♫♪♫ Albums écoutés en 2017 (avec micro-critique) ♫♪♫

Annotation :

9,5/10
Hypnotique, céleste et éclectique. Il n'a que la vingtaine qu'il revient déjà de son voyage avec un album d'une grande maturité et très maîtrisée. Les influences irlandaises se font entendre (le son de cette cornemuse : du pur bonheur) ainsi que celles sud-africaines (les percussions). On a le droit à des solos mémorables.
L'album se clôt par une naïve mais très entêtante mélodie de Noel.

Annotation :

9,25/10
Double album très ambitieux. Arcade Fire se fiche des envies de ses fans : il évolue.
Ici, on a un genre "disco-rock". Les américano-canadiens ont appelé une valeur sure pour produire ce 4ème album : James Murphy, de LCD Soundsystem.
On passe par du glam, et même du rockability (You Already Know).
Innovant, osé, épique et transcendant, l'un des chefs d'oeuvre phares de ces années 2010.
.

Annotation :

9,25/10
Quelle éloquence, quelle présence vocale ! Rien n'est à jeter, on est absorbé, fasciné, par sa musique, ses textes, sa prestance... C'est une magnifique pièce de théâtre audible. Ferré tire son inspiration de sa philosophie anarchique, lui qui a été éduqué dans un milieu très autoritaire. Comme il l'annonce en début, un poète est avant tout quelqu'un d'engagé.
.

Annotation :

8,75/10
Petite pépite, le méconnu groupe Broadcast sort son seul album. Il se dégage gaieté qui est toutefois nuancét par un côté plus mélancolique. Cette antithèse musicale se fait par l'omniprésence du xylophone et du violon.
Allez voir le clip Get up and go, les prémices du Mannequin Challenge.

Annotation :

8,75/10
Superbe akbum japonnais multigenre (jazz, pop, électro), mené par la voix belle et puissante de Ringo Shiina.

Annotation :

Kennedy est connu pour être l'un des meilleurs popularisateurs contemporains de la musique classique et prouve encore ici qu'il est un grand violoniste.

Annotation :

8,75/10
Kraftwerk ou l'un des popularisateur et promoteur de l'électro.

Ambiance psychédélique où une flopée d'instrus au synthétiseur arrivent tour à tour, progressivement et de plus en plus nombreux, sur lesquels vient se poser une voix sérieuse, celle de Ralf Hütter, et des voix vocoderisés aux paroles minimalistes. Trans... Europa... Express. Cohérent du début à la fin.

Annotation :

8,75/10
Musique d'ambiance. Musique, comme son titre l'indique, enivrante. Musique déprimante.
Néo-folk se mélangeant parfois parfaitement avec de l'électro.
Le dernier titre, de près de 20 minutes, est une pépite.

Annotation :

8,5/10
Album concept sur la vie dans les quartiers, le passage à l'âge adulte... Des paroles teintés d'amertume et de mélancolie.
C'est sûrement l'album le plus varié des AF (trop pour moi), et sûrement le plus pop. On y retrouve des éléments de country, d'électro...

Au fil des écoutes, la mélancolie nous enveloppe pour ne plus nous lâcher.

Annotation :

8,75/10
Si vous voulez changer du reggae "simple", cet album est parfait.
Du "raggae progressif" à la sauce jazz. C'est très diversifié, t'as des solos jazzy juste parfaits. C'est à la fois posé et dansant. Harrison Stafford a une voix assez ouf, ultra mystique et étouffée.

Annotation :

8,5/10

Excellente découverte. Du rap à l'instru jazz de très haut vol, c'est quand même rare.

Il nous amène intelligemment à réfléchir sur notre identité, l'amitié, la France, et même sur les clichés que perpétuent les artistes... avec une belle verve poétique qui n'épargnera personne.

Annotation :

8,5/10
Le plus grand atout de ce groupe écossais est sûrement la voix pénétrante d'Elizabeh Frazer, qui peut tout faire et qui sert vraiment d'instrument polyvalent ; et qui nous offre de sublimes mélodies mélancoliques et éthérées.
L'atmosphère est douce mais nous gratifie parfois de montées épiques.
Un coup de cœur particulier pour le morceau Persephone.

Annotation :

8,5/10
D'une magnifique légèreté, Chopin est synonyme de douceur.

Annotation :

8,5/10
Paco est considéré comme le plus grand guitariste de flamenco de tous les temps et comme l'un des plus grands guitaristes du monde.
Album parfait pour s'initier au flamenco.

Annotation :

8,5/10
Précision : j'ai écouté la version spotify, on raconte la vraie version double-album est meilleure.
Les deux morceaux aux deux extrémités de l'album sont surement les meilleures, et aussi les plus longs.
Les mélodies sont jolies, parfois rêveuses (Angelina) et superbement interprétées par Steve Hogarth, qui a une voix sublime, surtout quand il va dans les aigus.
Petit bémol pour "You're gone" que je trouve en-dessous des autres.

Annotation :

8,510
Il interprète magnifiquement les œuvres de poètes majeurs ou de grands songwriters (Beaudelaire, Genet, Tom Waits).
Gaston Miron est un monument.

