2022 : puisse cette route du crépuscule mener à une nouvelle aube.

Avatar Jadenterre Liste de

159 films

par Jadenterre

Une année qui se termine, une autre qui commence... Vous connaissez le refrain. Et si celle ci a les facteurs pour sentir mauvais, autant l'adoucir grâce au cinéma. Ou l'épicer, aussi.

Une année qui annonce le retour d'un roi en tout cas en qui on peut fonder quelques espoirs.

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    La Panthère des neiges (2021)

    1 h 32 min. (France). Nature et animalier.

    Documentaire de Marie Amiguet et Vincent Munier avec Sylvain Tesson et Vincent Munier

    Vu le 3 Janvier.

    Il y a quelque chose de particulier vis à vis des documentaires ; souvent, c'est l'occasion d'affiner notre connaissance personnelle ou profiter d'un cadre naturel qu'on ne peut retrouver dans un film surtout ces dernières années. Mais plus encore, le documentaire tel qu'on le connait vis à vis des animaux permet aussi cette mise en perspective. Et si la recherche d'un animal en particulier était le prétexte pour aborder justement notre rapport au monde ?

    C'est le constat abordé par la Panthère des Neiges ; ici le photographe en la personne de Vincent Munier permet d'aborder cet envrionnement qu'il aborde quotidiennenment et lui a fait voir le monde d'une autre façon. Si cela donne l'occasion de donner un constat peu reluisant vis à vis de notre société qui n'hésite pas à fouler ou saccager ce type de décor pour son bien ou sa curiosité, l'équipe créative est loin de s'arrêter à là et propose justement un point de vue plus propice à la contemplation et à la patience. Si bien que la durée du métrage couplé à cette ambiance très posée peut s'avérer à double tranchant pour les moins patients d'entre nous....
    Mais comme le dit Munier lui même : "la patience est l'une des vertus délaissés de ce monde ; l'apprendre permet de mieux appréhender ce monde et de l'apprécier."
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    The King's Man - Première Mission (2021)

    The King's Man

    2 h 10 min. (France). Action, aventure, comédie et policier.

    Film de Matthew Vaughn avec Ralph Fiennes, Gemma Arterton, Rhys Ifans

    Vu le 05 Janvier.

    Si Kingsman premier du nom fait partie de mes films d'action préférés des années 2010 voire de mes films préférés tout court, sa suite quand à elle conserve des bonnes idées vis à vis de sa référence originelle mais se traine beaucoup d'autres éléments pouvant la rendre lourdingue. Autant dire que l'attente d'un troisième opus, qui plus est un préquel, était alléchant...

    Mais une fois la séance passée et le film digéré, le constat était plus mitigé que prévu. Si on peut se réjouir que Vaughn ait fait le choix dommageable d'effacer l'aspect satirique pour se concentrer sur un récit d'aventure à composante historique, la transition reste honorable bien que la caricature est peu enviable. Même chose pour son casting bien sélectionné sans fausse note niveau (oui, même Raspoutine en mode zinzin lubrique, ca passe) et une action loin d'égaliser ses prédécesseurs mais montre qu'elle n'est pas encore dépassée (je pense notamment à la scène de la pièce intime). Sauf que là où cela coince, c'est dans le propos même du film et la manière d'articuler les thèmes habituels de son réalisation que ca coince, le dit métrage ne semblant finalement n'avoir peu de choses pertinentes à dire. Et il y a sans doute une raison pour laquelle Vaughn veillait toujours jusque là à laisser le point de vue important auprès de jeunes représentant une nouvelle génération en quête de légitimité...
    The King's Man est loin d'être honteux comme film de la part de son réalisateur et recèle tout de même sa part de surprise ; reste que le résultat final laisse entrevoir un sentiment un peu amer. Et qu'il serait bien que Vaughn ne se laisse pas dominer par sa propre création dans le futur au risque de renouveler le même destin tragique que son confrère Bryan Singer...
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    Licorice Pizza (2021)

    2 h 13 min. (France). Comédie dramatique et romance.

    Film de Paul Thomas Anderson avec Alana Haim, Cooper Hoffman, Sean Penn

    Vu le 6 Janvier.

