2022, films (+ avis)

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Vu le 01/01.

Avis : Il est désormais traditionnel pour moi d'ouvrir mon année cinéma avec un film d'animation, souvent culte, que j'ai loupé et qui soulève à chaque fois un "Attends, mais t'as pas vu XXX". Il était donc normal de se replonger dans l'univers d'Hayao Miyazaki en ce début d'année.
Habituellement assez peu intéressé par ses films et ses thèmes, j'ai pris un véritable plaisir à découvrir ce monde et surtout ses personnages.
Ils sont nombreux, cohabitent, et j'ai rarement ressenti une immensité telle dans les Miyazaki que j'avais vu jusqu'alors. Le personnage de Nausicaä est intéressant, mais les antagonistes aussi.

Aidé par une superbe composition de Joe Hisaishi, Nausicaä de la vallée du vent est un véritable conte à voir absolument, et il est certain que mes futurs enfants auront ce film à voir quand ils seront petit tant il transmet des valeurs importantes dans notre monde actuel.

Merci M. Miyazaki, et je vais aller moins de réticence à la découverte de tes différents films !

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Vu le 01/01.

Avis : Assez inutile même si certains acteurs font plaisir à voir. Tous les passages avec Emma Watson sont cringe, elle est tellement peu naturelle.
Je me coupe une couille si les moments où les trois acteurs principaux se parlent ne sont pas écrits. Rupert Grint a l'air tellement mal à l'aise le pauvre.

Il est assez terrible de voir les passages avec Columbus, Cuaron et Newell qui partagent des idées, visions qu'ils ont vu, et à coté ce yes-man de Yates, qui n'a aucune vision. La différence de qualité se ressent de toute façon dans les longs-métrages.

Pas désagréable, mais plutôt inutile, même pour les fans qui ne doivent rien apprendre du tout.

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Vu au cinéma le 02/01.

Avis : Un rythme assez inégal mais beaucoup de tendresse de la part d'Hosoda pour ses personnages. Son animation est vraiment parfaite et les émotions sont présentes. En atteste la séquence dans la gare avec les lycéens.
Malheureusement les musiques sont d'un niveau abyssal mais bon. Je n'ai pas boudé mon plaisir pour autant.

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Vu le 04/01.

Avis : Il va être long à digérer ce Bergman, et dans le bon sens. Il est fascinant de voir à quel point Ingmar Bergman arrive à faire évoluer la relation entre deux personnages en si peu de temps, tout en gardant un naturalisme déconcertant.
"Les discussions" sont passionnantes, et le film s'emballe vraiment lors de l'histoire de la plage. Le jeu de regard de Liv Ullmann est très bon, tant elle arrive à transmettre des émotions sans ouvrir la bouche.
Doté d'une narration habile (le coup de la lettre pour faire basculer le récit, il fallait y penser !), il est très plaisant de suivre ce long-métrage.
Après avoir découvert les Fraises sauvages, et embrayé sur Persona, je n'ai qu'une hâte : continuer à découvrir.
Et ça sera sûrement demain avec "A travers le miroir" qui me botte pas mal.

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Vu le 05/01.

Avis : Après les fraises sauvages et Persona, j'ai décidé d'enchaîner sur ce huis-clos insulaire, avec une thématique qui me bottait bien. Bergman sait faire évoluer ses personnages dans le cadre et dans le temps, et quoi de mieux que la schizophrénie incarnée à l'écran par la formidable Harriet Andersson comme sujet d'observation.
Si Bergman livre encore une fois un bon récit, avec un parallèle christique tout le long du métrage, A travers le miroir semble moins riche de finesse que Persona qui m'a vraiment donné de quoi réfléchir.
Ici, tout semble plus simple et même si le cinéma de Bergman est toujours autant didactique, je l'ai trouvé un peu moins intéressant.

Un joli point pour le choix du lieu, hors du temps et de l'espace, avec une très belle photographie.

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Vu le 05/01.

Avis : Terrible de faire un documentaire aussi fade vu la saison d'anthologie que l'on a eu. La tension n'est pas assez présente... Peu de coulisses, même si le petit retour sur la carrière d'Esteban Ocon est agréable.

