Alain Chabat - Pour l'Amour des Nuls

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Plusieurs grands noms se réunissent pour ce film à sketch malheureusement très inégal et rarement transcendant, avec de rares passages tirant leurs épingles du lot, et il en est de même pour quelques comédiens comme Alain Chabat ou Ticky Holgado. Le reste, très souvent dans l'excès et la caricature, n'est guère intéressant, et fait de cette comédie une déception en vue de son potentiel.

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Les Nuls se lancent dans le Cinéma, et si La Cité de la Peur contient quelques séquences mémorables, ça n'en reste pas moins une déception, à cause notamment d'une certaines inégalités dans l'humour, de légers problèmes de rythme, ainsi qu'une lourdeur dans deux ou trois personnages.

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Josiane Balasko propose avec Gazon Maudit une drôle et bien foutue comédie, qui ne fait pas toujours dans la finesse mais bénéficie des parfaits comédiens, le duo Alain Chabat / T. Holgado en tête. Elle démontre un certain sens du rythme et de la construction d'une comédie, offrant en plus quelques séquences mémorables.

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Avec Didier, Alain Chabat compose avec Jean-Pierre Bacri pour un duo mémorable et une idée ingénieuse. Tout n'est pas parfait, mais c'est assez maîtrisé pour proposer une oeuvre agréable à suivre, avec quelques séquences vraiment drôles et une certaine tendresse, voire attachement pour les personnages.

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Alain Corneau propose avec Le Cousin un polar plutôt bien foutu et agréable à suivre, évoquant les "cousins", soit les policiers infiltrés en civil. Il s'appuie sur de très bons comédiens, Alain Chabat et Timsit en tête, ainsi qu'une ambiance sympathique, un peu triste et appuyée par une bande-originale ancrée dans son époque mais collant parfaitement aux images.

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Si, pour son premier long-métrage au cinéma, Michel Hazanavicius a plusieurs bonnes idées, il ne parvient pas à en faire un vrai film cohérent. On appréciera surtout la mise en place, l'utilisation de la musique ou Alain Chabat, mais c'est bien peu face aux protagonistes qui manquent de consistance et un ensemble qui ne dégage rien de particulier (ce n'est pas spécialement drôle, mais pas ennuyant non plus, ce n'est pas non plus marquant).
Quelques séquences ressortent tout de même du lot, que ce soit quelques caricatures de sitcoms ou lorsqu'Alain Chabat déborde d'idées, mais bon, c'est un film qui s'oublie à l'instant où le visionnage se termine, malheureusement.

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Agnès Jaoui se lance dans une remarquable comédie sur le monde de l'art, du travail et tout simplement l'humain, elle parvient à capter l'essence de ces âmes, le pathétique, les bonheurs simples ou encore l'importance de la réputation, et pour celle, elle bénéficie notamment de remarquables comédiens.

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Une bien belle aventure que ce premier Shrek, parodiant notamment l'univers Disney pour proposer une oeuvre simple, drôle et efficace, où l'on s'attache sans grande difficulté aux protagonistes, surtout le duo ogre/âne qui marche merveilleusement, avec un univers de château assez bien foutu et de savoureuses références.

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Cela reste toujours un plaisir de se retrouver devant ce Mission Cléopâtre, où Alain Chabat et ses comédiens se montrent inspirés et décalés sans en devenir lourd, bien au contraire même, et ils font preuve d'un vrai plaisir contagieux. Que du bonheur, et on ne compte même le nombre de séquences et dialogues devenus inoubliables.

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Gad Elmaleh se lance vraiment dans le cinéma et propose avec Chouchou une oeuvre d'abord intéressante voire même sympathique, mais qui perd assez vite en humour puis en intérêt, jusqu'à en devenu lourd, notamment autour de la religion, et demeure uniquement sauver par Alain Chabat sur de rares séquences.