    Et revu le 5 Juillet.
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    Team America : Police du monde (2004)

    Team America: World Police

    1 h 38 min. (France). Action, comédie et animation.

    Long-métrage d'animation de Trey Parker avec Trey Parker, Matt Stone, Phil Hendrie

    Vu le 7 Janvier.

    Nom de dieu de bordel de merde, qu'est ce que ca fait plaisir un film qui va à l'essentiel et aussi incisif dans ce qu'il met en scène à savoir ces bons vieux Etats Unis en police du monde qui tire d'abord avant de discuter, sa politique aussi autocentrée que parfois à côté de la plaque et son patriotisme au gout parfois douteux.

    Sauf qu'il ne vaut jamais oublier que c'est Trey Parker et Matt Stone derrière ce projet aux dialogues et musiques désormais mythiques ; si tout le monde en prend pour son grade et que l'ensemble peut paraitre complaisant, ils n'oublient jamais que leur second degré ne leur autorise pas non plus n'importe quoi. Aussi savent ils assumer l'aspect débridé du projet (lol) et qui va tellement à fond dans le ridicule ce qui le rend parfois attachant que joyeusement crétin. En plus d'assumer en filigrane une certaine estime pour Michael Bay... du moins, celui d'avant Pearl Harbor. Et est ce qu'on parle de cette VF des plus magnifiques assuré par la team South Park et un casting au taquet ?
    Team America : World Police, cela fait partie de ces comédies en apparence très connes mais pourtant lucides et font un bien fou quand il faut se relâcher un peu. Et Pearl Harbor, c'est naze.
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    The Card Counter (2021)

    1 h 52 min. (France). Drame et thriller.

    Film de Paul Schrader avec Oscar Isaac, Tiffany Haddish, Tye Sheridan

    Vu le 8 Janvier.

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    L'Odyssée (2016)

    2 h 02 min. (France). Aventure et biopic.

    Film de Jérôme Salle avec Lambert Wilson, Pierre Niney, Audrey Tautou

    Vu le 11 Janvier.
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    Mother (2009)

    Madeo

    2 h 08 min. (France). Policier, drame et thriller.

    Film de Bong Joon-Ho avec Kim Hye-Ja, Won Bin, Jin Goo

    Vu le 16 Janvier.

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    Le Terminal (2004)

    The Terminal

    2 h 08 min. (France). Comédie.

    Film de Steven Spielberg avec Tom Hanks, Catherine Zeta-Jones, Stanley Tucci

    Vu le 16 Janvier.
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    Nightmare Alley (2021)

    2 h 30 min. (France). Drame, thriller et film noir.

    Film de Guillermo del Toro avec Bradley Cooper, Cate Blanchett, Rooney Mara

    Vu le 19 Janvier.

    Del Toro qui se décide à faire un film sans le moindre élément fantastique ? Alors oui... mais en fait non. Disons plutôt cette fois que le surnaturel est plus proche de la suggestion ; et puis vous avez vu ce cabinet de psy ? Comment elle a réussi à financer un truc pareil ?

    Raillerie à part, je suis de ceux qui suivent toujours Del Toro même dans ses projets les moins encensés. Même chose sur ce cas là où la ''magie'' a fait effet jusqu'au bout me laissant avec le même sentiment amer que son protagoniste plus proche de l'anti héros voire du salopard. Et ce qu'il a de fascinant ici, c'est non seulement la manière dont Del Toro s'approprie les codes du genre pour le rattacher à ses thèmes, ses obsessions et son style. Si les ficelles scénaristiques perceptibles après coup et le rôle de la psychologue me font douter, l'implication de tout le casting (Cooper en tête) ainsi que le travail visuel cohérent avec la démarche et la sincérité apparente qui n'a jamais quitté son réalisateur font la différence. Un film qui comptera pour son réalisateur ? Au vu de son sous texte, je pense aussi que oui même si ayant été moins sensible que les créations précédentes du bonhomme. Courage Guillermo, tu n'es pas encore fini (même si... ouais le bide que semble se prendre le film fait quand même mal au cœur).
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    Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988)

    Who Framed Roger Rabbit

    1 h 44 min. (France). Animation, comédie et policier.

