Cover 2019, toujours relou mais surtout touche à tout

2019, toujours relou mais surtout touche à tout

2016 = 264 films
2017 = 364 films
2018 = 274 films

Objectif 2019 = 200

Résolution de cette année : écrire un avis pour tous les films que je vais voir durant l'année.

Janvier : 11 films dont 9 découvertes
Février : 20 films dont 20 ...

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167 films

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a presque 4 ans

Sleepy Hollow - La Légende du cavalier sans tête
7.1

Sleepy Hollow - La Légende du cavalier sans tête (1999)

Sleepy Hollow

1 h 45 min. Sortie : 9 février 2000 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Tim Burton

Οrion a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 7 janvier.

Après avoir adoré Edward aux mains d'argent suivi des deux Batman. Après avoir été déçu par Big Fish et Ed Wood. Il ne me restait que Sleepy Hollow pour espérer aimer voire adorer un Burton mais ce ne fut pas le cas...

Pourtant, le début ne commençait pas trop mal même si la situation du personnage principal est très vite expédié mais le plus grand reproche que j'ai à faire au film c'est la bande son qui se montre bien trop envahissante dès le départ, à tel point qu'on a presque l'impression de voir une parodie.

Après ça, c'est moins catastrophique malgré l'absence d'une ambiance propice à ce genre de récits. La musique n'est plus le problème, la faute revient à des plans ne permettant pas l'instauration d'une ambiance.

Rocky IV
5.9

Rocky IV (1985)

1 h 31 min. Sortie : 22 janvier 1986 (France). Drame, Sport

Film de Sylvester Stallone

Οrion a mis 6/10.

Annotation :

Revu le 12 janvier.

Rocky, un personnage qui a eu son importance durant mon enfance. Pourtant je n'avais pas revu les 5 premiers films depuis ce temps-là et il y a souvent un risque d’être déçu par ce genre de films.

Heureusement, la déception n'est pas totale. Le film sait toujours être captivant par moment mais il y a ce patriotisme qui me gêne beaucoup désormais. Au milieu de tout ça, il y a de nombreux moments ridicules mais aussi des moments hilarants généreux en sous-entendus homosexuels où on comprend aisément pourquoi c'est important pour Rocky de vaincre Drago.

Rocky Balboa
6.6

Rocky Balboa (2006)

1 h 42 min. Sortie : 24 janvier 2007 (France). Drame, Sport

Film de Sylvester Stallone

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 13 janvier.

Avec ce film, on est aux antipodes de Rocky IV : pas d'extravagance, pas de dialogues moyennement inspirés, pas ou peu de musique à la mode, pas de sous-entendus, pas de patriotisme écœurant.

Non juste un aspect terre à terre appréciable qui commence avec une absence de dialogues qui montre de façon assez clair les pensées de Rocky vis-à-vis de sa vie mais qui reprend cependant des couleurs une fois qu'il peut rendre service. J'ai tout de même quelques réserves à propos de ce procédé qui marche uniquement pendant l'introduction. Sly l'utilisant à deux reprises après ça de façon assez maladroite.

Autre opus, autre temps, nouveaux problèmes que Stallone n'exploite pas en profondeur mais au moins de façon sincère suffisamment pour m'impliquer dans le film avec comme point culminant, le match de boxe époustouflant comme la saga nous en a déjà offert. Un match puissant auquel il m'a été impossible de décrocher les yeux un instant.

Irréprochable
6.4

Irréprochable (2016)

1 h 43 min. Sortie : 6 juillet 2016. Thriller

Film de Sébastien Marnier

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 16 janvier.

Alors qu'on pourrait croire à un thriller légèrement associé à du drame social, ce qui est le cas mais ce qui intéresse probablement le réalisateur et scénariste ce sont les obsessions de Constance incarné par Marina Fois, personnage que la caméra ne quittera des yeux que très rarement mais constamment présente sur tous les plans d'une manière ou d'une autre.

À tel point que la caméra fait à certains moments plus que suivre le personnage, elle ne fait plus qu'un avec le personnage.

Pour en revenir aux obsessions, on a d'abord celle des corps, une première obsession en deux temps : sexuelle et physique. Cette obsession a la particularité de proposer les seuls moments où le personnage principal semble apaisé.

