Les photographes sont morts, vive les photographes...

Annotation :

1868-1952 (voir avis et ci-dessous liens)

https://youtu.be/czjvrXSoSaU

https://youtu.be/sjebNk9bCpE

https://youtu.be/1Gh0Gq_oV_8



https://youtu.be/iOHYol7AXqU

https://youtu.be/FBJ2HpKZ9TY

https://youtu.be/e1VCiLhrw6k



https://youtu.be/xUejBCmU2eQ


https://youtu.be/qxpTLgsQbj8

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Massoud 1953-2001

Reza 1952...
L'ouvrage contient textes et photos, tant de Massoud que de l'environnement. La beauté des lieux et les grands espaces ou encore les expressions saisies de Massoud confirme le talent et l'"oeil" du photographe.

Il rencontre Massoud, pour la première fois en mars 1985 et
passe beaucoup de temps auprès de lui et de ses hommes. Ses clichés, qui ont fait le tour du monde, ont contribué à faire de Massoud ce chef de guerre incontournable alliant croyance et liberté.
Ses clichés auront permis d'alerter l’opinion publique internationale sur le sort de l’Afghanistan (??).

https://youtu.be/7XtU5UpioIk

Curieusement ce livre de photos ne fait pas mention d'une quelconque participation de christophe de Ponfilly.

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1916...(?)

David Douglas Duncan est l'un des photographes les plus influents du xxe siècle, connu surtout pour ses photographies de guerre. Duncan a couvert la Seconde Guerre mondiale, la guerre de Corée et la guerre du Viêt Nam.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans la marine américaine et photographie les opérations de l'aviation dans le Pacifique. En 1946, il entre au magazine Life et couvre la guerre de Corée en 1950. Ses photos, publiées en 1951 dans le livre This Is War !, témoignent de la vie quotidienne des soldats.

ici un aperçu de son livre "I protest !".
https://youtu.be/Bzw-6obarLQ
par Jörg Colberg, écrivain, photographe.

Pour l"anecdote : Il rencontre en 1956 Pablo Picasso et se passionne pour le peintre et son œuvre.

150 € environ (difficilement trouvable).

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1926-1971

Larry Burrows est connu prinncipalement pour ses shoots de la guerre du vietnam
De 1962 à 1971, il a photographié le chaos et il a offert au monde entier un témoignage de la réalité qui prenait place sur le terrain. Il perd la vie en 1971, à bord d’un hélicoptère au-dessus du Laos, en compagnie de ses collègues journalistes Henri Huet, Kent Potter et Keisaburo Shimamoto.

https://youtu.be/M6x43zqqiAQ

70 € environ

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1918-1978

Photographe pour le magazine Life avec lequel il a eu quelques désaccords le poussant à démisionner pour pouvoir travailler à sa manière, en toute objectivité. Ses reportages, tentent de décrire par simple constat, les désastres de la guerre,

De celle du Viêt Nam à celle du Pacifique en passant par son combat avec Pittsburgh, la "Smoky City" ("la ville enfumée") qui durera trois ans de 1955 à 1958; Ce projet de dénonciation de l'industrialisation aveugle et de pollution, fut abandonné. Il ne s'en remettra pas.

"Je n'ai jamais trouvé les limites du potentiel photographique. Chaque horizon, après avoir été atteint, en révèle un autre qui fait signe au loin. Toujours, je suis sur le seuil" -. W. Eugene Smith.

Et encore une fois :
II est mort en 1978, seul et misérable..

https://youtu.be/5bIudVlWo4U

95 € environ

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1908-1995

George Rodger a photographié la Seconde Guerre mondiale et le camp de concentration de Bergen-Belsen pour les magazines Life et Time magazine.
Photographe de l'agence Magnum, il a fait aussi plusieurs séries de photos sur les tribus africaines pour le magazine National Geographic.

https://youtu.be/sARXsDQDWJQ

de 20 à 40 € environ

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1856-1946,

Jimmy Hare a couvert la guerre hispano-américaine à Cuba, le conflit russo-japonais, la révolution mexicaine et la première guerre des Balkans.