    Film de Robert Zemeckis avec Bob Hoskins, Christopher Lloyd, Joanna Cassidy

    Vu le 21 Janvier

    Tu as beau être un fan de Disney et côtoyer une bande qui s'en revendique, il vaut quand même mieux avoir vu certaines références histoire de ne pas passer pour un blaireau... surtout quand tu te sais fan de son réalisateur.

    Remarque teinté de cynisme à part, Roger Rabbit a longtemps fait partie de ces films que tu connais de loin, cité à plus d'un titre comme un modèle passé mais que toi, tu n'as pas su saisir l'occasion à l'époque pour l'intérioriser dès l'enfance. Maintenant que c'est chose faite, on se rend compte en effet de la créativité débridée dont a su faire preuve tout l'équipe, des acteurs en passant par les dessinateurs et responsables du décor ; tout le travail de dingue effectué pour maintenir l'illusion et riche en détails dans sa forme comme son fond. Et puis aussi ce ton déjanté en apparence pour mieux dissimuler la noirceur tapie propre aux films de Zemeckis... Trop de choses à dire, trop d'éléments à relever et à citer. Une chose de sûre, Roger Rabbit c'est de la dynamite de créativité et de bonne humeur.

    Et tu m'étonnes que Nick le considère comme son film préféré vu comment il semble avoir adopté la philosophie du lapin éponyme.
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    Les Sorcières d'Eastwick (1987)

    The Witches of Eastwick

    1 h 58 min. (France). Comédie, fantastique et Épouvante-horreur.

    Film de George Miller avec Jack Nicholson, Cher, Susan Sarandon

    Vu le 25 Janvier.

    Quand on se retrouve plongé au sein d'une communauté tourné vers un certain dogme et mené par ce qui peut sembler être un meneur proche du donneur de sermons prêt à déclamer sa parole envers et contre tous (la scène du discours était bien fendarde, faut dire) et nous mettant du côté de marginaux malgré eux, peu de doute : c'est bien George Miller derrière. Et la comparaison faite avec un Happy Feat n'est pas anodine : en prenant pour contexte une situation vue et revue, le bougre et son équipe y insufflent une touche de folie et d'irrévérence prenant son temps pour arriver à maturité jusqu'à un final qui va à fond la caisse (c'est là que tu comprends en quoi Miller a considéré cette expérience comme un cauchemar...). Le tout porté par un casting au taquet dont un Nicholson n'ayant aucune gêne à incarner le pire des salopards sans gêne (bien que Veronica Cartwright en possédée, ca fait son petit effet). Et si le ton est plutôt tournée vers la comédie, on peut y distinguer des touches de noirceur dans cet ensemble dans ce havre de coincés. Loin d'être reproches mais pas non plus sans atouts et laissant bien hilare sur la fin, je ne lui en demandais pas plus.
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    The Father (2020)

    1 h 38 min. (France). Drame.

    Film de Florian Zeller avec Olivia Colman, Anthony Hopkins, Mark Gatiss

    Revu le 27 Janvier.

    "Déprime, déprime... On va aller se pendre..."
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    Dans un recoin de ce monde (2016)

    Kono Sekai no Katasumi ni

    2 h 08 min. (France). Animation, drame, historique et guerre.

    Long-métrage d'animation de Sunao Katabuchi avec Yoshimasa Hosoya, Daisuke Ono, Mayumi Shintani

    Vu le 28 Janvier.

    Sur près de deux tiers du film, Dans un recoin de ce monde n'avait pas provoqué d'étincelle. Malgré son animation léchée, son contexte de temps de guerre intéressant et le quotidien en apparence optimiste de ses personnages, quelque chose bloquait... ce qui était un peu dommage sur le coup.

    Et puis la surprise débarque et nous prend complétement à revers. Et on se rend compte que la tension et l'émotion latente étaient endigués par ce fameux quotidien pour les protagonistes, cherchant à profiter d'eux et leur entourage tant qu'ils peuvent, cherchant à saisir ce qui se présente à eux avant que l'inévitable ne débarque. On peut le dire, une bombe à combustion lente avec impact à double niveau. Jusqu'à aboutir à un final qui a de quoi laisser amer... Peut être pas jusqu'à le recommander (du moins, pour le moment) mais n'empêche, bien joué.
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    Les Incorruptibles (1987)

    The Untouchables

    1 h 59 min. (France). Policier, drame, historique et thriller.