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Vu le 07/01.

Avis : Il est fascinant de voir à quel point ce premier long-métrage de Maurice Pialat est un marqueur temporel. Le style quasi-documentaire, brut autant dans sa mise-en-scène que dans ses dialogues (avec des acteurs amateurs qui aident bien le propos) rend ce film intéressant.
Mal aimable de part son personnage principal (François), qui empêche le spectateur de prendre parti ou non pour son protagoniste.
Tantôt cruel, tantôt touchant, François évolue dans le cadre donné par Maurice Pialat, qui pose sa caméra, filme la vie rurale dans les années 60/70.
Il est intéressant de comparer l'ambivalence de ces adultes, qui aident les enfants au quotidien, et pourtant très crus dans leur façon de parler. La scène du train avec ces personnages qui dispatchent les enfants comme si c'était de la marchandise, qui manqueraient sur un stand, est vraiment très forte. Entre tendresse et brutalité, Pialat navigue en eaux troubles mais montre une véritable maîtrise dans son récit.

Un coup de cœur.

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Vu au cinéma le 08/01.

Avis : Dès les premières minutes et ce plan-séquence d'ouverture sublime, on se dit tous que Paul Thomas Anderson a encore signé un superbe film, et va sûrement être un de nos films préférés de cette année 2022.
Les acteurs sont excellents, la musique accompagne parfaitement les plans d'un des réalisateurs les plus talentueux de sa génération.
Malheureusement, les saynètes qui composent Licorice Pizza donnent un rythme décousu tout le long du film, et rend le visionnage pénible.
Il me rappelle un peu le rythme du French Dispatch de Wes Anderson, avec des éclats de génie (la scène de Sean Penn et celles de Bradley Cooper), mais un ensemble assez indigeste, voire brouillon.

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Vu le 09/01.

Avis : Pourquoi nous pondre des films avec une animation 3D ignoble quand la 2D a tant à offrir ?
Une superbe histoire, qui plaire aux petits comme aux grands, avec malheureusement quelques longueurs.
Un très bon moment.

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Vu le 11/01.

Avis : Découvert grâce à une magnifique restauration, qui rend un bel hommage à ce documentaire naturaliste signé Dominique Benicheti.
Le quotidien d'un couple de retraité, qui nous rappelle qu'il faut battre le fer tant qu'il est encore chaud. Une véritable photographie d'une époque révolue, loin de l'hyper connectivité d'aujourd'hui.
Le montage est vraiment le point fort de ce documentaire, notamment grâce à une ellipse au milieu du long-métrage. Un film qui est loin d'avoir le succès populaire qu'il mérite, bien qu'il s'agisse d'un superbe documentaire.

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Vu le 15/01.

Avis : Ce spectacle est déprimant. Comment vivre après avoir vu le génie créatif de Bo Burnham, et vivre en sachant qu'on est si peu drôle à coté de cet homme ?

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Vu le 16/01.

Avis : Vu, digéré et oublié en 1h30. Dommage, le film dure 1h25.

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Vu le 18/01.

Avis : Portée par une Liv Ullmann plus ravissante que jamais, et un Max von Sydow au top, La Honte est comme tous les Bergman : magnifique. La photo est propre, les scènes se répondent, et la dualité est encore au centre de ce film avec ce couple au caractère opposé, mais aimant.
Les scènes de bombardements sont très bien réussies et très oppressantes.
J'ai trouvé le dernier tiers un peu plus lent et moins rythmé ce qui m'a fait sortir du film, mais on reste dans la lignée des autres films du réalisateur que j'ai vu.

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Vu le 18/01.

Avis : Plutôt partisan du travail d'Edgar Wright mais n'ayant jamais vu sa fameuse trilogie, je me suis lancé avec entrain dans Shaun of the Dead.
Et bien ce film m'a laissé plutôt froid, pas grand-chose à en penser si ce n'est qu'il ne m'a pas ennuyé grâce à son très bon rythme.
Mais tout est plus ou moins attendu dans ce film... Et les comédies / horreurs c'est pas mon truc, donc on verra pour Hot Fuzz...

