, tout en mettant à mal le système judiciaire américain et emmené par d'immenses comédiens, à commencer par Dana Andrews, Arthur Kennedy et Lee J. Cobb.

Le Mur invisible
6.7

Le Mur invisible (1947)

Gentleman's Agreement

1 h 58 min. Sortie : 24 septembre 1948 (France). Drame, Romance

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Darryl F. Zanuck, par l'intermédiaire d'Elia Kazan, propose un long sermon un peu trop lourd et redondant pour être réellement convaincant, et ni le savoir-faire du génial metteur en scène de Sur Les Quais, ni les comédiens, ne parviennent pas à réellement sauver le film.

L'Héritage de la chair
6.5

L'Héritage de la chair (1949)

Pinky

1 h 42 min. Sortie : 30 juin 1950 (France). Drame

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Prenant la suite de John Ford, Elia Kazan signe avec L'Héritage de la Chair une oeuvre compliquée et décevante, où on a l'impression de le voir enchaîné à son producteur et livrer une oeuvre impersonnelle, voulant servir la cause de l'anti-racisme mais tombant dans la lourdeur et le démonstratif, malgré quelques indéniables qualités.

Panique dans la rue
7.1

Panique dans la rue (1950)

Panic in the Streets

1 h 36 min. Sortie : 3 octobre 1950 (France). Film noir

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

"Panique dans la rue" permet à Elia Kazan de retranscrire le contexte de son époque, celle de la peur du communisme et donc les craintes et doutes américains à travers une oeuvre paranoïaque, étouffante et sombre, qui bénéficie du savoir-faire de son metteur en scène et d'interprètes à la hauteur.

Un tramway nommé désir
7.4

Un tramway nommé désir (1951)

A Streetcar Named Desire

2 h 02 min. Sortie : 28 mars 1952 (France). Drame

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Avec la Nouvelle-Orléans en arrière plan, du jazz comme fond musical et pour principal thème la folie, "Un Tramway nommé désir" fascine, envoute et captive, proposant une atmosphère sombre, parfois machiste et toujours prenante, sublimé par une superbe photographie en noir et blanc. Kazan fait des merveilles en faisant presque plus de théâtre que de cinéma, et il orchestre ça avec génie et brio. Du très grand cinéma, et Brando... tout simplement immense.

Viva Zapata !
6.9

Viva Zapata ! (1952)

Viva Zapata!

1 h 53 min. Sortie : 19 septembre 1952 (France). Biopic, Drame, Historique

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 7/10.

Annotation :

"Vous voulez des chefs sans défauts, ça n'existe pas. Un chef est comme tout le monde. Il change! Il abandonne! Il meurt! Il n'y a pas de chefs en dehors de vous. Un peuple fort est la seule force durable."

Avec un scénario écrit par John Steinbeck en personne, Elia Kazan nous raconte l'histoire d’Emiliano Zapata et nous immerge au coeur de la révolution mexicaine. Sans être non plus transcendant, "Viva Zapata!" reste intéressant à plus d'un titre, notamment grâce à ses réflexion autour du pouvoir politique, militaire, de la corruption et d'une méditation sur le pouvoir, le tout emmené par un Brando magnétique à souhait.

Le Cirque en révolte
6.7

Le Cirque en révolte (1953)

Man on a Tightrope

1 h 45 min. Sortie : 29 juin 1953 (France). Drame

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Elia Kazan signe avec Man on a Tightrope une oeuvre qui, malgré une certaine maladresse, se révèle captivante et agréable à suivre, où l'on s'attache aisément aux personnages jusqu'à une parfaite dernière partie sous tension.

Sur les quais
7.7

Sur les quais (1954)

On the Waterfront

1 h 48 min. Sortie : 14 janvier 1955 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

"J'aurais pu avoir de la classe, j'aurais pu être un champion. J'aurais pu être quelqu'un au lieu de n'être qu'un tocard, ce que je suis, il ne faut pas se leurrer."
L'une des mes premières claques cinématographique, un véritable uppercut dans ma tronche tant "Sur les Quais" m'a marqué. Brando y est tout simplement extraordinaire, il dégage une telle présence... Véritable reflet de la société américaine, Kazan y mêle une véritable dimension personnelle et propose une oeuvre profonde, sombre, poignante et intense. Du très très grand cinéma.