    Film de Brian De Palma avec Kevin Costner, Sean Connery, Charles Martin Smith

    Vu le 30 Janvier.

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    La Première folie des Monty Python (1971)

    And Now for Something Completely Different

    1 h 28 min. (France). Comédie et sketches.

    Film de Ian MacNaughton et Terry Gilliam avec Graham Chapman, John Cleese, Terry Gilliam

    Vu le 03 Février.

    "Et maintenant, quelque chose de complétement différent"... Il y a 40 ans de cela, sans doute mais plus trop maintenant. Cela dit même après tout ce temps, cette compilation de sketchs de la légendaire troupe britannique en a encore sous le capot (le gag du perroquet, hilarant). L'inconvénient, au delà du format sketch qui nuit toujours à la gestion du rythme, c'est qu'à force d'avoir vu d'autres formes d'humour s'étant inspirés des Python, on finit fatalement par distinguer les ficelles ce qui gâche un peu la blague... malgré leur potentiel (qui plus est sans plus value spécifique via ce format). Est ce vraiment un problème gênant ? Chacun sera juge. Mais pour ma part, l'objectif est rempli.
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    Le Discours (2020)

    1 h 28 min. (France). Comédie.

    Film de Laurent Tirard avec Benjamin Lavernhe, Sara Giraudeau, Kyan Khojandi

    Vu le 16 Février.

    Le Discours, c'est quelque part le type de comédie qui regroupe tout ce qui me plait dans le genre : l'ironie utilisé à bon escient, une créativité visuelle au service de son récit, des comédiens investis, un rythme impeccable et un humour qui trouve le bon équilibre pour avoir son impact sans tomber dans l'écueil de la moquerie ou de l'insulte ; Tout en suggérant ce qu'il faut. Peut être peut on débattre sur la manière d'illustrer le pathétique de son personnage ou la manière de nous faire entrer en empathie avec lui... Mais pour ma part, je n'ai rien à lui reprocher sur ce terrain là. Bref une belle comédie à savourer seul ou surtout en famille, c'est ce genre de création que j'aimerais voir mise en avant.
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    Hugo Cabret (2011)

    Hugo

    2 h 08 min. (France). Aventure, drame et biopic.

    Film de Martin Scorsese avec Asa Butterfield, Chloë Grace Moretz, Ben Kingsley

    Revu le 18 Février.

    Scorsese avait dit un jour qu'il avait fait ce film pour sa petite fille, un de ceux qu'elle pourrait voir loin de son style et de son ton habituel, se présentant comme une manière pour le divertissement familial. En y repensant plus de 10 ans après l'avoir vu, je me dis que ce vieux loup a pleinement réussi tant mon regard actuel a évolué. Ce que je voyais auparavant comme une aventure très sympathique s'avère finalement un concentré de créativité, reprenant des codes pour en retirer l'essentiel et sachant aussi bien manier le comique que le drame humain avec des acteurs au taquet. En plus d'être l'un des meilleurs hommages que l'on puisse faire à l'un des pionniers du 7e art, véritable figure de l'émerveillement dont le traitement s'avère aussi pertinent aussi bien aujourd'hui que de le part de son réalisateur (et pourtant on parle d'un film qui semble en apparence empiler plusieurs clichés sur l'image de la France). Et c'est quelque part cet optimisme naif sans être bête ou irréfléchi qui font de ce film un de mes préférés de son réalisateur.

    Et je place cela vite fait : bon sang que ce thème reste toujours en tête, aussi bien son piano que son accordéon.
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    After Blue (Paradis sale) (2021)

    2 h 07 min. (France). Science-fiction.

    Film de Bertrand Mandico avec Elina Löwensohn, Paula Luna, Vimala Pons

    Vu le 19 Février.