Vient ensuite une autre obsession, celle que porte Marina Fois sur la jeune femme qui lui a pris le boulot qu'elle voulait jouée par Joséphine Japy (actrice prometteuse soit dit en passant).

Il y a également une autre obsession plus discrète enfin je pense qui cette fois est propre au réalisateur, celle de la couleur jaune (la couleur de la folie) qui apparaît dans les moments où la folie du personnage se fait la plus forte que ce soit la couleur de ses vêtements ou la forêt envahie par cette couleur.

C'est sur le dernier plan que la caméra quitte Constance, ne regardant plus ce qu'elle regarde mais tout en restant le sujet de l'attention à travers le regard de Philippe, personnage secondaire joué par Jérôme Elkaim.

De quoi me donner envie d'aller voir le nouveau film du réalisateur sorti récemment.

Creed - L'Héritage de Rocky Balboa
6.9

Creed - L'Héritage de Rocky Balboa (2015)

Creed

2 h 12 min. Sortie : 13 janvier 2016 (France). Drame, Sport

Film de Ryan Coogler

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Revu le 18 janvier.

Le (re)visionnage de la saga continue ce qui m’amène donc à revoir Creed pour peut-être aller voir la suite sortie récemment et ça semble être en bonne voie parce que le premier visionnage de cet épisode m’avait plutôt convaincu techniquement en plus de la présence de Rocky mais là où j’étais moyennement convaincu c’était avec le personnage d’Adonis. Le problème venant du personnage et le fait qu’il soit très loin de l’image que renvoyait Rocky dans les précédents opus mais c’est moi qui me suis trompé sur la nature du personnage, ce n’est pas Rocky, il n’a pas le même vécu ni les mêmes problèmes et heureusement (faut croire que je serais toujours un idiot, le 1er visionnage datant de 2018...xD).

C’est en prenant compte de ça que ce nouveau visionnage me fait davantage apprécié ce personnage.

Pour ce qui est de la mise en scène c’est plus travaillé que dans le 4 ou dans le 6 (les seuls dont je me rappelle) surtout en ce qui concerne les combats mais je n’ai pas trouvé ça davantage époustouflant, en même temps on atteint un tel niveau dans les opus précédents.

Girl
7

Girl (2018)

1 h 45 min. Sortie : 10 octobre 2018 (France). Drame

Film de Lukas Dhont

Οrion a mis 5/10.

Annotation :

Vu au cinéma le 20 janvier.

Une histoire inédite pour moi, même chose pour la condition du personnage principal mais je m'attendais quand même à voir un schéma qu'on colle souvent aux personnes en marge de la société mais le film ne compte pas emprunter ce chemin, le personnage ne rencontre pas de problèmes que ce soit de la part de sa famille ou de ses camarades de classe, aucun problème donc mais c'est pas pour autant que le personnage arrive à s'intégrer dans sa classe mais elle vient d'emménager donc bon, faut un temps d'adaptation, ça reste flou de ce côté là.

La première heure sert donc d'introduction aux problèmes qui vont intervenir dans l'heure suivante avec comme point d'ancrage une scène où le personnage fait face à du harcèlement de la part d'une de ses camarades sans que les autres camarades présentes ne viennent empêcher ça et même si rien par la suite ne fait mention de cette scène, un autre problème lui succède, un problème plus important parce qu'il impose à Lara un dilemme et c'est ce qui mène aux derniers plans plus ou moins judicieux.

Le 1er plan est là pour montrer la réponse de Lara face à ce dilemme, une réponse radicale montré de façon sobre jusqu'à un certain point où la caméra décide de montrer en partie l'acte pour bien faire comprendre au spectateur ce qu'il se passe alors que la scène était suffisamment compréhensible d'où le fait qu'il aurait été plus judicieux de rester à l'extérieur de la pièce.

Le 2e scène, quant à elle, montre les conséquences de la scène précédente mais cette fois je n'ai rien à y redire hormis le fait que ça s'inspire clairement du film Quand passent les cigognes, en particulier la scène de l'escalier, deux scènes filmés de la même façon pour montrer la hâte d'un personnage.

Sinon côté casting, j'ai quelques réserves à propos du jeu d'acteur de Victor Polster (Lara), jeu d'acteur qui se résume à sourire et rester impassible même quand rien sur le moment ne justifie ça. J'ai rien contre le mutisme mais comme je viens de l'évoquer on a rien qui justifie ce comportement, certes son cas est particulier mais sa famille l'accepte.