D’abord artiste, Hare devient dans les premières années du xxe siècle un « photographe de guerre » dont la prise de risques et l’engagement journalistique sont des arguments de taille pour justifier la diffusion de nouvelles images. Vingt-quatre ans avant que Robert Capa ne soit consacré « plus grand photographe de guerre du monde» par le Picture Post (1938), le Leslie’s Weekly présente Jimmy Hare comme « le plus grand des photographes de guerre» (1914).

A partir de 1914, il essaye des prendre des photos mais se heurte à chaque fois à la censure. En Angleterre, en France ou en Belgique, ses clichés sont saisis, ses appareils confisqués, il est expulsé des zones de guerre.

75€ environ

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Note de Pierre de Fenoyl, interviewé par Carole Naggar :

Le photographe travaille avec les organes de presse qui sous-estime systématiquement le public et persiste à vouloir rivaliser avec les autres média, la télévision surtout. La presse illustrée s'obstine absurdement à vouloir battre la télévision sur le terrain de l'information "en direct", alors qu'il faudrait faire le travail en profondeur que la télévision ne fait pas. On aboutit ainsi à une photo sans surprise, la photo "la plus choquante" par forcément la plus intéressante, sera choisie et on retourve souvent la même photo dans toute la presse Le photographe devient obsédé par l'idée de rapporter le plus vite possible la photo la plus forte.
L'image est un marché et à part l'agence il y a peu de débouchés pour le photographe, sinon quelquefois le livre. Le free lance ne fonctionne pas vraiment..

Mais je crois que le photojournalisme peut vraiment aboutir à une prise de conscience. Il est détonateur, révélateur des tensions, des paroxysmes.

Cet ouvrage reste toutefois peu exhaustif et reflète la situation du photojournalisme aujourd'hui et l'appauvrissement progressif de son contenu, surtout dans les années 60.
Le mérite du photojournaliste est sa présence et son sang froid pour saisir un événement exceptionnel à l'inverse du photo-reporter qui devra travailler sur une situation à long terme.

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Robert Capa - 1913-1954

Après la guerre d'Espagne, il couvrira la guerre sino-japonaise (1937-1945), et ensuite partira pour la guerre d'Indochine où il décédera sur une mine antipersonnelle (lors d'une séance photo de soldats au Viêt Nam -partie de l'Indochine française)..

Son style priviiégie la proximité du danger, pour mieux saisir la fragilité de la vie, et la proximité de la mort, d'où sa phrase célèbre : «Si tes photos ne sont pas assez bonnes, c'est que tu n'es pas assez près».

https://youtu.be/EXlcZMZhvQY

https://youtu.be/xHBXjwyWI5U

interview radio
https://youtu.be/MYe4ynXnqug

anecdote : Il entretint une longue amitié avec Ernest Hemingway, qui s’est inspiré de ses photos pour écrire le livre "Pour qui sonne le glas".

La plus célèbre photo de Robert Capa sur la guerre d'Espagne (1936), objet de nombreuses controverses, notamment sur sa présence ou non sur les lieux et ensuite de sa véritable "proximité" face au dangers de la guerre.

de 50 à 75 € environ.

Annotation :

Pas de documentaire trouvé sur cette photographe.

1910-1937 Elle fut la première femme reporter photographe tuée dans l'exercice de ses fonctions.
Gerda Taro, photographe de guerre, allemande, antifascite, compagne de Capa, le quittera pour mener ses travaux afin de ne plus être dans l'ombre du célèbre photographe.
En 1938, Robert Capa publiera en sa mémoire Death in the Making, rassemblant des photos réalisées en commun.

La légendaire valise de Robert Capa, contenant des négatifs de la guerre d'Espagne, était considérée comme perdue depuis 1939. Miraculeusement retrouvés il y a quelques années au Mexique, ces documents, ont été restitués à l'ICP (International Center of Photography)

https://youtu.be/dEw47ObwNSs?t=27

Annotation :

1911-1956 mort en Egypte par un feu de mitraillettes.