    Parfois, ca n'est pas simple d'aborder ou tenter de faire un pas de recul sur les films qu'on voit même avec un peu de volonté surtout quand ils sont aussi désarçonnant comme After Blue. Ici ca n'est pas juste un genre boudé chez nous qui est modelé mais tout un univers inédit avec ses codes propres et surtout sa propre esthétique difficilement réplicable ; une esthétique qui a de quoi rebuter au premier abord mais peut finir par créer une forme de fascination pour d'autres (ce qui commence à être mon cas). Et derrière ce qui peut sembler à un ramassis incompréhensible s'avère finalement un peu plus clair à tête reposé et un peu plus simple qu'au premier abord, les quelques potentielles inspirations employés par Mandico permettant de servir de point d'accroche ; ce qui ne l'empêche pas d'être immunisé aux reproches surtout quand on se questione sur la cohérence du tout. Même chose pour le jeu global qui semble faire le yoyo malgré le ton de l'ensemble.

    Soyons clair, After Blue a vraiment de quoi désarçonner même les plus crédules et n'est clairement pas là pour satisfaire le plus grand nombre ni même le plus petit, Mandico lui même ayant assuré en entretien qu'il cherchait avant tout à faire un film qui lui plaise et propre à lui. Et si cela doit passer par quelque chose qu'on a bien de la peine à nommer sans sortir les pincettes à savoir la prétention... eh ben force est d'admettre que je suis prêt à le croire et l'accepter. Du moins un peu. Car cela ne l'a pas empêché de faire ce que tout cinéaste doit être capable : proposer quelque chose au spectateur surtout quand il s'agit d'inédit, permettre un potentiel échange avec lui. Sur ce point de vue le contrat est rempli ; et je suis désormais curieux de voir ce que recèle sa filmographie.
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    Red Notice (2021)

    1 h 58 min. (France). Action, comédie et policier.

    Film de Rawson Marshall Thurber avec Dwayne Johnson, Ryan Reynolds, Gal Gadot

    Vu le 22 Février.

    Je ne sais pas ce qui m'énerve le plus en ce qui concerne ce produit : le fait qu'il pille sans vergogne à droite à gauche sur tous ces aspects et renie avoir une quelque conque identité propre, son propos cliché et sans fond si ce n'est insultant envers ses personnages, son trio de comédiens aussi insupportable les uns que les autres (chacun sa bête noire, moi c'est Dwayne Johnson et son je-m'en-foutisme habituel le rendant aussi plat qu'une crêpe), son aspect technique indigent malgré son apparence léchée ou le fait qu'un truc pareil aurait coûté 200 millions ?

    Non en fait ce qui m'irrite le plus c'est de voir à quel point plus d'un ici sont indulgents à son égard et le considèrent comme "un excellent grille cervelle "(véridique)... alors qu'ils sont beaucoup plus réticents face à des films plus audacieux dans leur démarche. Et qu'une approche soi disant méta est à peine reprochée ici alors que Matrix 4 s'est fait balayer sans cesse sur cet aspect là (et je maintiens que ce dernier, malgré ses soucis, est bien moins indigent qu'il en a l'air. En tout cas bien plus digne et malin que Red Notice qui a l'air d'en avoir rien à secouer). Ni fait ni à faire, juste imbuvable. On a de beaux jours devant nous en tant que spectateurs si on continue à être tolérants face à ce genre de création presque insultante envers tous.
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    Le Grand Méchant Renard et autres contes (2017)

    1 h 19 min. (France). Animation, comédie et sketches.

    Long-métrage d'animation de Benjamin Renner et Patrick Imbert avec Guillaume Darnault, Boris Rehlinger, Céline Ronté

    Vu le 23 Février.

    Parfois on a juste besoin d'une douceur après avoir du digérer un produit qui sentait le faisandé. Ou du moins un lot de trois avec supplément vocal bien accordé emballé dans une animation fait par des artisans des plus nobles. Pour le reste à vous de découvrir cette petite pépite aussi bien suggéré pour les adultes qui ont besoin de sourire que les enfants.
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    La Légende de Ron Burgundy - Présentateur vedette (2004)

    Anchorman: The Legend of Ron Burgundy

    1 h 34 min. (France). Comédie.