M le maudit
8.1

M le maudit (1931)

M - Eine Stadt sucht einen Mörder

1 h 57 min. Sortie : 8 avril 1932 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Fritz Lang

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 21 janvier.

Qualifié de chef d'oeuvre, je n'irai pas jusqu'à le considèrer comme tel mais je comprends les raisons qui lui ont valu ce titre, certaines raisons allant au delà du domaine cinématographique.

Le film commence de façon judicieuse avec l'introduction progressive de M, une introduction qui se conclut d'une façon tout aussi judicieuse avec une scène où tous les éléments sont réunis pour rendre le spectateur aussi impuissant que la mère d'une des victimes.

M nous est montré par la suite à la fois comme un personnage détestable (la scène du losange mais aussi les scènes où M siffle, sifflement accentué par le manque de musiques extradiégétiques) et à la fois comme un homme malade, caractéristique qui sera bien exploité dans l'une des dernières séquences. Séquence qui a son importance car la situation est renversée et on ressent ne serait-ce qu'un minimum d'empathie (ou de pitié c'est selon) pour ce personnage, sorte de victime-bourreaux et en ce qui me concerne, ce sentiment est accentué par le face à face avec cette masse qui compte se débarrasser elle-même de M mais aussi l'homme qui s'improvise avocat pour défendre M qui se montre réticent aux premiers abords mais qui finit par s'opposer à la masse qui réclame vengeance, opposition qui voit apparaître l'humanisme pour la première fois.

J'aimerais également évoqué la scène où un parallèle est fait entre la police et la pègre, parallèle qui est là pour montrer qu'ils réagissent plus ou moins de la même façon face au problème que représente M.

Pour en revenir à la séquence du tribunal, je n'ai pas regardé ce film seul et la personne qui m'accompagnait m'a fait remarquer que le procureur de ce tribunal improvisé portait un imperméable semblable à ceux de la gestapo, un petit détail qui permet de faire un rapprochement avec le contexte dans lequel le film est sorti et pour enfoncer le clou, l'acteur qui joue le procureur improvisé était un nazi et Peter Lorre (M) était juif...

La Mule
6.7

La Mule (2018)

The Mule

1 h 56 min. Sortie : 23 janvier 2019 (France). Drame, Gangster, Thriller

Film de Clint Eastwood

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu au cinéma le 24 janvier.

Avec La Mule, Eastwood livre une histoire aux antipodes de Gran Torino avec un discours plus positif sur la famille, famille qui aux premiers abords sont pour la plupart hostiles envers Earl (Clint Eastwood) mais qui finit par l'accepter au gré des courses qu'il fait pour le cartel...ou quand le cartel rapproche les gens.

Pour ce qui est du cartel, le traitement n'est pas négligé et il n'est que très peu manichéen vis à vis des membres et pour montrer qu'il sait s'adapter à l'ère du temps, Clint fait quelques allusions à ce qui se passe en amérique à travers quelques scènes comme celle où il vient en aide à une famille d'afro américains, quelque peu gênante et la scène du contrôle policier, la seule scène humoristique du film qui tranche avec le reste mais qui n'est pas pour autant de trop ou malvenue.

Et s'il fallait montrer à nouveau que Clint sait adapter son discours à ce qui se passe aujourd'hui même si ce qui se passe aujourd'hui est semblable à ce qui se passait hier, je parlerai du rapprochement qu'on peut faire avec Comancheria, même si ici ce ne sont pas les banques mais internet qui force le protagoniste à se tourner vers le crime, bien sûr on ne peut pas dire que ce soit la seule raison qui pousse le personnage dans cette direction, l'autre raison est cette volonté de venir en aide à ces proches ou tout simplement le faire plaisir mais cette volonté devient avidité quand on obtient plus que ce que la vie (ou la société) nous a donnés jusqu'ici et aussi les circonstances qui pousse le personnage plus loin dans l'avidité, circonstances qui joueront un rôle important et verront une unité retrouvée au sein de la famille d'Earl alors que ces mêmes circonstances vont déstabiliser cette unité par la suite et c'est pour finir avec encore une fois ces circonstances que la comparaison avec Comancheria s'arrête là, Earl étant un personnage plus "positif".