Ce livre est la première monographie et biographie consacrée à ce photojournaliste hors du commun que l’auteur porte enfin à la lumière après être demeuré longtemps dans l’ombre de ces deux figures devenues mythiques
Ce livre tisse les liens entre l’homme et l’époque, retraçant l’itinéraire d’un intellectuel exilé et son engagement politique à gauche durant les débuts du Front Populaire puis la Guerre d’Espagne où il s’engage pour les Républicains aux côtés de Robert Capa, Gerda Taro, et de nombreux correspondants européens et espagnols en publiant ses images dans les grands magazines de l’époque comme Regards, Life, Vu ou Illustrated. Choisissant de porter son attention sur les plus vulnérables, il photographie les enfants victimes de la Seconde Guerre Mondiale pour l’Unicef puis, en Italie, les paysans dans une approche néoréaliste.

https://youtu.be/lo-NujpaBbk

Annotation :

1935...
Photographe anglais réputé pour ses photographies de guerre, de vie urbaine et de paysage.
Travaillant en noir et blanc, ses thématiques principales sont la misère du monde et la guerre.

Il couvre la famine au Bihar en Inde, la guerre des Six Jours, la guerre du Viêt Nam et du Cambodge où il est gravement blessé, ainsi que que le Salvador, Beyrouth et le Congo.

https://youtu.be/OVZe4rQKcls

Annotation :

1969...

L'aspect double, côté militaire et côté population, Anne Nivat, écrit sur l’interminable guerre d’Afghanistan.
Indépendante, cette photographe se trouve souvent dans des situations à risque.
Elle couvre la guerre de Tchétchénie. de l’ex-URSS à l’Asie centrale, de l’Afghanistan à l’Irak.

https://youtu.be/SOeUzuMDf-I

Annotation :

1895-1965

https://youtu.be/Fw1AZkvdC8k

photographe connue pour son travail suite à de la grande dépression de 1929, elle rendra également un rapport photographique (censuré) sur le traitement des prisonniers japonais après l'attaque de Pearl Harbor.
La photographe s'attachera au langage du corps et se servira de son appareil pour souligner son engagement social et politique. Elle prendra également quelques photos chocs mettant en scène le racisme ordinaire.

Annotation :

https://youtu.be/9fj04xzbDIc

mort au cambodge. Son corps n'est pas retrouvé tout comme deux autres photographes Sean Flynn et Dana Stone.

Extrait "Gilles Caron - Le conflit intérieur"
https://youtu.be/Zuj9Yd5i6ok

Annotation :

un morceau du groupe "The clash" lui dédie un morceau:

https://youtu.be/aSWUKOPTt2g

https://youtu.be/hust8stnDdg

Annotation :

Staeck prend part aux mouvements étudiants universitaires, devient membre des « Jungsozialisten » (jeunesses socialistes).
Il réunit tout un ensemble de photographies de presse qu'il se réapproprie comme une oeuvre artistique contre toutes les violences du XXe siècle, Elles sont regroupées en huit chapitres distincts.

En noir et blanc, trés peu de texte, en allemand, les photos parlent d'elles-mêmes.
Une réédition en français (?) existe (2007)

Un premier ensemble regroupe des photographies liées aux grands événements politiques de la fin des années 1960 ; Les chapitres les plus crus nous montrent des images de tortures et de meurtres et de la violence exercée par les Etats.
Le second ensemble rassemble une série de photographies d’objets de la vie quotidienne (rasoirs, fils électriques…) qui, extraits de leur contexte, deviennent des instruments de torture potentiels.
il détourne également des publicités parues dans la presse écrite.

Le titre même de l’ouvrage est volontairement provocateur puisqu’aucune photographie de sexe n’y est présentée.

La photo de couverture confirme l'ensemble !

Annotation :

Nick Yapp (1938...)

format carré bien pratique. Etonnant bouquin entre photos choc et photos insolites.
Mode, sport, acteurs, guerre et terrorisme, actualités des années 70.