À l'est d'Eden
7.5

À l'est d'Eden (1955)

East of Eden

1 h 55 min. Sortie : 19 octobre 1955 (France). Drame

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

D'un récit originellement touffu, Elia Kazan ne garde que le mal-être d'un adolescent qui se cherche, incarné par James Dean qui met toute son énergie et une rage desespérée dans ce rôle.
Ils offrent une adaptation forte, classiquement construite et avec de nombreuses idées de mises en scène (les miroirs, les plans inclinés...) et des personnages forts (tous, les deux frères, la mère, le père, la petite amie) dans un contexte passionnant (l'entrée en guerre de l'Amérique en 1917).
Kazan n'oublie rien, il sait tout de même jouer sur plusieurs tableaux, chaque dialogue ou révélation cache d'autres aspects derrières, il n'oublie pas non plus l'étude des moeurs.
L'aspect religieux, revisitant en partie le mythe d'Abel & Cain, est fort, lui aussi très bien mis en scène, le rôle du père symbolisant aussi les limites entre la théorie et la pratique.

La Poupée de chair
7.3

La Poupée de chair (1956)

Baby Doll

1 h 54 min. Sortie : 31 décembre 1956 (France). Drame

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Si Baby Doll fait figure de film mineur dans la riche filmographie d'Elia Kazan, l'oeuvre n'en reste pas moins intéressante à plus d'un titre, en plus d'avoir provoqué un immense scandale à sa sortie. L'étude des pulsions humaines par Kazan est assez remarquable et se mêle avec brio à l'atmosphère moite et sensuelle mise en place. Dommage donc que l'écriture soit parfois un peu trop caricatural (avec une interprétation du pourtant très bon Karl Maden qui n'arrange pas grand-chose). Reste Carroll Baker, inoubliable lorsqu'elle allongé en position foetale suçant son pouce, observé par un trou dans le mur par son mari...

Un homme dans la foule
7.6

Un homme dans la foule (1957)

A Face in the Crowd

2 h 06 min. Sortie : 28 mai 1957 (États-Unis). Drame

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 8/10.

Annotation :

Ce n’est certainement pas le film le plus célèbre d'Elia Kazan mais pourtant il serait dommage de passer à côté d'Un Homme dans la Foule, oeuvre où il se fend d'une étude psychologique de l'être humain, de la foule, du populisme ou encore des médias. Andy Griffith est remarquable, tout comme les seconds rôles (Walter Matthau, Patricia Neal...) et le film est aussi prenant qu'intelligent.

Le Fleuve sauvage
7.6

Le Fleuve sauvage (1960)

Wild River

1 h 50 min. Sortie : 2 mai 1962 (France). Drame, Historique, Romance

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur, l'a mis en envie et a écrit une critique.

Annotation :

En livrant une oeuvre fois dure et émouvante, intelligente et sensible, le réalisateur américain d'origine grecque démontre à nouveau tout son talent. Il orchestre son récit avec grand brio, faisant ressortir toute la richesse, l'émotion, la mélancolie, le lyrisme ou encore la puissance des personnages, enjeux et propos, le tout emmené par d'immenses inteprétations, Montgomery Clift et Lee Remick en tête. C'est très loin d'être l'une des oeuvres les plus connus de Kazan et c'est bien dommage tant il arrive à nous faire passer par divers sentiments et sensations. Un immense film.

