2022 : Films vus et/ou revus

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Parti pour être un mauvais film un peu chiant Bloody Psycho finit par gagner ses galons de nanar sympathique avec des cascades en fauteuil roulant, une imagerie ouvertement pornographique qui tombe comme un poil dans le bouillon le tout avec une mise en scène insipide et un acteur au charisme et à le pâleur d'une endive.

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A moins d'être amateur de bandes vidéos trash, gore, porno et vaguement underground il n-y a pas grand chose à sauver de Catacomba amateur et visuellement très laid, à part le vague désir de rendre hommage aux fumetti et le signe que le cinéma de genre italien respire encore un peu. Pour le reste le meilleur du film reste son générique de fin avec des cases de BD en noir et blanc qui reprennent quelques scènes du film.

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Olivia Wilde trouve le plus parfait des angles pour condamner le rêve caricatural d'un patriarcat et d'un vieux monde dans lequel voudrait se réfugier les hommes perdus dans leur rapport aux femmes. Don't Worry Darling est un film riche , intelligent et implacable qui ne dénonce pas TOUS les hommes mais les derniers relents d'un fantasme passéiste et conformiste qui n'existe plus que dans la tête de ceux qui ont peur de perdre leur place de mâle dominant.

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Je n'avais pas trop accroché à The Lighthouse mais me voilà pleinement réconcilié avec Robert Eggers. Une nouvelle fois le réalisateur signe un film exigeant avec son propre rythme interne plutôt lent, mais la beauté extraordinaire des images, la rage mélancolique de cette histoire de violence et la fulgurante poésie de cette virée dans la mythologie nordique balaye toutes les réticences y compris celle d'un scénario des plus basique.

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James Cameron réinvente en un seul film le plaisir et l'incomparable expérience du cinéma en salles. A travers un récit aux portées universalistes et humanistes Avatar - La Voie de l'Eau nous offre tout simplement le plus magnifique spectacle vu sur un écran depuis bien longtemps. Faire simple pour toucher le plus grand nombre, faire grand pour célébrer le cinéma, faire spectaculaire pour en mettre plein les yeux de tous, James Cameron possède à la fois la générosité des plus grand réalisateur et l'humilité des plus beaux conteurs.

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Excision est un petit film indépendant sans doute trop conscient de son statut de petit film d'auteur, à la fois simple et un peu prétentieux c'est un film qui pourra agacer ou laisser indifférent à moins que comme pour moi il permette de passer un bon moment tout en sachant qu'il est loin d'être mémorable. En revanche le casting est top et la comédienne AnnaLynne Mc Cord très prometteuse.

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Après deux premières comédies sociales très réussies ( Discount et Les Invisibles) Louis-Julien Petit rate un peu le coche avec La Brigade dont la mécanique semble moins sincère et la portée sociale trop manichéenne. Si le film reste agréable dans sa grande majorité il foire totalement sont final en surdosant certains ingrédients pour sombrer dans une forme de caricature mal venue. L'entrée est bonne , le plat principale agréable mais le dessert est complétement foireux. Dommage !

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Contre toutes attentes ce quatrième opus des Tuche qui mélange la naïveté d'un conte de Noël avec un humour crétinoïde , bien lourd et très con m'a fait passer un plutôt bon moment. Les Tuche 4 est assez drôle (pour peu que l'on aime ce type d'humour) et comporte même quelques jolis plans de cinéma. Je ne sais pas si ce sont les relents d'alcool du réveillon ou la magie de Noël, mais je serais des plus indulgent pour ce quatrième opus.

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Jordan Peele s'attaque à la science fiction avec un récit riche en sous texte sur le cinéma, la société du spectacle et la volonté de dompter la nature la plus sauvage. On ne va pas se plaindre de voir un auteur proposer un récit riche et complexe au sein d'un film grand public même si certains spectateurs (comme moi) resteront un peu au bord du chemin. Dommage en revanche que les personnages manquent à ce point d'épaisseur psychologique.

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Drôle d'expérience que ce Matrix Resurrection qui semble dynamiter par son cynisme interne les notions mêmes de franchise, suite et reboot. Dans une mécanique de perpétuelle auto citation, parfois brillant et parfois limite ridicule, Lana Wachowski signe un film bien loin des illustres modèles de science fiction et d'action de la trilogie initiale. Comme un aveu à peine déguiser ce Matrix resuscité par opportunisme ne retrouvera jamais la richesse thématique et surtout l'aspect révolutionnaire des scènes d'action des premiers films. Tout semble ici bien pataud et sous respiration artificielle.