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Vu au cinéma le 21/01.

Avis : Emmanuel Carrière adapte le livre de Florence Aubenas avec ce magnifique Ouistreham.
Un film social, poignant et touchant, avec une Juliette Binoche qui nous sort une performance XXL. Le récit est intéressant, car il n'est pas vu par le prisme habituel (avec un regard paternaliste parisien), ni en documentaire pur, et encore moins un film "à charge" manichéen comme cette bouse d'I, Daniel Blake.
Ouistreham est un long-métrage, fin, intelligent qui nous montre un réel, que certains essayent tant bien que mal de nous cacher. Le réel des invisibles français.

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Vu au cinéma le 22/01.

Avis : Arrêtons avec ces films de 2h30 qui ont 30 minutes de trop...
Del Toro peint à l'écran une magnifique fresque foraine avec un très bon casting et des acteurs au diapason. Toute la première heure avec les forains est bien rythmée, mais ça part en couilles avec l'arrivée le personnage de Cate Blanchett qui arrive d'on ne sait où, et on ne sait trop pourquoi.
Ça devient un peu longuet, les scènes avec le père de Cooper ne servent pas à grand-chose, et la fin arrive avec des gros sabots et a un manque de finesse terrible.

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Vu le 25/01.

Avis : Caméra à hauteur d'enfant, récréation, cantine, piscine. Pas de répit.
Laura Wandel nous sert pour son premier film "Un monde", long-métrage qui se déroule durant une année scolaire dans une école, sans aucun passage à l'extérieur de ces immenses grilles d'école.
Filmer l'école primaire comme on filmerait l'univers carcéral est assez intéressant puisqu'on y retrouve plusieurs parallèles. La cour d'école peut s'apparenter à une cour de prison, les scènes en classe ressemble à des scènes de travaux dans une librairie, une buanderie... Mais surtout l'implacable loi de la jungle.
Ici, ne pas se faire harceler dans la vie de tous les jours est un objectif de tous les instants pour ces jeunes enfants. Les mots sont crus, sans filtre, et font aussi mal qu'un coup de couteau.
Pour tous les adultes qui ont un regard nostalgique concernant leur enfance, Un monde est là pour nous rappeler qu'on n'était pas tendre entre nous, et certaines phrases sont d'une violence extrême.
C'est court, et heureusement que ça ne dépasse pas les 73 minutes, car ce n'est pas le genre de films facile à voir.
73 minutes du réel.

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Vu au cinéma le 28/01.

Avis : Un bon thriller iranien, suffoquant comme le pouvait être Uncut Gems. Un moment agréable.

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Vu le 29/01.

Avis : 45 premières minutes sympatiques, mais qui sont déjà vues ailleurs, puis une heure assez convaincante.
Vincent Lindon super investi, et une bande-son qui va bien avec les différentes scènes du film.

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Vu le 31/01.

Avis : Pialat toujours très fort pour gérer le rythme, faire un film avec énormément de dialogues sans être verbeux et prétentieux.
Jean Yanne est très bon, tout comme Marlène Jobert dans ce rôle de cette femme écrasée par ce mari violent.
Un peu surpris par certaines critiques, qui n'arrive pas à prendre parti pour l'un des deux personnages ? De mon coté c'est assez clair...
Un bon moment, mais pas autant bouleversé qu'avec L'Enfance Nue.
Quelques erreurs de montage assez étranges (la prise de son totalement différentes dans un champ contre champ ou au milieu d'une coupe dans un monologue).

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Vu le 02/02.

Avis : Après ses deux premiers films, Pialat livre un film beaucoup plus froid, clinique et déshumanisé que jamais. Entre le fils, véritable miroir de son père, et la mère qui crève "la gueule ouverte" et le père qui lui ne semble pas réagir, nous avons ici un portrait cruel et immonde de la nature humaine.
Je suis resté de marbre pendant la première moitié du film, sans vraiment accrocher aux personnages... Mais les dernières vingt minutes sont vraiment excellentes, et je pense que le film va bien murir en moi.
Bientôt les années lycées avec Pialat pour mon prochain visionnage du réalisateur...