    Film de Adam McKay avec Will Ferrell, Christina Applegate, Paul Rudd

    Vu le 28 Février

    Il y a une chose que j'apprécie de plus en plus dans la culture à savoir la spontanéité de ceux qui y contribuent ; dans le cas du cinéma ou du théâtre, cela passe par cette merveilleuse chose qui ne plait pas à tous : l'improvisation. Ici mené par le roi des figures d'imbéciles, le prince du sur jeu étasunien immunisé contre les effets du ridicule et a de l'énergie à revendre : Will Ferrell. Ou comment faire à la fois une bonne comédie qui va droit au but sans craindre et profitant de sa position pour mettre un bon taquet à ce joyeux monde que sont les chaines d'info (même si j'imagine qu'ils n'ont pas des clans de bagarreurs qui se retrouvent à l'improviste pour une grande bataille tel des gros gamins). Joyeux, un brin regressif au premier regard mais pas si con que cela. Le genre de délire mené jusqu'au bout qui me plait vraiment même si je serai le seul à en rire dans une pièce.
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    Tais-toi ! (2003)

    1 h 25 min. (France). Comédie et policier.

    Film de Francis Veber avec Gérard Depardieu, Jean Reno, Richard Berry

    Vu le 1er Mars.

    Il y a parfois des films qu'on a entrevu plus jeune et dont ce qui le compose (membres d'équipe, nationalité, écriture etc...) ne nous incite pas à revisionner voire même à le dévaluer si on des connaissances qui en font de même. Mais parfois il suffit aussi d'un bon timing pour lui redonner sa chance et se rendre compte qu'en fait... ben c'est pas si mal.

    Dans le cas du film de Veber, cette réussite est rendue possible grâce à sa spécialité, dépeindre des emmerdeurs auquel tu as juste envie de les baffer... et dans les bons cas, sourire avec eux tant leur bêtise peut révéler des qualités qu'être bien utile. Et pour le coup, on sent que Depardieu s'y donne avec justesse face à un Jean Reno qui en prend plein la tronche en plus de garder un stoïcisme à toute épreuve (plus d'un aurait déjà cédé aux coups ou au rire). Le tout sur une intrigue simple plus proche du prétexte mais appliqué comme il faut sans trop forcer et un humour qui peut agacer mais fait mouche en ce qui me concerne ; et à plusieurs, c'est davantage efficace. Mes excuses cher Veber pour avoir mal considéré votre travail.
    (Par contre pour le remake de l'Emmerdeur, vous pouvez toujours aller vous faire mettre.)
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    The Batman (2022)

    2 h 56 min. (France). Action, drame et policier.

    Film de Matt Reeves avec Robert Pattinson, Zoë Kravitz, Jeffrey Wright

    Vu le 2 Mars.

    On l'aura attendu pendant un moment celui là... Et si pour le moment, les avis semblent diverger je suis de ceux qui pensent que Reeves, Fraser, Giacchino et tous les autres ont réussi leur coup. Lâchons le mot qui revient constamment sur la table : oui The Batman n'est pas original dans son fond (même Telltale a exploité un certain point clé dès le début de leur première saison sur le justicier) et oui, ses influences se sentent.

    Ces deux points sont vrais. Mais s'arrêter à cela, ce serait déjà un peu facile quand on constate que Reeves et Craig ont justement su capter l'essence de chacun des éléments pour les adapter à leur proposition (je pense notamment à Catwoman ou plusieurs éléments caractéristiques de Batman) quitte à faire un film peut être trop long pour son bien. Et pourtant c'est justement tout ce travail colossal fait sur l'image et l'univers qui font quelque chose qu'on attendait pas d'un film Batman : un long métrage qui agrippe et nous met dans le mal comme si on devait faire la traversée d'un enfer aux rouages tout ce qu'il a de plus concret portant en lui cette chose entamée par Joker : cette rage bouillonnante envers les délaissés qui doit être soignée et non plus matée ou ignorée. Si Keaton était un humain ambivalent et Bale ainsi que Affleck plus proche du loup qui peuvent céder à la rage, Pattinson est plus proche d'un pur démon rodant dans cet enfer.

