Cauchemars, crises d'angoisse, traumatismes suite à...

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Je les regardais à la télé chez des amis quand leur lustre a pris feu.

Idem plus tard, avec la mini-série adaptée du "Fléau" de Stephen King, il y a eu une méga fuite de gaz dans le quartier...

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14 ans après l'avoir vu, j'avalais mon drap en dormant. Heureusement qu'il y avait quelqu'un à côté de moi pour me réveiller !

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On devrait se méfier, quand on voit le public sortir de la séance précédente et se comporter de manières totalement irrationnelles… D’abord, un silence total. Aucun spectateur ne commentait quoi que ce soit avec ses compagnons… Ils n’étaient quand même pas tous venus seuls ??? L’un d’eux valdinguait d’un mur à l’autre du couloir comme un homme ivre, un autre, devant le cinéma, s’est mis à tourner autour de sa voiture en marmonnant… et, pire et carrément inquiétant, un autre encore, qui était parvenu à prendre son véhicule, a calé en haut de la rue et on l’a vu redescendre sans freiner ni redémarrer… Ouf, il s’est repris à temps. Bon loup, mais de quoi avaient-ils donc été témoins ?
Je dirais : victimes.
Il y a parfois des avertissements, des interdictions en dessous de tel âge, des scènes pouvant heurter la sensibilité, etc… Là, il aurait fallu prévenir que les personnes réceptives à l’hypnose et de santé fragile feraient mieux de passer leur tour.
Parce que oui, c’est cinématographiquement beau, et la voix off, et tout, mais si le processus fonctionne, hein, il se passe quoi ? Les rails qui défilent et le compte de 1 à 10 qui s’égraine peuvent sembler anodins, au tout début, mais à la fin, quand le compte à rebours se déclenche…
Notre héros est enfermé dans les toilettes du train, l’eau monte, il est coincé, il va se noyer…
Derrière moi, j’entendais quelqu’un suffoquer, haleter, au bord du malaise. Moi, j’étais tétanisée, je ne pouvais plus bouger du tout, les dents serrées… Quand les lumières se sont rallumées et que mon copain a dit « attends, je vais aux toilettes », j’ai marmonné, la mâchoire toujours bloquée « non, n’y va pas ». Nous sommes fort heureusement repartis à pied. J’étais glacée, je marchais comme une automate en me répétant intérieurement « ne te regarde surtout pas dans une vitrine ». Nous avions rendez-vous avec des amis dans un bar. Je ne sais pas quelle tête je faisais, mais l’un d’eux, pourtant pas impressionnable, s’est précipité avec une chaise pour que je m’asseye et m’a demandé ce que je voulais boire…
Seulement à ce moment-là, le « charme » s’est levé, une douce chaleur m’a envahie et j’ai pu répondre « un irish coffee »…
J’en veux encore à Lars von Trier…

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Quand j'étais petite, il n'y avait la télé que chez mes grands-parents. Alors quand on jugeait que c'était trop dur pour mon âge, on m'envoyait dans la cuisine (ou je m'y réfugiais de moi-même).
Là, je ne gardais qu'un vague souvenir d'une scène dans une galerie ennoyée, un grand-père qui cherchait son petit-fils...
Au moins 30 ans plus tard, quand ce film est (re)passé dans ma télé, j'ai hurlé : c'est ça ! c'est lui ! oh la la !!!

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Avec ma grand-mère, donc, un peu plus tard, on regardait même des films avec le rectangle blanc. On se poussait du coude, complices : "on ne le dira pas à ta mère, hein !"
C'est comme ça qu'à 11 ans, je savais ce qu'était une faiseuse d'anges...

(il y a aussi le traumatisme de la bétaillère...)

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Je n'ai pas fui dans la cuisine, j'étais tétanisée, morte de trouille (derrière le classique coussin ;-)

Je ne sais plus quel film je fuyais, par contre, quand j'ai découvert le chat mourant devant l'évier. Réalité pire que fiction, là...

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Mon père m'a toujours considérée comme une adulte... J'avais 12 ans quand j'ai vu ce Hitchcock. Or, j'étais déjà traumatisée par une hirondelle retrouvée morte sur mon lit en rentrant de vacances (passée par la cheminée, elle avait crotté partout dans ma chambre avant de finir au milieu de ma couette).
Depuis, je hais tous les volatiles, et particulièrement les pigeons qui attendent que je sorte de chez moi pour me ch... dessus, s'infiltrent dans ma cuisine ou mon bureau, m'obligeant honteusement à appeler à l'aide (je suis vraiment phobique, là, ils vont toujours se fourrer dans un coin en battant des ailes), les mouettes qui ont fait de ma voiture une bleue unie à l'arrivée en bord de mer, et une bleue à pois blancs au départ... et la corneille qui a cru malin de me lancer une noix depuis le 5e étage !

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Le pire cauchemar de ma jeunesse. J'ai rêvé que je me réveillais et que le personnage de la mort était dans ma chambre. Je me suis réveillée pour de bon en hurlant, et heureusement que ma mère est venue, sinon je crois que je me rendormais pour l'éternité ;-)

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"Dr. Katzone’s wife performs a ‘magic vagina’ trick that’s obscene but genuinely oneiric in conception: it involves money and telekinesis."

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Les beuglements de Gabin, dont je me souviens (mal) qu'il criait "Janvier !" et pas "Jambier" - merci aux éclaireurs qui ont rectifié ;-)

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"Un scénariste torturé par une crise de créativité qui se mutile un doigt dans son taille-crayon électrique" C'est tout ce dont je me souviens, d'où mon absence de note, et la phobie du taille-crayon, électrique ou pas, qui s'ensuivit pendant longtemps... (y a un nom pour ça, j'imagine...)

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La princesse Leia coincée dans le compacteur à ordures...

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Est-ce dans ce péplum que la méchante reine fait broyer une esclave / suivante dans une meule ???

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Là j'étais adulte. Mais en me voyant sortir de la séance, le directeur de la salle est venu m'apporter une chaise et un verre d'eau...

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Idem. Je ne sais pas quelle tête je faisais quand j'ai ensuite rejoint des amis au café, mais ils ont tous cru que je venais de voir un accident sanglant...

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Ah je l'avais oublié, celui-là. Occulté. Occ... Oui, pendant longtemps j'ai été donneuse d'organes sauf les yeux, puis j'ai changé d'avis suite à ma rencontre avec quelqu'une qui avait gardé la vue grâce à un don de cornées...
Un occuliste a dû s'y reprendre 22 fois pour me prendre la tension dans un oeil, et si un jour on doit m'opérer, il faudra m'assommer...