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Une petite comédie érotique et vaguement fantastique autour d'une malédiction causant une permanente érection à un homme d'église dans un petit village suédois habité presque exclusivement par des femmes en manque de braguette, voici l'argument d'un film polisson, amusant et léger mais loin d'être indispensable.

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Dans les années 90 Sega et Nintendo vont se livrer une guerre commerciale et marketing dans laquelle tous les coups seront permis. Bataille publicitaire, moquerie et coup bas ce documentaire nous plonge dans un conflit fratricide entre l'outsider Sega et le leader tranquille Nintendo , un film passionnant et riche en anecdotes sur une lutte à l'ère de la révolution vidéo-ludique et avant l'apparition de Sony dans la bataille.

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Petite piqure de rappel avant de relonger dans le monde de Pandora. Si le film n'est plus tout à fait le même sans l'expérience initiale de la 3D en salles. Avatar demeure une grande fable de science fiction à la beauté et à l'universalisme assez unique.

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Ce moyen métrage raconte l'histoire classique d'une relation amoureuse qui se termine mal. Sauf que le réalisateur est Jörg Buttgereit (Nekromantik) et que forcément on est loin des douceurs d'une comédie romantique avec notamment un scène d'accouchement bricolée avec des effets rudimentaires mais particulièrement craspouille.

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Un petit vigilante movie rural avec un Ernest Borgnine bien content de recevoir des truands en cavale histoire d'un peu leur inculquer les bonnes manières. Self Défense est un bon petit film dans lequel on ne sait plus trop qui sont les victimes et les bourreaux.

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James Gunn s'amuse visiblement beaucoup du format "Holiday Special" pour nous offrir un moyen métrage décalé, amusant et surtout jamais dupe de l'aspect superficiel et un peu guimauve du résultat . C'est plein de bons sentiments, ça chante, ça s'amuse et c'est coloré et il y-a bien assez de second degré pour que ça passe avec clémence.

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Plasticien, artiste, vidéaste, musicien, réalisateur et provocateur Rafaël Cherkaski est une personnalité hors normes que des proches et des personnalité tels que In The Panda tentent de comprendre et déchiffrer à travers ce documentaire riche de la personnalité complexe et insaisissable du réalisateur de Sorgoï Prakov.

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Ce Pinocchio de Guillermo Del Toro est un film qui a du cœur et de l'esprit, outre sa formidable richesse thématique le film est d'une grande beauté visuelle et d'une magnifique perfection technique. Symboliquement Del Toro a placé à travers le personnage de Cricket la conscience de Pinocchio au niveau de son cœur. Que dire de plus ? Écoutez votre cœur pour avancer et pour célébrer avec force ce pantin fait d'un bois dont on fabrique les plus beaux rêves.

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La charge sur les hommes tous coupables n'est pas très subtile et un peu opportuniste. On gardera surtout et paradoxalement le très beau portraits de flics perdus dans une enquête sans coupables et dans leurs questionnements intimes d'hommes. Comme toujours Bouli Lanners est formidable.

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On ne pourra pas reprocher à Murder Party de ne pas avoir de forts partis pris visuelles et de mise en scène (plutôt rare dans la comédie française). Pas foncièrement désagréable bien que parfaitement prévisible ce Cluedo géant manque de piment et d'originalité pour marquer durablement les esprit. Sympathique et vite oublié.

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Plutôt client de l'humour crétin je me faisais un plaisir de retrouver les flics abrutis de Reno 911 d'autant plus que le premier film était plutôt sympa. Malheureusement cette suite patine en roue libre dans une médiocrité assez crasse dans tous les registres dont je ne retiendrais que deux trois gags trop cons pour ne pas faire sourire.

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Même si sa brutale rupture de ton et son ellipse temporelle laisse un temps le spectateur un peu perdu, As Bestas est un très très grand thriller qui sait capter l'attention et la tension pour ne plus la relâcher avant le mot fin. Et si dans la seconde partie on tremblera peut être un peu moins, on sera tout autant cueilli par l'émotion et la violence psychologique qui se dégage de certaines scènes. De plus le casting est merveilleux porté par Bruno Ménochet et Marina Foïs au sommet de leur sensibilité.