    Il y a beaucoup de choses à dire vis à vis de ce Batman, en intéressant comme en regrettable (comme cette dernière scène qui peut avoir un sens mais dont l'intérêt derrière peut la rendre aussi agaçante que dommageable). Et une part de moi voudrait qu'une potentielle suite ne se fasse pas, laissant ce film tel qu'il est dans son unité. Mais tu connais la chanson : il est impossible de se défaire du devoir tant qu'il y a une possibilité de faire quelque chose. Il n'empêche, bravo à toute l'équipe. Et Reeves a définitivement gagné mon respect.
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    BAC Nord (2020)

    1 h 44 min. (France). Policier et thriller.

    Film de Cédric Jimenez avec Gilles Lellouche, François Civil, Karim Leklou

    Vu le 3 Mars.

    Ca a été laborieux de se décider pour voir ce film, le clivage autour de ses avis n'ayant pas du tout aidé. Et même si après coup je salue la manière de Jimenez d'accrocher son spectateur par le simple travail visuel et du montage, toute la manière de dépeindre son fond et plus particulièrement la fameuse BAC Nord me laisse très perplexe... Mais si ce qu'on dit sur les faits ayant servi s'avère vrai alors son réalisateur aura commis une faute difficilement tolérable. Qu'il n'ait pas anticipé le fait que son film puisse finir instrumentalité aussi bien par l'extrême droite et autres, je veux bien lui concéder cela (surtout que l'origine de son studio de production ne joue pas en sa saveur). Mais qu'on ne me fasse pas croire que l'intention même indirecte n'était pas politique après tout ce qui s'est passé avec la police ces dernières années ou qu'il n'y a aucun propos derrière surtout de la part de personnes qui n'hésitent pas à balancer certains qualificatifs discriminants quand ca leur chante.

    On ne devrait pas être catalogué sous prétexte d'apprécier ou d'être indifférent face à ce film. Mais on ne devrait pas non plus balayer d'un revers de main ce que ce film peut dire ; ca me semble la moindre des choses au vu du sujet.
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    Une famille sur le ring (2019)

    Fighting with My Family

    1 h 48 min. (France). Biopic, comédie, sport et comédie dramatique.

    Film de Stephen Merchant avec Florence Pugh, Jack Lowden, Lena Headey

    Vu le 3 Mars.

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    Alerte rouge (2022)

    Turning Red

    1 h 40 min. (France). Animation, aventure, comédie et fantastique.

    Long-métrage d'animation de Domee Shi avec Rosalie Chiang, Sandra Oh, Ava Morse

    Vu le 12 Mars.

    Et un troisième Pixar qui finit sous le giron de Disney+ dès sa diffusion, youpi... Bon la considération à part, ca n'était pas la hype qui m'habitait à l'arrivée du projet. Et pourtant ca serait sous estimer ce bon vieux studio et ses créatifs de croire qu'ils n'ont pas de la suite dans les idées et de dire que oui, Pixar est définitivement parti pour continuer son renouvellement dans la bonne direction.

    Si il y avait de quoi craindre un énième schéma classique concernant son histoire comme un certain Rebelle, Alerte Rouge emprunte en effet un chemin similaire mais diverge dans sa manière d'y aboutir. Et surtout évite tous les pièges dans lequel s'était enlisé le précédent long métrage (oui, je le dis, je n'apprécie guère Rebelle). Notamment en ce qui concerne son héroine principale : Meillin fait certes des choix immatures mais en raccord avec sa personnalité et surtout ne cherche pas à volontairement nuire envers sa mère par bête choix égoiste. En plus d'avoir un trio d'amies aidantes et un entourage qui ne soit pas bête comme ses pieds, bien au contraire (son père est même le contributeur de l'une des meilleures scènes du film). Et puis tout son emprunt fait à la culture asiatique, chinoise comme japonaise, a de quoi ravir en plus d'être abordé avec soin et malice fournissant l'une des meilleures adaptations de Fruits Basket à ce jour, que demande le peuple ? En plus d'être le Pixar qui a le moins de gène pour faire de l'humour en dessous de la ceinture.

    Alerte Rouge n'est pas à l'abri pour autant de quelques choix questionnables notamment au niveau narratif (je reste dubitatif sur le fait que exhiber une forme de panda géant comme cela sans que beaucoup paniquent). Mais face au travail accompli et à l'investissement visiblement sincère de ses artistes et de Domee Shi, je ne peux que les saluer pour avoir su tenter le coup.
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    Un témoin dans la ville (1959)

    1 h 29 min. (France). Policier, drame et thriller.