Haute pègre
7.8

Haute pègre (1932)

Trouble in Paradise

1 h 23 min. Sortie : 2 juin 1933 (France). Comédie romantique, Gangster

Film de Ernst Lubitsch

Οrion a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 27 janvier.

Ayant vu l'an dernier, To be or not to be (Jeux dangereux en vf), je savais plus ou moins à quoi m'attendre avec Trouble in Paradise. En clair une comédie qui mise sur le jeu et les dialogues, un genre récurrent à l'époque.

On se retrouve donc à suivre deux voleurs liés par le désir de voler comme le témoigne d'entrée de jeu la séquence d'introduction, désir qu'on retrouvera par la suite. Ce désir permet de rendre sympathiques ces deux amoureux pour le moins particulier.

Vient ensuite ce qui est le corps du film, c'est à dire l'apparition d'une tierce personne qui viendra troubler ce désir mais ce trouble ne peut fonctionner sur la durée et le héros se doit de revenir à la raison en faisant un choix.

Miraï, ma petite soeur
6.6

Miraï, ma petite soeur (2018)

Mirai no Mirai

1 h 38 min. Sortie : 26 décembre 2018 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Mamoru Hosoda

Οrion a mis 5/10.

Annotation :

Vu au cinéma le 27 janvier.

Nouveau film de Mamoru Hosoda, réalisateur de films comme Le Garçon et la Bête et La traversée du temps que j'ai beaucoup aimé mais il y avait également une certaine crainte de voir ce que je considère comme un film raté, Summer Wars. Crainte qui se confirme en partie parce que Miraï vient se placer entre ces deux extrémités. Je m'explique...

Déjà, il y a le ton que prend l'histoire en choisissant le point de vue d'un enfant (qui me semblait plus âgé sur l'affiche), je sais que c'est la base de l'histoire mais le problème vient du traitement auquel vient s'ajouter la structure du récit qui m'empêche de rentrer dans l'histoire, déjà que je n'arrive pas à m'attacher à aucun personnage...

Comme je le disais plus tôt, je n'ai rien contre des histoires avec comme héros des enfants comme le prouve mes notes sur les films de ce type réalisés par Miyazaki (Totoro mais surtout Kiki la petite sorcière), deux films qui possèdent quelque chose qui les rend plus ou moins uniques que je n'ai pas retrouvé dans Miraï.

Une déception donc pour ce nouveau Hosoda qui n'arrive pas à m'impliquer quand il ne va pas à l'essentiel, ça peut paraître réducteur de dire ça mais les films réalisés par lui que j'ai le plus aimés vont dans ce sens et c'est ce qui leur confère une puissance qui continue de marquer à l'heure actuelle et c'est pourquoi je garde une certaine confiance pour ce réalisateur et pour son prochain film que je n'hésiterais pas à aller voir au cinéma en espérant trouver à nouveau ce que j'ai évoqué plus haut.

Le Château de Cagliostro
7.2

Le Château de Cagliostro (1979)

Rupan sansei: Kariosutoro no shiro

1 h 40 min. Sortie : 23 janvier 2019 (France). Action, Aventure, Animation

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Οrion a mis 8/10.

Annotation :

Vu au cinéma le 29 janvier.

Je ne connais pas l'univers de Lupin III donc je ne peux pas comparer mais j'ai lu quelque part que Miyazaki avait remanié les personnages de cet univers pour ne pas faire doublon avec un autre film Lupin III sorti la même année que lui mais je suppose aussi pour y mettre sa patte et clairement on la reconnait dès le début.
Tous les ingrédients qu'on retrouvera dans ses films suivant celui-ci sont déjà là hormis Joe Hisaishi mais le compositeur du film s'en sort très bien.

Le film en lui-même nous mène directement à ce qui va constituer l'intérêt du film, l'immersion est donc très rapide. Une fois immergé, le rythme du film ne fait que très peu de temps mort et ce pour le plus grand plaisir du spectateur encore plus si on aime la caractérisation que donne Miyazaki à ses personnages dans celui-ci mais aussi dans la presque totalité de sa filmographie.

Passons maintenant à un plan que j'avais envie de souligner, le plan qui est certainement le plus beau du film : celui où Clarisse tend un verre d'eau à Lupin qui devient le temps d'un instant une peinture. Ça ne sert à priori pas le récit mais on peut se dire qu'avec cet arrêt sur image, cet instant est symbolique et montre que les deux personnages seront amenés à se rencontrer à différents moments de leur vie, ce n'est qu'une interprétation qui ne trouvera jamais de réponse, le film n'ayant pas de suite (par Miyazaki) et heureusement.