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Vu au cinéma le 04/02.

Avis : J'y allais un peu à reculons : déjà car je suis loin d'être un fan de Miyazaki, car c'est un Ghibli malaimé, et parce que cette affiche moche présage un "La petite sirène" japonais dont on aurait pu trouver la VHS chez Noz.
Et bien... la claque. Déjà car la composition de Joe Hisaishi est la plus belle des Ghibli parmi les films que j'ai vu. Parce que les personnages sont tous bien écrits : Sosuke et Ponyo sont adorables, Lisa est une femme moderne et forte, les vieilles dames sont également cools, mais surtout l'antagoniste (si c'en est bien un) qui change des méchants habituels.
L'animation est formidable, les petites touches d'humour dans le décor, toujours présents dans les Miyazaki, marchent toujours.
Et surtout, surtout. Miyazaki ne nous fait pas son discours écologique lourd dont il a l'habitude. Ici, plus de finesse, et c'est appréciable.

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Vu au cinéma le 05/02.

Avis : Léger, drôle et pas moralisateur pour un sou. Un bon moment devant Presque, tant il est impossible de ne ressentir autre chose que de la tendresse. Malheureusement, ce parti pris rend le film certes agréable, mais assez oubliable.

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Vu au cinéma le 05/02.

Avis : Avec son gros casting français, Thomas Kruithof nous livre un film vu 1000 fois dans l'histoire du cinéma... On pourra y trouver des similarités dans le "Grâce à Dieu" de Ozon, le "The Post" de Spielberg, c'est du réchauffé.
Un excellent Reda Kateb et une Isabelle Huppert qui ne semble plus savoir jouer autre chose qu'une bourgeoise parisienne naïve.

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Vu au cinéma le 11/02.

Avis : Un bon moment aux cotés du Palmashow. Peu d'éclats de rire, à l'exception du climax qui est le clip de Tout Simplement Dan. Mais un sourire béat, constant, qui donne un mal aux zygomatiques à la fin de cette séance.

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Vu le 12/02.

Avis : Sensation du festival de Deauville, Eskil Vogt arrive son thriller qui pourrait rappeler Chronicle avec son sujet. Sympathique, bon moment avec certaines séquences effroyables. Mais je ne pense pas en garder beaucoup de souvenirs.

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Vu le 13/02.

Avis : Un bon moment, certaines scènes sont terribles mais le film est, dans son déroulé, terriblement linéaire qui m'a un peu feu tomber dans l'ennui par moments. Heureusement que le film va dans les coulisses un peu, pour donner plus de consistance et de profondeur à l’œuvre. De très bons acteurs et un joli drame américain, qui est un parfait reflet d'une époque.

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Vu le 17/02.

Avis : Pas grand intérêt, on voit ça une fois par semaine dans Envoyé Spécial.

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Vu au cinéma le 18/02.

Avis : Dernier film de la trilogie du salariat par Stéphane Brizé, toujours avec le convaincant Vincent Lindon. Cette fois-ci, on s'intéresse au directeur d'usine de site industriel, qui fait un écho saisissant avec son précédent "En Guerre".
Toujours cette facilité à faire des thrillers sur des thématiques sociales, sans tomber dans le manichéen comme un certain Ken Loach.
Petit bémol pour tout ce qui entoure le personnage d'Anthony Bajon, peu intéressant.

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Vu au cinéma le 19/02.

Avis : Toujours juste, une mise-en-scène formidable et une qualité d'écriture indéniable. La Vraie Famille est un drama français intéressant, loin des clichés habituels que l'on pourrait imaginer quand on imagine le cinéma français.
Porté par une Mélanie Thierry formidable, le film évite les pièges tendus, et ne tombe jamais dans le pathos.
On pourra lui reprocher quelques coups de mou, et selon moi une absence d'un message fort. Mais un très bon moment tout de même.