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RRRrrrr !!! permet à Alain Chabat de mettre en scène Les Robins des Bois pour une comédie policière nous renvoyant à l'âge de Pierre, et propose une oeuvre plutôt drôle, inégale, parfois lourde, mais qui se suit avec un minimum de plaisir, grâce à quelques bons comédiens et une bonne écriture des gags.

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Shrek 2 est une suite surprenante mais surtout réussie, restant dans la dérision tout en créant de nouveaux personnages et en prolongeant l'attachement que l'on peut avoir pour ceux que l'on connaît déjà. C'est drôle, simple, touchant, bien animé et avec quelques séquences mémorables, que demander de plus ?!

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En signant Papa, Maurice Barthélemy propose un road-movie simple et attachant, s'intéressant principalement à la relation entre un père et son fils. Il met en scène deux portraits plutôt touchants, notamment celui d'un père fragile se cachant derrière un ton plutôt jovial. Le film est court et efficace, il s'attache surtout à l'essentiel et laisse le spectateur s'imprégner de cette relation sonnant toujours juste, entre petites choses de la vie, humour, tristesse ou encore mélancolie, le tout étant emmené par deux très bons comédiens et en particulier un Alain Chabat sachant jongler entre les émotions.

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C'est une jolie oeuvre que propose Michel Gondry avec La Science des Rêves, avec une atmosphère poétique, des personnages passionnants, qui sont en plus bien interprétés, De Caune et Chabat en tête, ainsi qu'une bonne construction du récit, qui se révèle attachant alors qu'il jette un regard tendre sur les protagonistes.

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Éric Lartigau met en scène avec Prête moi ta main une sympathique comédie, où il s'appuie sur de bons comédiens, le couple principal en tête, quelques bonnes idées ainsi qu'un savoir-faire dans la comédie pour faire oublier un ensemble jamais réellement transcendant et qui ne marchent pas à chaque instant.

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Ce troisième volet régresse, et pas qu'un peu, car si cela reste toujours plutôt sympa à suivre, c'est moins drôle et attachant, les nouveaux personnages sont inintéressants et l'intérêt demeure que grâce aux anciens et aux travaux fait sur les épisodes précédents.

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Comme c'était à craindre, 15 ans et demi ne sort pas vraiment de la caricature des films de ce genre, mettant en scène l'adolescence par le prisme humoristique.
Tout y passe, la génération parentale dépassée, les dialogues impossibles, le point de non rupture semblant atteint mais finalement tout va bien aller dans le meilleur des mondes, les humoristes (F. Damiens, Julie Ferrier...) ou des "vieux" acteurs qui viennent cachetonner pour des seconds rôles...
Et malheureusement, on ne retient rien de spécialement positif (enfin, si ce n'est la petite apparition d'Alain Chabat!), et c'est toujours dommage de voir des films de ce genre, à ce point, tomber dans la caricature.

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Auteuil campe très bien un comptable à la vie morne qui va recevoir la visite d'un Alain Chabat génial et en roue libre dans sa tête. Si l'oeuvre connait quelques petites faiblesses, elle n'en reste pas moins sympathique, avec un côté absurde qui fonctionne bien, et un Chabat, surtout vocal, qui donne un esprit libre et un peu fou. Les réalisateurs, qui restent plutôt classiques, font preuve de quelques bonnes idées, et le trio d'acteurs principal est à la hauteur.
Sans oublier le tube Flou de Toi, évidemment !

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Si cette suite n'est pas à la hauteur du premier opus, ça n'en reste pas moins plutôt efficace et sympathique à suivre, avec quelques personnages attachants ainsi qu'un Ben Stiller heureux d'être ici. Alors, le principal problème dans cet opus est la multiplication des références, on s'y perd et c'est souvent inutile, n'apportant rien à l'histoire, tandis qu'on peut aussi compter sur quelques seconds rôles (Amy Adams et Owen Wilson en tête) pour rendre le film encore plus agréable à suivre.

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Il était temps que ça se termine, Shrek n'arrive plus à se renouveler et pire, il devient ce qu'il dénonçait dans les deux très bons premiers opus. Ici, il n'y a plus grand chose à apprécier et tout se suit sans la moindre émotion, ni même du rire, à de rares exceptions près, notamment dans la routine de l'ogre via la première partie.