Il y a également dans ce que je veux souligner cette conclusion qui ressemble à celle de Princesse Mononoke et rien à voir avec l'univers de Miyazaki mais j'ai aussi fait un léger rapprochement avec Trouble in Paradise, toujours avec la conclusion, mais ce rapprochement ne tient qu'au fait que j'ai vu ce film récemment.

Velvet Buzzsaw
5

Velvet Buzzsaw (2019)

1 h 53 min. Sortie : 1 février 2019. Épouvante-Horreur, Thriller

Film VOD (vidéo à la demande) de Dan Gilroy

Οrion a mis 3/10.

Annotation :

Vu le 1er février.

L'annonce d'un film par Dan Gilroy, réalisateur de Night Call qui m'avait bien plu avec cette critique des médias qui n'est pas nouvelle certes mais qui sert de rappel. En plus de ça le casting est solide donc tout va bien, on va avoir droit à quelque chose de semblable à Night Call...

Sauf que là, la critique porte sur un monde et un art qui m'échappe et la seule chose qui nous est accessible est l'aspect horreur du film, aspect qui n'a rien d'original en plus d’être foiré dans l'ensemble que ce soit le déroulement des meurtres prévisibles à tel point que ça en devient presque énervant ou les plans accompagnant ce genre de scènes (je pense surtout à celle de la dernière victime...).

Pour en revenir au casting si on excepte Gyllenhaal qui en fait un peu trop (ça passait dans Okja mais là...), le reste du casting s'en sort plutôt bien.

Si j'étais un homme
3.5

Si j'étais un homme (2017)

1 h 35 min. Sortie : 22 février 2017. Comédie

Film de Audrey Dana

Οrion a mis 1/10.

Annotation :

Vu le 2 février.

J'évite le plus souvent les navets mais un petit de temps en temps, ça fait pas de mal et là l'occasion s'est présentée avec ce film au pitch improbable qui me donnait envie de voir à quel point ça l'était et la présence de Clavier m'intriguait, une présence qui oscille entre ridicule et consternation...

Pour ce qui est du film en lui-même, c'est assez décevant. Le film n'est qu'une comédie lambda, déjà vu recouvert d'un pitch qui sort de l'ordinaire, on a quand même droit à des moments qui ont dû énervé les féministes. Je m'explique.

Le personnage principal comme vous le savez se voit doté d'une troisième jambe (histoire de rester correct, ce film ne parlant pas d'une nouvelle forme d'handicap) et des changements apparaissent comme le fait qu'elle a plus confiance en elle ou qu'elle soit plus forte physiquement...bon déjà que ça se veut sexiste envers les hommes en montrant le personnage qui ne peut s’empêcher de lorgner sur sa voisine. J'ai envie dire bien joué film, tu m'as bien diverti et aussi merci pour m’être préparé à tout moment gênant comme l'était la scène du poisson-lune du film Cartel vu le jour d'après.

Cartel
4.9

Cartel (2013)

The Counselor

1 h 57 min. Sortie : 13 novembre 2013 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Ridley Scott

Οrion a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 3 février.

Un film au casting alléchant et avec un réalisateur qui peut être capable du pire comme du meilleur et là on est entre les deux.

Le film n'est pas mauvais mais le film est souvent bien trop explicite par exemple avec Brad Pitt qui raconte des méthodes utilisées par le cartel qui seront présentes par la suite ou bien le vieil homme (je ne sais plus ce qu'il fait...peu importe) qui nous fait un (petit) monologue tranquilou en le terminant d'une façon improbable mais est toutefois amusant.

Mais ce qui m'a le plus gêné, non je vais pas parler de Cameron Diaz et de sa souplesse, c'est le fait que le film semble être incomplet comme si on lui avait été amputé d'une partie au montage et c'est dommage car même avec ce que j'ai cité plus haut, le film aurait pu être bien meilleur...

Citizen Kane
8

Citizen Kane (1941)

1 h 59 min. Sortie : 3 juillet 1946 (France). Drame

Film de Orson Welles

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 4 février.

Un travail sur la profondeur qu'on peut qualifier d'admirable et une histoire à la finalité immensément belle et triste à la fois.