La Fièvre dans le sang
7.8

La Fièvre dans le sang (1961)

Splendor in the Grass

1 h 59 min. Sortie : 31 janvier 1962 (France). Drame, Romance

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Rarement, voire même jamais, une oeuvre ne m'aura pris aux tripes comme Splendor in the Grass a pu le faire. Elia Kazan nous immerge dans l'Amérique de la grande dépression pour y suivre l'évolution de deux personnages sur lesquels il effectue un vrai travail psychologique pour mieux y faire ressortir la richesse, complexité mais surtout l'émotion et l'intensité. Le cadre de l'époque est parfaitement exploité, de nombreuses séquences sont inoubliables et d'une rare puissance, que ce soit celles quotidiennes, en classes ou cette fin, démontrant tout simplement le génie de Kazan. Warren Beatty est remarquable dans l'un de ses premiers rôles mais que dire de la magnifique Natalie Wood qui va passer par tous les états, de l'innocence à la déchéance et son évolution bouleversante.

America, America
7.9

America, America (1963)

2 h 54 min. Sortie : 17 juin 1964 (France). Drame, Historique, Biopic

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

« My name is Elia Kazan, i'm a Turk by birth, a Greek by blood and American because my uncle made a journey »
C'est trois heures de grand Cinéma que propose Elia Kazan avec America, America, une oeuvre personnelle et d'une grande richesse où il va aborder l'immigration, le choc des cultures, la société, la vie, l'amour, l'argent ou encore la situation politique, idéologique et religieuse de l'époque décrite. Tout le long passionnant, il fait ressortir la complexité, l'émotion, l'intelligence ou encore la puissance de son oeuvre, tant sur le fond que la forme, remarquable.

L'Arrangement
7.5

L'Arrangement (1969)

The Arrangement

2 h 05 min. Sortie : 20 mai 1970 (France). Drame, Romance

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur, l'a mis en envie et a écrit une critique.

Annotation :

Adaptant l'un de ses propres livres, Elia Kazan propose à nouveau une oeuvre très personnelle avec L'arrangement où il va étudier avec puissance et complexité l'humain et les troubles psychologiques. Il pose des questions sur le matérialisme, l'industrie et tout simplement la vie, celle que l'on a, ce que l'on veut en faire et comment on l'a perçoit. Il oscille entre passé, présent et rêve avec brio, pour finalement faire ressortir toute la puissance, l'intensité et l'émotion de son oeuvre qui se révèle réellement poignante, le tout porté par un grand Kirk Douglas.

Les Visiteurs
7

Les Visiteurs (1972)

The Visitors

1 h 28 min. Sortie : 17 mai 1972 (France). Policier, Thriller, Drame

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

En regardant ce film, impossible de ne pas penser au souvenir du Maccarthysme où Elia Kazan dénonça certains collègues de sa profession, il met ici en scène le pardon (même si c'est peu comparable à son cas, là c'est le Vietnam où le personnage joué par James Wood dénonça deux de ses camarades qui ont violé une jeune Vietnamienne). L'impression est que l'on a vraiment de la sympathie pour James Wood le soit disant "traitre" et beaucoup d'antipathie pour les deux qui lui rendent visite (ainsi que le beau-père). Non sans défaut, notamment dans la gestion du rythme, l'oeuvre se révèle intéressant à plusieurs points de vues et arrive à réellement provoquer l'effet voulu à certains moments, notamment dans ce très difficile final.

Le Dernier Nabab
6.9

Le Dernier Nabab (1976)

The Last Tycoon

2 h 03 min. Sortie : 13 avril 1977 (France). Drame, Romance

Film de Elia Kazan

Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Dernière oeuvre de ce génie qu'était Kazan, et quoi de mieux que l'âge d'or du cinéma Hollywoodien comme sujet pour conclure en beauté une si belle carrière. Il nous immerge littéralement dans cette époque et s'intéresse surtout à un important directeur de production, qu'il va mettre face à de nombreux dilemmes, tant privés que professionnels. Le récit est d'une grande richesse, tandis qu'il arrive à en faire ressortir l'émotion ainsi qu'une forte dimension mélancolique, le tout emmené par une géniale troupe d'acteur, Robert De Niro (tout simplement formidable) en tête.

Liste vue 1.4K fois

21
4