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En mettant en scène les aventures du Marsupilami, Alain Chabat retrouve Jamel Debbouze et propose une oeuvre au concept très sympathique, avec quelques gags qui marchent, mais qui peine à ternir sur la durée, la faute à des personnages lourds, parfois même ridicules, faisant oublier tout ce qui marche dans le film.

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Le duo composé d'Alain Chabat et Max Boublil marche plutôt bien, c'est sympathique sans être transcendant, et quelques gags marchent vraiment bien. Il y a des regrets, tout n'est pas génial, mais les comédiens sont bons, il n'y a pas trop de lourdeur et on pourra apprécier quelques séquences qui font mouche.

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Une oeuvre avec une grande ambition et un concept passionnant, que malheureusement Besson gâche un peu avec une immense faiblesse d'écriture (personnages et dialogues surtout, à l'image du jeu de séduction des deux héros) et une émotion absente. Dommage, visuellement c'est bien foutu et il y a quelques bonnes idées...

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Alain Chabat revient derrière la caméra pour un passionnant projet, celui de mettre en scène le Père Noël, et il semble s'éclater comme un petit fou, ce qui fait est contagieux. Si l'ensemble souffre parfois d'un ton un peu trop conventionnel, surtout dans le discours, ça n'en reste pas moins vraiment agréable à suivre, avec de très bons comédiens, un Chabat fourmillant de bonnes idées et un humour qui marche.

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Lorgnant vers le théâtre et un peu Bertrand Blier, Quentin Dupieux transforme le banal en absurde, et un simple interrogatoire en une nuit où tout peut arriver. Il sublime ses comédiens et offrent deux rôles mémorables aux protagonistes, avec des seconds couteaux rares mais importants. Tout n'est pas parfait, loin de là, notamment des joutes verbales qui ne font parfois aucun effet, ou un ensemble pas vraiment transcendant, mais cela reste tout de même sympathique et agréable à suivre.

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En signant #Jesuislà, Eric Lartigau signe une oeuvre particulière, mettant en scène un homme semblant en décalage avec son époque et surtout les gens qui l'entourent. C'est parfois maladroit, surtout lorsque les personnages principaux se croisent, mais Lartigau parvient à en faire ressortir une petite poésie lorsqu'il ne se concentre que sur un touchant et authentique Alain Chabat, avec quelques séquences plutôt marquantes, notamment celles légères à l'aéroport. Le film marche souvent un fil, pas loin de tomber à certain moment mais dans l'ensemble tout se tient, et s'il y a une légère déception face à son potentiel, ça n'en reste pas moins une oeuvre agréable à suivre, atypique et portée par de bons comédiens, Chabat en tête.

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Quentin Dupieux offre avec Incroyable mais vrai une oeuvre courte et absurde, évoquant le temps, l'image et l'humain à travers des personnages atypiques et loufoques.
On se laisse entraîner dans cette fable, profitant d'un cinéaste maîtrisant sa mise en scène, sublimant ses personnages et débordants d'idées et de trouvailles, sonores ou visuelles. Les comédiens se fondent dans l'ambiance et participent à un film qui ne finit jamais de surprendre.

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Amandine Fredon et Benjamin Massoubre parviennent à être touchant, beau et mélancolique en procédant avec intelligence et simplicité, faisant de ce dialogue entre le Petit Nicolas & ses créateurs une œuvre atypique et jolie où l'on plonge à la fois dans une époque ainsi que l'esprit de ceux qui ont imaginé ces histoires.

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Bonus : L'intégrule est un passionnant objet regroupant de nombreux sketchs des Nuls, et il y a pas dire, c'est très bon, ça a bien vieilli, ils sont drôles, et parviennent à être régulier et inventif. Plusieurs moments sont mémorables, renvoient à des souvenirs, et surtout, l'humour marche vraiment à merveille.