Avec ces premiers mots, il est dommage que le reste du film m'a provoqué plusieurs fois de l'ennui et un manque d'attachement pour l'histoire et ses personnages. Difficile de l’être avec cette narration mais aussi cette mise en scène qui m’en empêche (jusque dans les dernières minutes où rien ne vient se mettre en travers le spectateur et l'image, drôle de formulation...je sais).

Un film qui ne m'a pas pleinement convaincu mais qui me travaille depuis quelques jours, il occupe donc une place particulière dans mon esprit qui va bien au delà de l'appréciation.

Jean de Florette
7.2

Jean de Florette (1986)

2 h. Sortie : 27 août 1986 (France). Drame

Film de Claude Berri

Οrion a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 7 février.

Montrer la beauté des lieux dans lequel se tient l'histoire, l'accentuer à travers un éclairage éblouissant pour mieux effectuer un contraste avec les personnages peuplant ces lieux surtout les personnages incarnés par Yves Montand et Daniel Auteuil, personnages détestables et irresponsables.

Le film en lui-même m'a plu sans que ça n'aille plus loin, ne m'ayant attaché à aucun des personnages. Il y a bien sûr un détail à prendre en compte : je connaissais la finalité de cette première partie. Reste la scène où Manon découvre le pot aux roses, l'une des seules scènes où l'émotion est palpable.

Ready Player One
6.7

Ready Player One (2018)

2 h 20 min. Sortie : 28 mars 2018. Action, Aventure, Science-fiction

Film de Steven Spielberg

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 8 février.

Voir la bande annonce du remake de Jeu d'enfant m'a rappelé indirectement que Chucky fait une petite apparition dans RPO ce qui a servi de point de départ à un visionnage repoussé à plusieurs reprises (j'avais même pensé à le voir au cinéma) et même si le film est divertissant, je n'ai aucun regret de l'avoir raté au cinéma.

Il est également généreux en terme de références mais au delà de ça, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent et c'est pas le discours sur l'importance du réel qui va arranger les choses.

Il est toutefois possible que le film devienne un petit plaisir après plusieurs visionnages, une petite précision pour exprimer le fait que revoir le film ne me dérangerait pas.

This Is Not A Love Story
7.2

This Is Not A Love Story (2015)

Me and Earl and the Dying Girl

1 h 44 min. Sortie : 18 novembre 2015 (France). Drame

Film de Alfonso Gomez-Rejon

Οrion a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 9 février.

Entre une manie de se moquer des caractérisques qu'on retrouve dans certains genres alors que le film ne se prive pas de les utiliser et aussi cette fin plus ou moins optimiste qui me semble trop étirée et perd donc en intensité. Le film devrait me déplaire mais c'était sans compter sur l'interprétation surtout Olivia Cooke, déjà qu'elle m'avait tapé dans l'oeil dans RPO...ça fait un mal de chien mais ça en vaut la peine.

La fin peut plaire à certains mais comme Your Name, elle aurait pu se conclure plus tôt. Dans ce cas précis, je fais référence à la scène du dernier visionnage chargée en émotion.

Pur-sang
6.4

Pur-sang (2018)

Thoroughbreds

1 h 33 min. Sortie : 27 juin 2018 (France). Thriller, Drame

Film de Cory Finley

Οrion a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 9 février.

La présence de deux actrices que je commence à apprécier est la principale raison de ce visionnage et c'est pas du côté de l'interprétation que je pourrais y trouver quelque chose à redire, les actrices interprétant des types de personnages inédits dans leurs carrières respectives, du moins à ma connaissance.

Je suis plus mitigé sur l'histoire qui ne va pas jusqu'à être ennuyeuse mais qui s'avère plutôt classique en plus de ne pas raconter grand chose. La fin quant à elle est plutôt...je trouve pas d'adjectif pour la qualifier mais en tout cas elle ne m'a pas laissé insensible.

Morgane
5.2

Morgane (2016)

Morgan

1 h 32 min. Sortie : 28 septembre 2016 (France). Science-fiction, Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Luke Scott

Οrion a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 10 février.

Maladroit. C'est la première chose qui me vient à l'esprit au sujet de ce film.

Une chose qu'on peut remarquer dès le début lors de la présentation rapide des personnages qui ne nous donne pas assez d'éléments pour s'attacher à eux ni pour comprendre certaines réactions de leur part (je pense surtout à Morgane).