Annotation :

8,5/10
1er et meilleur album des portes. C'est simple, 80% des morceaux sont des tubes.
La batterie est au jazz, clavier et basse sont centraux et la voix de Jim est singulière : le groupe se démarque déjà.
The End nous offre, pour clôturer de la plus belle des manières, 11 minutes de plaisir avec montées en puissance et textes incroyables. Un régal.

Annotation :

8,25/10
Gallagher est sûrement l'un des meilleurs guitaristes de tous les temps, et cet album en est une pièce à conviction.
L'album est riche en mélodies et en solos épiques. Un combat interminable de guitares électriques fait rage, du début à la fin.
Le premier morceau Totoo'd Lady est exceptionnel (aucune note sur ce site, quelle tristesse !), de même que Who's that coming.
Et c'est bien du blues rock et non du blues comme il est indiqué sur la fiche SC de l'album. Tous les instruments caractéristiques du genre sont d'ailleurs présents : guitare électrique, basse, clavier, harmonica et batterie.

Annotation :

8,25/10
Pour être bref, c'est du post-rock sur lequel vient parfois se poser le grunt de l'ancien chanteur du groupe Klas Rydberg.
Une musique lourde, pesante, de par la batterie, les guitares aux sonorités graves, le grunt et le rythme lent... sur laquelle vient se poser par moment de jolis rifts, ce qui crée plusieurs niveaux de profondeur. .
De belles accalmies se profilent pour nous soulager de cette lourdeur (propre au P-R).
On a même le droit à un petit passage électro à la fin de Dim.

Annotation :

8/10
Une musique très métissée avec des influences slaves. Une magnifique fanfare ornée de jolis airs de trompette. Parfois entrecoupé d'airs plus pop et électro. Une réussite pour ce groupe américain (il faut le préciser car à part la langue, rien ne le laisse deviner) avec à sa tête le jeune Zach Condon, à ce moment-là âgé que de 19 ans.
La première partie est meilleure que la deuxième.

Annotation :

8/10
Projet onirique parsemé cependant de passages un peu fous avec cette guitare électrique qui semble se crasher.
A noter la belle voix de Hope Sandoval, à la fois envoutante et douce, avec une pointe d'insolence.

Annotation :

8/10
On se sent dans une atmosphère paisible et cocooning comme sur un lit de nuages...
Après renseignements, j'ai appris que c'était en fait un "album thérapie", vu qu'il l'a dédié à sa sœur suicidée et à sa mère, morte d'un cancer. Y a d'la joie.
Eels, décidément, n'a pas fait que des BO de films (Shrek, Yes man...).

Annotation :

8/10
C'est entêtant, la tête bouge toute seule...
On a l'impression d'entendre un grand capharnaüm dès les premières notes électriques dont le résultat est très séduisant. Les chœurs chantent des refrains aux airs très prenants quand, lors des couplets, David Byrne parle plus qu'il ne chante, mais de manière très théâtrale, de sa voix paradoxale, à la fois assurée et chevrotante.

Annotation :

7,75/10
Mon dieu, Ryan Gosling fait de la si bonne musique ?! Ce gars est tellement parfait qu'il en deviendrait presque agaçant !
Jalousie mise à part, c'est vraiment un album intéressant, avec par moment des atmosphères un peu malsaines, douteuses (d'où le titre), puis soudainement arrivent des mélodies entraînantes au clavier. Les chœurs des enfants (ou pas) sont bien travaillés et font planer.
Il y a vraiment une sorte de faux rythme, de non-fluidité, qui déroute un peu. Ça laisse un certain charme.
Après quelques recherches, j'ai appris que le doo-wop, qui est un genre présent ici, se basait sur un anatole (succession d'accords), et ce dernier tire son surnom des squelettes dans les facultés de médecine. Or, le titre de l'album est Dead Man's Bones. Tout est lié.

Annotation :

8/10
Album très simple et court, mais très beau et sensible.
Beaucoup n'aime pas la voix instable de Delerm et sa musique trop "bien-élevé". Pour moi, sa musique a vraiment un charme particulier. Quelques notes de piano et on se laisse aller...

Annotation :

8/10
Premier album du songwriter Damien Rice, et c'est une pure réussite.
Le violon, la guitare acoustique et la basse sont utilisés pour amener une atmosphère mélancolique, triste (voire déprimant, surtout avec les pistes du ventre de l'album).
L'irlandais a une magnifique voix, intime et pleine de variations. L'association Rice/Lisa Hannigan marchent à merveille.
Il faudrait se pencher sur les paroles.On dit que Rice a une très belle plume.

Annotation :

7,75/10
Du jazz fusion. L'album est à la fois live et studio, puisque c'est fait dans une salle d'enregistrement où musiciens et public sont mélangés.
Un rythme élevé et des instruments variés tous joués avec une technique impressionnante, composition riche oblige.
On pourra apprécier l'incroyable solo au synthé dans Lingus.

Annotation :

7,75/10
Scheller est brillant au piano. Des textes beaux et touchants, une voix magnétique... un artiste trop méconnu. Et certainement l'une des plus belles plumes de la chanson française.
Quelques bémols surtout liés à certaines sonorités propres aux années 80 (synthés, voix modifiées) sur 2-3 morceaux qui ne passent pas trop.