    Film de Édouard Molinaro avec Lino Ventura, Sandra Milo, Franco Fabrizi

    Vu le 14 Mars.
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    Jujutsu Kaisen 0 (2021)

    Gekijōban Jujutsu Kaisen 0

    1 h 45 min. (France). Action, fantastique, animation et thriller.

    Long-métrage d'animation de Park Seong-Hu avec Megumi Ogata, Kana Hanazawa, Yuichi Nakamura

    Vu le 18 Mars.

    Concernant Jujutsu Kaisen, je maintiens ce que je dis après sa découverte : une série sympathique qui possède un certain potentiel et qui a su tirer parti de sa réappropriation d'autres sans se laisser dominer mené par un casting de personnages éclectique mais qui reste limité par son rythme inégale malgré de bonnes idées narratives et certaines ficelles du genre. Le tout soutenu par une qualité de production impressionnante et un doublage aux petits oignons.

    Eh bien tout cela peut également s'appliquer dans ce préquel dans une moindre mesure ; dans une durée plus condensée de par son statut de film et parvenant à aller au bout de son idée principale. A ceci près que 0, malgré certaines qualités dont son antagoniste désormais mieux développé, manque d'un petit quelque chose qui lui permette d'aller plus loin encore dont au niveau émotionnel ; surtout mis en comparaison d'un film Demon Slayer qui, malgré sa contrainte de continuité, parvenait à l'obtenir.

    Mais n'allons pas vite en besogne. Si Jujutsu Kaisen 0 va sans nul doute davantage convenir les fans acquis à la licence, il reste un métrage des plus sympathiques et parvenant par certains aspects à s'ouvrir auprès des non initiés. Clairement pas une de mes séances mémorables de l'année mais clairement pas non plus une de celles que je voudrais renier, au contraire.
  • Bande-annonce

    Grizzly Man (2005)

    1 h 43 min. (France). Animalier.

    Documentaire de Werner Herzog avec Werner Herzog, Carol Dexter, Val Dexter

    Vu le 21 Mars

    J'avais entendu parler de la réputation du ''samourai allemand'' comme aime l'appeler un certain spécialiste du déterrage concernant son approche du documentaire... Et il aura fallu une projection spéciale au sein d'un institut proche de chez moi pour sauter le pas et voir ce dont il est capable.

    Eh ben ils ont pas menti les bougres. Parce que tu ne ressort pas insensible de ce genre de film. Comme son nom l'indique, Grizzly Man porte le regard de son réalisateur auprès d'un homme qui n'a pas hésité à franchir certaines limites conceptuelles pour exprimer son amour déraisonné pour les grizzlys. Un amour sincère, jusqu'au boutiste tout en étant peu responsable... Mais un amour fascinant à observer et sur lequel Herzog ne semble jamais prendre de haut son sujet, bien au contraire. Le bougre est remis en question mais jamais rabaissé. Et tout au long on souhaite en comprendre plus à son égard jusqu'à espérer savoir comment il a fini... en vain parce que Herzog se refuse à franchir cette limite voyeuriste malgré certaines descriptions faites sur le sort du pauvre bougre. Et il a tout à fait raison

    Quelque part (et pour tenter le point de comparaison), Grizzly Man emprunte une voie esquissée par la Panthère des Neiges et qui est peut être un des fondements du documentaire : notre besoin de curiosité, de comprendre le monde tout en devant gérer notre rapport au vivant sauvage et aux limites à prendre en compte. Et quelque part, ca fait du bien de se retrouver de temps en temps face à un film comme celui ci...
    En tout cas je suis curieux d'en voir plus maintenant des docus de ce vieux loup.
  • Bande-annonce

    Hilda et le Roi de la montagne (2021)

    Hilda and the Mountain King

    1 h 22 min. (France). Aventure, comédie, drame, jeunesse et fantastique.

    Long-métrage d'animation de Andy Coyle avec Bella Ramsey, Ameerah Falzon-Ojo, Oliver Nelson

    Vu le 22 Mars.

    Avis à suivre.