Il y a aussi ces dialogues qui sont typiques des Scott et c'est clairement pas un compliment.

Mais...mais la scène du lac ajoute une nouvelle dimension au personnage de Morgane, une scène malheureusement courte mais c'est suffisant pour que le personnage soit davantage intéressant malgré son manque d'originalité.

Pour rester dans du positif, il y a aussi cette dernière scène dans la lignée de celle du lac aussi bien dans la nouvelle dimension apportée à un autre personnage que dans son manque d'originalité.

Donc un manque flagrant d'originalité mais ça n'en fait pas un mauvais film pour autant comme le laisse supposer la moyenne (celle de mes éclaireurs également).

Seule la vie...
6.4

Seule la vie... (2018)

Life Itself

1 h 58 min. Sortie : 31 octobre 2018 (France). Drame, Romance

Film de Dan Fogelman

Οrion a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 10 février.

Bien que le concept de la fiabilité du narrateur soit correctement exploité, ce concept constitue également le point faible du film avec la présence de beaucoup de personnages, personnages qui n'ont pas tous droit à un développement correct ce qui ne me permet pas de m'attacher aux personnages.

En regardant la filmographie du réalisateur-scénariste, j'ai vu qu'il était également à l'origine de This is Us, une série avec un concept proche mais qui doit certainement mieux fonctionner, le format série permettant un plus large développement d'une multitude de personnages.

Bon, il y a quand même un caméo très sympathique de Samuel L. Jackson.

The Signal
5.6

The Signal (2014)

1 h 37 min. Sortie : 4 février 2015 (France). Science-fiction, Thriller

Film DTV (direct-to-video) de William Eubank

Οrion a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 12 février.

Quel est l'intérêt du film ? Qu'est-ce qu'il veut nous dire ? Des questions qui resteront sans réponse tant le film ne développe quasiment rien ni les personnages dont on se fout totalement si ils meurent ou pas ni l'histoire dont on ne sait pas grand chose (comment en sont-ils arrivés là ? Que s'est-il passé après qu'ils soient sortis de la maison ?...).

En plus de ça, t'as aussi d'autres éléments incompréhensibles comme l'apparition de jambes et de bras robotiques chez les protagonistes ou les actions de Laurence Fishburne.

Mais le pire c'est que le film se termine sans rien justifier...

L'Ange
6.8

L'Ange (2018)

El ángel

2 h. Sortie : 9 janvier 2019 (France). Biopic, Drame

Film de Luis Ortega

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu au cinéma le 12 février.

Les premiers mots prononcés par le personnage principal, premiers mots contradictoires definissant d'emblée la nature du personnage et donc ce que sera le film.

Bien sûr tout ne se résume pas à ça et donc d'autres éléments (que j'ai envie de souligner) viennent s'ajouter : la bande son et certains plans, en particulier ceux qui s'accordent afin de représenter au mieux l'état d'esprit du personnage principal, je retiens surtout la scène dans le bus, une scène d'importance car la seule qui permet de ressentir ne serait-ce qu'un minimum d'empathie pour ce personnage. Deux éléments cinématographique, deux choix du réalisateur qui arrivent à me faire apprécier ce film alors que le genre auquel il s'apparente est celui que j'aime le moins.

Ralph 2.0
6

Ralph 2.0 (2018)

Ralph Breaks the Internet

1 h 53 min. Sortie : 13 février 2019 (France). Action, Comédie, Science-fiction

Long-métrage d'animation de Rich Moore et Phil Johnston

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 13 février.

Le film effectue plusieurs choix judicieux, déjà en se concentrant sur les deux personnages principaux au détriment du nouvel environnement qui a tout de même droit à une exposition satisfaisante et de personnages secondaires d'importance.

Un environnement qui ne sera jamais plus ni moins que ce qu'il est et l'absence de Felix et de Calhoun qui ne m'a pas posé de problèmes tant les deux personnages principaux et l'évolution de leur relation suffit amplement, du moins pour moi.

PS : finalement j'ai mis 7, merci les scènes post-générique.

Saw
6.6

Saw (2004)

1 h 43 min. Sortie : 16 mars 2005 (France). Policier, Épouvante-Horreur

Film de James Wan

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 14 février.

Je connais Saw depuis un certain temps de réputation uniquement, une réputation qui m'a longtemps repoussé.

J'aime le genre horreur mais moins le sous genre auquel appartient Saw, un sous genre qui contient beaucoup de choses que je trouve inutiles et gratuites.

Néanmoins depuis mon arrivée sur senscritique, j'ai pu constater que le premier Saw avait et a toujours une bonne moyenne et donc le temps que je le trouve et que l'envie soit là m'amène à aujourd'hui où je décide enfin de le voir.

Me voilà donc devant lui et très vite, le film me plaît avec une réalisation plutôt inspirée et un récit fragmenté sur plusieurs moments mais j'ai envie de dire que c'est pas étonnant venant du duo Wan-Whannell. Autre chose appréciable : c'est leur volonté de construire des personnages pour qu'on puisse s'attacher à eux...bon ça n'a pas vraiment marché sur moi mais l'effort est louable. Très peu de gore donc.

Il y a aussi ce twist que je connaissais déjà qui ajoute un petit plus au récit et qui ne semble pas de trop. C'est quand même dommage que toutes ces suites ont vu le jour...

Mission: Impossible - Fallout
6.8

Mission: Impossible - Fallout (2018)

2 h 28 min. Sortie : 1 août 2018 (France). Action, Thriller

Film de Christopher McQuarrie

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 22 février.

6e opus et pourtant le plaisir est toujours intact, il est même plus fort que la plupart de ses prédécesseurs grâce à une mise en scène et une photographie qui m'ont paru plus inspirées que dans Rogue Nation visibles surtout dans les scènes d'action dynamiques en ce qui concerne la première et les environnements où a lieu la confrontation finale pour la seconde.

Il y a aussi la moustache d'Henry Cavill qui fait son petit effet. Bref, il est possible que je me déplace pour voir le prochain si McQuarrie fait à nouveau preuve d'efficacité comme dans celui-ci.

Le Chant du loup
7.3

Le Chant du loup (2019)

1 h 55 min. Sortie : 20 février 2019. Action, Drame, Thriller

Film de Antonin Baudry (Abel Lanzac)

Οrion a mis 6/10.

Annotation :

Vu au cinéma le 23 février.

Alors on a :

- une mise en scène qui nous immerge assez facilement
- un casting qui accentue l'immersion (oui même Omar Sy)

Sans oublier un scénario qui n'est pas en reste.

Manque juste un meilleur développement pour les personnages mais la séquence finale rattrape un minimum le coup en montrant les liens unissant certains protagonistes.

Vorace
7.2

Vorace (1999)

Ravenous

1 h 41 min. Sortie : 7 juillet 1999 (France). Épouvante-Horreur, Western

Film de Antonia Bird

Οrion a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 23 février.

Grosse hésitation avec le 5 parce que même si le film possède un aspect comédie noire plutôt bienvenu, il y a bien trop d'éléments classiques et peu originaux du déroulement de l'histoire jusqu'au personnages. Éléments qui m'ont donc empêchés de pleinement apprécié ce que dégage le film à certains moments.

Au poste !
6.8

Au poste ! (2018)

1 h 13 min. Sortie : 4 juillet 2018. Comédie

Film de Quentin Dupieux (Mr. Oizo)

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 26 février.

L'absurde résume tout le film que ce soit les dialogues, les situations toutes deux hilarantes. Il y a aussi Benoit Poelvoorde qui peut déployer son potentiel comique (je pense à ses réactions face à certaines situations).

Petit point qui me chiffonne : la fin que j'ai seulement compris en partie (enfin je pense) mais qui reste conforme à l'absurde déployé durant le film.

La Favorite
7.2

La Favorite (2018)

The Favourite

1 h 59 min. Sortie : 6 février 2019 (France). Historique, Drame, Comédie

Film de Yórgos Lánthimos

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 27 février.

Donc on a :

- une mise en scène qui alterne plans larges pour laisser une grande place à l'interprétation des acteurs mais aussi pour faire profiter au public des décors somptueux et d'un autre côté des plans davantage rapprochés pour capter l'état d'esprit des personnages accentué par la musique, somptueuse elle aussi.

PS1 : Certains plans sur Emma Stone sont sublimes, sublimant la beauté de cette actrice <3

PS2 : Ça fait plaisir de voir Nicholas Hoult dans un bon film...faut dire qu'il a pas été gâté depuis Skins.

Οrion

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